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Arctique et fonte des glaces

Logiquement, la glace de mer domine dans l’océan arctique (pôle nord). Mais un bouleversement de l’équilibre planétaire est en cours ; Arctique et fonte des glaces.

Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaces est ainsi devenue une réalité du quotidien.

En effet l’augmentation moyenne des températures à la surface de l’Arctique est trois fois plus élevée que celle du reste de la Terre depuis 1971.

Un climat bouleversé

Depuis 20 ans la banquise de l’arctique a perdu l’équivalent de 6 fois la superficie de la France.

Les scientifiques estiment que l’hiver très doux entraîne une réserve de glace et de neige plus faible que la normale.

Ainsi la fonte des glaces en Arctique est spectaculaire. Mais pas seulement.

En effet, en Antarctique la température se situe à plus de 30 degrés au-dessus de la normale saisonnière.

Alors que le record de fonte des glaces en Arctique datait de 2012, les températures de 2015 à 2020 furent les plus chaudes des observations météorologiques.

De plus la zone arctique et toute l’Eurasie connaissent des hivers plus chaud avec aussi des records.

Des observations inédites

La NASA, agence américaine, possède une étude de 35 ans sur l’évolution de la banquise de l’arctique.

Grâce à cette étude de janvier 1984 à juillet 2019, la NASA publie une animation sur la base de ses données satellites de la fonte des glaces en Arctique.

Alors que la banquise arctique atteint habituellement trois à quatre mètres d’épaisseur, elle n’en fait plus que deux aujourd’hui.

De plus la surface de sa glace pérenne se réduit de plus en plus au vu des clichés.

D’autres observations furent également réalisées avec le satellite d’observation de la Terre de l’Esa lancé en 2011 (CryoSat-2).

Cela a permis de tracer la première carte dynamique de l’épaisseur de la banquise arctique.

Le projet Oceans Melting Greenland de la NASA doit prévoir l’élévation globale du niveau de la mer. Il se sert d’un cartographe topographique aéroporté.

Pour cela il se sert d’un radar pour scanner et mesurer la calotte glaciaire.

Le travail de la NASA, et les autres observations aériennes, permettent d’établir ainsi clairement la disparition progressive de la banquise arctique.

Ce qui confirme les observations déjà faites sur le terrain.

Températures sidérantes

Dans la région du Svalbard (entre le pôle nord et la Norvège) les températures augmentent.

Elkes sont de 10 °C au-dessus des normales saisonnières.

Et cela pendant de longues périodes.

En juin 2020, la station météo de la ville de Verkhoïansk enregistra un record d’amplitude thermique.

Dans cette région de Russie, un des lieux les plus froids de la Terre, la température fut de 38°C.

Globalement les deux pôles de la planète se réchauffent plus vite que le reste de la planète avec ses 1,1°C de moyenne en plus.

Ainsi en 2022, la fonte de la banquise arctique débuta de façon précoce dès le mois de mars.

En conséquence la superficie de la banquise s’est réduite à 7 183 808km² au 25 juillet 2022.

Visuellement cette fonte est visible en mer de Barents, en mer de Kara et en mer de Laptev.

Incendies dévastateurs

A ces températures équatoriales s’ajoute un autre phénomène aussi sidérant.

Des multiples départs de feux en Sibérie en raison des températures records.

La toundra verdit avec des températures de plus 1,9 °C  en moyenne.

La Sibérie connaît ainsi des temperatures en hausse de 3 à 5 °C au-dessus des normales.

On y estime la surface des zones brûlées à plus de neuf millions d’hectares.

Le programme d’observation Copernicus de l’Union Européenne, estime que ces feux ont rejeté 145 millions de tonnes de CO2 en juillet 2020.

Mer artictique navigable

Le réchauffement climatique provoque aussi un phénomène de fonte de la calotte glaciaire du Groenland ce qui libèrent des glaces les côtes maritimes situées à son ouest.

C’est d’ailleurs le cas aussi des côtes sibériennes.

La calotte glaciaire du Groenland contient 10 % de l’eau douce du monde sous la forme d’eau gelée.

La navigation maritime devient ainsi totalement libres de glaces dans cette région avec la disparition de la glace de mer.

La fonte des glaces de la calotte polaire Arctique ouvre donc de nouvelles voies maritimes plus pratiques pour le commerce.

L’emprunt de ces routes plus courtes aura un impact sur le volume du trafic maritime.

En effet, moins de temps signifie moins de carburant et donc moins de carbone et de pollution.

Par contre, ce seul point positif ne doit pas faire oublier la modification de l’environnement.

Ce réchauffement impacte des espèces comme les baleines boréales, le krill et les oiseaux marins par exemple.

Océans en danger

Le réchauffement climatique produit des modifications dans le fonctionnement globale de la masse de l’atmosphère.

Et cela au-delà des variations naturelles ; anticyclone des Açores à forte pression atmosphérique et dépression d’Islande (oscillation nord-atlantique),

C’est le cas plus particulièrement avec cette fonte des neiges et des glaces qui provoque une hausse de température de l’océan.

La neige et la glace ne réfléchissant plus le rayonnement solaire celui-ci est directement absorbé par la terre et l’océan.

En conséquence la planète se réchauffe.

Et nous aussi tout comme le glacier Jakobshavn Isbræ qui baigne dans l’eau chaude.

Article : P. du Chélas

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