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Carbone, forêt et foresterie

Carbone, forêt et foresterie : nos forêts souffrent de la chaleur.

Surtout des hausses de chaleur et des sautes d’humeur du climat.

Le comble c’est qu’elle joue un rôle déterminant dans la régulation du climat ; carbone, forêt et foresterie sont peut-être le trio gagnant.

Dans la biosphère, les forêts piègent le dioxyde de carbone (CO2) et le stockent.

Et cela notamment grâce aux plantes et arbres.

Ainsi un arbre stocke à lui seul entre 20 et 35 kg de CO2 par an.

Par contre, toutes les forêts ne procèdent pas au  » piégeage du carbone  » avec la même efficacité.

Principe de la photosynthèse

Avec la photosynthèse, le bois et la végétation convertissent le dioxyde de carbone (CO2) en carbone (C).

La mécanique est simple grâce à la nature.

Les racines absorbent l’eau et les sels minéraux dans la terre et cette combinaison fabrique la sève brute de la plante.

Ensuite la sève monte jusqu’aux feuilles qui absorbent la lumière du soleil et le dioxyde de carbone.

C’est à ce stade que se produit le processus :  les feuilles rejettent de l’oxygène et transforment l’eau et le CO2 en glucose.

C’est de ce glucose dont il se nourrit que l’arbre tire son énergie. 

Foresterie et proforestation

En matière de forêt, la nature en développe de différentes natures selon ses propres règles.

Dans la norme juridique, il existe une catégorie que l’on nomme Land use, land-use change and forestry soit LULUCF.

En bon Canadien, cela veut dire Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et Foresterie.

Dans la catégorie de ces LULUCF, on intègre aussi les terres qui sont historiquement des forêts et les terres converties.

En corollaire, la proforestation est une technique selon laquelle on laisse la forêt se développer sans aucune activité humaine jusqu’à son plein potentiel.

On s’approche donc alors du rewilding.

L’objectif de cette technique est de séquestrer le maximum de dioxyde de carbone (CO2) qui contribue au gaz à effet de serre (GES).

Régulation de l’activité forestière

Quand on diminue au maximum l’exploitation forestière, on peut également tendre à rétablir le bilan carbone d’une zone.

Il suffit d’ailleurs de simplement réduire cette activité.

Ainsi plutôt que de rechercher la carboneutralité (zéro émission) avec les activités humaines, il faut réfléchir à mieux gérer les espaces.

En effet, tous les États cherchent à réduire drastiquement leurs émissions de GES sans réfléchir à une régulation.

En effet, il est possible de compenser les GES avec des mesures permettant d’absorber et de stocker du CO2 produit.

Il faut juste chercher à s’approcher du zéro carbone et compenser ensuite avec une gestion intelligente des terres forestières.

Les terres forestières sont un outil permettant d’agir dans ce sens tout comme les océans d’ailleurs.

Il faut combiner une gestion durable des terres forestières avec la proforestation et imposer aussi une restriction forte des activités humaines sur des aires protégées.

Les Terres forestières représente le plus grand puits de carbone.

Forêt ou terres forestières

La croissance naturelle d’une forêt stocke une énorme quantité de CO2 qui peut compenser directement une partie des émissions résultant des énergies fossiles.

C’est réalisable à l’échelle d’un pays.

Avec les LULUCF, il est aussi possible de maîtriser la partie que l’on appelle changement d’affectation de terres.

Pour nous aider, la Nature développe d’ailleurs depuis des milliards d’années une machine pour absorber le CO2 : l’arbre.

Il faut que l’on développe l’utilisation intelligente (durable) des arbres et des forêts.

Commençons par éviter la déforestation à outrance, freiner la désertification et ralentir notre consommation.

Par contre, ce qui est déterminant c’est le type de forêt pouvant stocker le plus de carbone.

Diversité ou espèces

Les meilleurs forêts et les régions forestières les plus productives sont les forêts équatoriales et tropicales humides. Et certaines forêts tempérées.

Ce sont des forets qui ne possèdent pas une grande diversité d’espèces mais elles en développent en abondance.

Grâce à l’Université de Genève (UNIGE), au Professeur Markus Stoffel et à une équipe de chercheurs internationale, on sait maintenant qu’un grand nombre d’espèces ne fournit pas le meilleur stockage de carbone dans les forêts.

Avec à leur étude sur les forêts des cinq continents, il apparait que dans les régions les plus froides et les plus sèches, c’est l’abondance qui favorise la productivité.

Avec cette étude, de nombreuses clefs éclaircissent le fonction des puits de carbone.

On peut utiliser ces connaissances des forêts pour stocker un maximum de carbone et tenter d’approcher les objectifs climatiques internationaux.

Par contre, le stress climatique dans les forêts les plus productives peut faire disparaître le rôle important de la biodiversité dans la lutte contre le changement climatique.

Carbone, forêt et foresterie : il est urgent de planter des arbres…

Article : P. du Chélas



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