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Sauver une baleine est important

On peut se demander à quoi ça sert de sauver une baleine ?

C’est très simple : la baleine est une espèce vivante de cette planète, elle mérite donc de vivre.

En plus elle a une forte influence dans notre biotope et sur les écosystèmes marins.

La baleine participe aussi grandement à l’équilibre des océans.

Voilà pour partie à quoi ça sert de sauver une baleine…

Avec la pêche industrielle, le déclin du nombre des grandes baleines modifie la structure et le fonctionnement des océans.

Et donc forcement cela impacte aussi les écosystèmes marins.

Ainsi près de trois millions de cétacés ont fait l’objet d’une chasse pour leurs lards soit leurs graisses.

En plus, ces cétacés ne furent pas sauvés par l’arrivée de l’industrie pétrolière à partir de 1860.

Heureusement aucune espèce de baleines n’a été amenée à l’extinction avec l’activité de chasse de l’homme.

Voici pourquoi la baleine, et toutes les baleines, ont notamment leurs places dans l’écosystème de la planète.

Sentinelles écologiques des mers

Les baleines interagissent avec plusieurs types de poissons et d’invertébrés.

Cela contribue à la structure des écosystèmes marins qui interagissent entre eux.

Voilà aussi à quoi ça sert de sauver une baleine.

Les baleines sont en effet des grandes fertilisantes de la mer.

Elles excrètent des fèces en surface qu’elles brassent et qui sont d’ailleurs riches en nutriments.

Le nitrogène et le fer participent ainsi au développement du phytoplancton qui sert de nourriture de base à d’autres espèces.

Leurs excréments semi liquides flottent alors dans la zone euphotique baignée par la lumière du soleil.

C’est là le lieu de vie du phytoplancton.

Ce cycle est très bénéfique pour la croissance du phytoplancton.

Comme les plantes terrestres, le phytoplancton absorbe le gaz carbonique de l’atmosphère pour produire de l’oxygène.

C’est un puits pour le carbone biogénique.

A titre d’exemple, les baleines et les phoques du golfe du Maine, sur la côte nord-est des États-Unis, rejettent 23 000 tonnes d’azote chaque année.

Soit davantage que toutes les rivières de la région.

Les 12000 cachalots de l’océan Austral absorbent quant a eux 400 000 tonnes de CO² en déféquant.

Et ils en produisent 160 000 tonnes en respirant.

Au bilan de cette action, 240 000 tonnes de carbone disparaissent ainsi de l’atmosphère.

Cela représentent la production annuelle de plus de 40000 Français (en France on a des idées mais on a pas de baleines).

The Whale Pump

Les nutriments apportés par les baleines engendrent un cycle d’abondance.

Ils servent de nourriture aux algues et aux végétaux microscopiques alimentant eux-mêmes poissons.

En effet, le baleine est une pompe marine (The Whale Pump) car elles remettent en circulation le poisson et le zooplancton qu’elles ingèrent en profondeur.

Elle le recrache à la surface des océans sous la forme de matière fécale riche en azote.

Mais les baleines interviennent aussi en surface également.

Elles forment un tapis roulant sur les océans avec leurs migrations.

De ce fait les nutriments qu’elles apportent prennent également une direction horizontale.

Les excréments des baleines, riches en fer et en azote, flottent à la surface de l’océan.

Et servent de nourriture au phytoplancton qu’elles traversent sur leurs longs parcours.

Les baleines sont à ce titre des sentinelles avancées de la santé des milieux marins.

Un déclin ou une augmentation de leur population indique une ou des modifications du milieu aquatique inquiétantes.

Chaîne du réseau alimentaire

Contrairement à un faux argument, les baleines n’épuisent pas les stocks marins de poissons.

Et cela contrairement aux affirmations en 2006 Mr Hideki Moronuki, chef de la section baleinière à l’Agence des pêches japonaise.

Il pensait ainsi justifier le massacre perpétrait par les bateaux – usines de son pays.

Le Japon pratique une chasse à la baleine pourtant interdite en invoquant une cause scientifique.

Bien évidemment, les baleines s’alimentent de poissons et d’invertébrés mais pas au point de dépeupler les océans.

Bien au contraire, avec la whale pump, les excréments de baleine sont une vraie manne pour le plancton et donc les poissons qui en profitent pour se développer davantage.

Loi de la nature oblige, les baleines sont elles-mêmes consommées par d’autres prédateurs comme les épaulards notamment.

Quand les baleines meurent, leurs carcasses coulent et servent de nourriture à une foule d’organismes détritivores.

Une carcasse de baleine tombant sur le fond de la plaine abyssale donne lieu à l’apparition d’écosystèmes pouvant durer une centaine d’années.

Des crânes et des os de baleines hébergeant de nouvelles espèces de mollusques ont été récupérés dans des filets de pêche autour de l’Écosse, de l’Irlande et de l’Islande.

Plus de 400 espèces animales différentes se nourriraient des carcasses de grands cétacés.

Ce sont surtout les gros os des baleines, très riches en graisse, qui émettent suffisamment de sulfures pour les bactéries chimiosynthétiques (micro-organismes).

Échouages massifs

Un mystère plane toujours sur un phénomène inquiétant en mer.

Celui des échouages en grands nombre de baleines et cétacés.

En effet, régulièrement et chaque année, des milliers de baleines, de dauphins et d’autres animaux marins s’échouent sur les plages.

Ils semblent être poussés des vents dominants.

Par contre, les cétacés peuvent tout à fait être vivants ou morts et parfois blessés.

Des scientifiques travaillent sur ce phénomène pour en comprendre les vrais raisons.

Sauver une baleine sert donc aussi à sauver la planète….

Pensez aussi aux autres espèces de l’océan également menacées comme le requin – renard par exemple…

Article : P. du Chélas

Biocénose et biotope

Baleine de Minke et harponneurs Japonais

Narvals et Licornes des mers

Écosystèmes marins menacés

Drame en Écosse avec un filet fantôme

Grindadráp Japonais

Punaise diabolique asiatique et invasive

Le Panda Roux dit le flamboyant

Écureuil de Corée ou Tamia de Sibérie

Notre planète bleue et l’eau



L’Islande et la Norvège sont les deux seuls pays au monde à ignorer le moratoire sur la pêche à la baleine commerciale datant de 1986. Le Japon poursuit toujours sa pêche aux motifs scientifiques


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Photo : pxhere.com

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