Boues rouges italiennes et Montedison
Qui se souvient encore des boues rouges italiennes en méditerranée et de Montedison ?
Il s’agit d’ne pollution industrielle ayant eu lieu dans le golfe de Gênes en mai 1972.
La société italienne Montedison, installée près de Livourne, rejeta quotidiennement 2 à 3000 tonnes de ses déchets.
La société italienne Montedison, installée près de Livourne, rejetait quotidiennement 2 à 3000 tonnes de ses déchets.
Il ne s’agissait pas d’alumine (comme à Gardanne) mais de vanadium et de dioxyde de titane.
A l’origine, les autorités italiennes avaient prolongé le 4 février 1972 l’autorisation accordée à la société Montedison de déverser ses effluents chimiques (des boues rouges) en Méditerranée.
Le problème est que les autorités italiennes n’en avait pas fait état officiellement et notamment pas à la France.
C’est ainsi que la direction de l’usine Montedison (à Scarlino) reçu le 3 février une lettre signée du » Groupe de survie pour la défense de l’écologie « .
Selon le courrier, son établissement allait « sauter ».
En effet, un bateau italien de transport de déchets serait plastiqué.
Ensuite, une grande manifestation se déroula en février 1973 au cours de laquelle on molesta même le sous-préfet de Bastia.
Finalement, en avril 1974, les responsables de la société seront condamnés au procès de Livourne.
De même, ils le seront aussi en 1976 à Bastia, suite à la mission d’enquête Jeanne.
Par contre l’affaire contre la société Montedison ne connaîtra son épilogue qu’en 1985.
Cette affaire des boues rouges en Corse a pour la première fois sur le plan juridique posé la question des dommages écologiques dans une affaire de pollution
Article : P. du Chélas
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Photo : uihere.com