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Blockchain, bitcoin et logistique

Quel est le rapport entre blockchain, bitcoin et logistique ?

Très simple ; la donnée informatique.

Pour comprendre, la blockchain est une technologie informatique.

C’est un système informatique de sécurisation et de transmission de la donnée.

Le terme blockchain signifie « chaîne de blocs ».

Le secret de ce bloc, c’est la sécurité.

En effet, une blockchain permet de mettre en place un processus de vérification et d’authentification des informations. Et surtout d’avoir une traçabilité des éléments.

Blockchain, bitcoin et logistique au service de la sécurité.

Bitcoin et naissance du blockchain

Le bitcoin naît le 31 octobre 2008 grâce à un individu dont on ne connaît que le pseudonyme ; Satoshi Nakamoto.

Il prend naissance en tant que protocole blockchain et devient ainsi une cryptomonnaie transparente et sécurisée.

C’est l’essor de la cryptomonnaie avec le bitcoin qui livre au grand public l’existence de la blockchain.

La raison en est simple ; par nature le blockchain est un registre informatique contenant des données empilables et pouvant être horodatées.

Chacune s’incrémente automatiquement ou manuellement.

Par contre aucune des données circulantes ne peut être effacée ou modifiée.

Grâce à sa structure, la blockchain sécurise ainsi les informations qu’elle échange avec une garantie d’authentification.

Le système (dit de consensus) permet de garantir la synchronisation entre tous les nœuds du réseau et l’authenticité des données.

Le mécanisme de consensus peut différer selon la preuve ; preuve d’enjeu, preuve d’enjeu déléguée, preuve d’importance ou de travail.

Sécurité de la blockchain

Outre le mécanisme de consensus, la sécurité des informations sur le réseau est garantie avec un système dit de hachage.

Le hachage transforme une donnée (un input) en une suite fixe d’éléments alphanumériques qui prend le nom de output.

Autrement dit, le hachage cryptographique génère une chaîne de caractères de longueur fixe grâce à des fonctions mathématiques (algorithmes de hachage).

Cela transforme une chaîne de caractères de longueur indifférente en une chaîne de longueur fixe de 256 bits ; cela fait 64 caractères en notation hexadécimale complète.

Ainsi l’output ou digest est la valeur de hachage qui sert à identifier une donnée. Pour chaque input correspond un output.

Avec ce principe informatique aucune information ne peut transparaître que ce soit sur l’input ou output.

Le système de hachage crée donc un jumeau numérique soit une empreinte numérique de
la donnée initiale qui sera traçable.

Chaque opération de transfert requiert un hash qui génère un digest et chaque bloc crée un nouveau hash.

La blockchain est composée de blocs qui regroupent les hash effectués.

Chaque bloc crée un nouveau hash qui sera le premier hash du bloc suivant.

De ce fait la moindre modification est identifiable car elle modifie l’intégralité de la blockchain.

Cela rend visible toute tentative de fraude.

Blockchain et logistique

La Blockchain se révèle être un outil idéal pour des domaines avec des écosystèmes complexes où la protection des données est essentielle.

Ainsi la logistique fait partie de ces écosystèmes complexes dans lesquels interagissent de nombreux acteurs différents qui ne se font pas nécessairement confiance.

De plus c’est un secteur dans lequel la donnée doit être centrale mais pas sous l’impulsion d’un acteur central.

De plus la traçabilité est un facteur d’exigence exponentiellement pour le consommateur.

Et de plus en plus notamment dans l’alimentaire avec les nombreux scandales industriels et réglementaires.

Dans ce domaine le partage d’informations est difficile sinon impossible.

En effet aucun des acteurs ne peut imposer son protocole de traçabilité et aucun ne veut assumer le coût de l’interopérabilité des systèmes d’informations.

La blockchain apparaît ainsi comme l’outil idoine pour fédérer l’ensemble de cet écosystème.

Grâce à la blockchain tous les évènements impactant un produit peuvent être inclus dans son empreinte numérique ; concept du produit, études, production, transformation, transport, entreposage, livraison, SAV, recyclage, déchetterie, etc…

De plus, et de par nature, la Blockchain a aussi vocation à stocker les preuves de l’existence de documents.

Le triptyque blockchain, bitcoin et logistique fut la base d’un nouveau concept pour le futur de l’informatique.

Avenir de la blockchain

Le point noir dans la conjoncture actuelle, c’est l’énergie nécessaire pour développer le blockchain et donc la production de carbone de la consommation électrique. .

Aussi des transformations s’imposeront pour rendre plus « vert » le blockchain et donc forcement s’intéresser à la consommation du numérique dans sa globalité.

Ce point sera d’autant plus impactant si les États veulent s’approprier la technologie.

L’idée progresse et la la Banque mondiale propose déjà un cadre de conception et de mise en œuvre à trois niveaux pour éviter tout problème entre la technologie et son utilisation.

A titre d’exemple, l’Estonie utilise le blockchain pour renforcer l’intégrité de ses systèmes d’imposition et d’enregistrement des entreprises.

Et également pour la gestion de ses dossiers médicaux électroniques.

De même, l’Angleterre suit la distribution des aides sociales dans le pays avec la technologie blockchain.

Le développement des NFT laisse entrevoir d’autres utilisations dans lesquelles la confiance et la preuve sont indispensables.

Au final, l’outil nécessaire pour la transformation énergétique et écologique pourrait s’avérer être le blockchain ; gestion des organisations plus pertinentes et amélioration de la qualité de vie.

En effet l’avenir de nos sociétés est probablement un monde sans intermédiaires.

Hormis le bitcoin qui reste un outil dangereux à utiliser au regard des risques financiers, la blockchain et la logistique sont des domaines d’avenir.

Surtout dans notre monde hyper connecté.

Article : P. du Chélas

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