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CLIMATÉCO - CONSEILSRÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUETENDANCES

Catastrophes naturelles et Climat

On parle de catastrophes naturelles quand des événements d’origines naturelles, souvent en lien avec le climat, provoquent d’importants bouleversements.

On considère ainsi qu’un événement naturel est une catastrophe en raison de son intensité d’une part et de son caractère anormal d’autre part.

Par contre aucun de ces événements n’est surnaturel car ils découlent tous du fonctionnement global de la planète.

C’est la présence de l’homme qui donne un regard particulier aux avalanches, aux inondations, aux tremblement de terre, etc…

A l’inverse, ce qui varie vraiment ce sont les fréquence de ces catastrophes naturelles.

Ces fréquences remettent en cause notamment la viabilité des zones d’habitats pour toutes les espèces vivantes.

La question se pose alors de savoir s’il existe un lien entre le climat, le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles.

Plus concrètement qu’en est-il de ces bouleversements de l’environnement terrestre.

Une réelle augmentation

Selon Swiss Re, et au cours des 10 dernières années, le coût des catastrophes naturelles dans le monde a été multiplié par 8,8.

Le montant de leurs dégâts sur l’économie est de plus de 200 milliards de dollars chaque année.

Sur une courte échelle de temps, on recense 3 500 catastrophes naturelles entre 2000 et 2009.

En comparaison, sur une même durée, de 1970 à 1979 on n’en comptait alors que 711.

De même, entre 2000 et 2019, le Bureau des Nations Unies pour la Réduction des Risques de Catastrophes (UNDRR) comptabilisa 7 348 catastrophes naturelles.

Par contre de 1980 à 1999, il n’en enregistra que la moitié.

Sur une durée plus longue de 1970 à 2019, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMN) comptabilise 11 072 catastrophes.

Qu’elles soient d’origines climatiques, météorologiques et hydrologiques.

Nature et intensité

L’une des catastrophes naturelles les plus emblématiques reste celle du tsunami de 2004 qui frappa l’Asie du Sud-Est.

Sa survenance fut tout aussi surprenante que son intensité en cumulant plusieurs événements naturels.

La catastrophe débuta sous la mer avec un tremblement de Terre au large de l’île indonésienne de Sumatra.

Ce tremblement de Terre avait une magnitude de 9,3 sur l’échelle de Richter.

Ce qui en fait la troisième magnitude la plus forte enregistrée dans le monde.

La résonance de ce tremblement de Terre engendra des vagues de 30 mètres de hauteur par endroits.

Ces vagues atteignirent ensuite plusieurs autres pays : Malaisie, Sri-Lanka, Thaïlande, l’Inde…

Le bilan humain fut alors au moins de 220 000 morts. 

A ce sujet, l’Organisation Météorologique Mondiale (WMO) tient aussi le bilan des conséquences humaines des catastrophes : plus de deux millions de morts.

Parmi les plus probantes, on dénombre ainsi :

  • 650 000 morts avec les sécheresses
  • 577 232 morts avec les tempêtes
  • 58 700 morts avec les inondations
  • 55 736 morts en raison de températures extrêmes
En France, pour la période 2001 à 2020, on enregestriste 30 824 victimes de catastrophes naturelles.

La France connaît surtout inondations, des tempêtes et des mouvements de terrain.

Par contre, ce chiffre important de victimes françaises résulte surtout de la canicule de 2003 qui causa la mort de 19 490 personnes.

Localisation des catastrophes

De 2010 à 2019, les pays les plus touchés furent notamment les États-Unis avec 457 catastrophes naturelles et la Chine avec 424.

Ensuite, les autres pays les plus exposés sont Puerto Rico, Myanmar, Haïti, les Philippines, Mozambique, Bahamas, Bangladesh, Pakistan, Thaïlande, et Népal.

Ce type de recensement résulte nécessairement des bilans humains et matériaux des catastrophes.

Cela induit de facto la caractéristique des lieux d’implantations des populations.

La corrélation existe en effet avec les zones à risques mais aussi avec les zones naturelles modifiées que ce soit par la déforestation ou l’urbanisation.

Pour ces derniers cas, l’empreinte de l’activité humaine est d’ailleurs probante avec une perte de la biodiversité réelle.

En ce qui concerne le réchauffement climatique (sécheresse ou canicule), et en dehors des mégafeux, ce phénomène accentue l’intensité des événements et leurs fréquences.

Ce constat résulte notamment des études de l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL) qui décortique un événement au regard des influences du climat sur son intensité.

Le lien est tel que cela vaut aussi pour les périodes de gel dont le rôle de régulation est amoindri par le réchauffement.

Prédire le temps qu’il fera sera bientôt aussi difficile que de prédire l’avenir.

Pourtant les deux vont se rejoindre avec le phénomène de réchauffement du climat, ses fluctuations et les catastrophes naturelles.

Article : P. du Chélas



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