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CONVENTIONS & TRAITESDÉVELOPPEMENT & DURABLEDROIT

Conférence de Johannesburg de 2002 sur le développement durable

La Conférence de Johannesburg de 2002 succéda au Sommet mondial sur le développement durable.

Ce sommet se déroula ainsi du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg en Afrique du Sud.

Ce Sommet de 2002 sur le développement durable porte aussi le nom de « Sommet de la Terre ».

Mais on le nomme aussi de « Sommet de Johannesburg ».

De même, la Conférence de Johannesburg porte aussi le surnom de « Rio + 10 ».

Elle intervient en effet dix ans après le Sommet de Rio.

Son orientation fut bien le développement durable.

Ainsi, il jeta les bases d’un modèle de développement durable qui forge encore le cap 20 ans après.

Portée et contexte du Sommet

Des grands principes relatifs au rôle du droit et au développement durable découlent notamment de cette conférence.

Ces principes vont en direction d’un plan d’action dans les domaines de la pauvreté et de la consommation.

Mais aussi des Droits de l’Homme et de la globalisation.

Ainsi, ce Sommet mondial du développement durable (SMDD ou WSSD) représente une étape significative dans la construction de la gouvernance internationale du développement durable.

De plus à l’époque, le Sommet de Johannesburg se tient dans un contexte difficiles pour les institutions internationales.

En effet, celles-ci connaissent une remise en cause de leur légitimité et de leur efficacité.

Un an après les attentats du 11 septembre à New York et de Washington, sur la planète, huit cent millions de personnes souffraient de la faim.

De même, 1,3 milliard de personnes n’accédaient pas à l’eau potable.

En plus 3 milliards ne bénéficiaient pas de services de soin.

Les institutions se voyaient alors reprocher de soutenir une mondialisation sans contrôle et celles des Nations unies d’être inefficaces.

Les grands principes

A l’issue de la conférence, la communauté internationale adopta à la fois la Déclaration de Johannesburg et le Plan d’application de Johannesburg.

L’orientation des grands principes du Sommet et de la Conférence reflètent les problématiques et les constats de l’époque ;

  • Une perte de biodiversité qui se caractérisait par une destruction des écosystèmes et une perte des pratiques agricoles.
  • Une disparition des écosystèmes, des espèces, des ressources naturelles et du stock mondial de diversité génétique résultant alors de nombreux secteurs d’activité.

Biodiversité :

  • Inverser la tendance d’appauvrissement et de disparition de la faune et de la flore.
  • Enrayer la pêche illégale et non-viable
  • Enrayer les activités de déboisement et accompagner les acteurs à faire la transition vers d’autres modes de subsistance plus viables à terme.

Eau :

  • Réduire le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable de moitié d’ici 2050
  • Réduire le taux des maladies causées par l’insalubrité de l’eau
  • Développer une consommation rationnelle en améliorant la gestion des bassins versants

Énergie :

  • Développer l’accès à des ressources énergétiques non – polluantes et économiques
  • Développer l’utilisation des énergies vertes et les rendements énergétiques
  • supprimer les incitations fiscales et les subventions à l’énergie qui empêchent de concevoir et de développer de nouvelles solutions

Santé :

  • Réduire les déchets et prévenir l’utilisation de certaines substances chimiques pour un environnement plus sain
  • Développer la recherche et le développement sur les maladies des pauvres pour mieux agir

Commerce :

  • l’objectif pour le commerce est de supprimer les subventions agricoles des pays du Nord sauf pour les États-Unis et l’Europe.

Agriculture :

  • Augmenter la productivité agricole et ralentir la déforestation
  • Maintenir les prairies et les zones humides
  • Développer recherche et le développement dans le domaine agricole

Au final, la Conférence de Johannesburg de 2002 représentent une rupture de la perception des enjeux collectifs par la communauté internationale.

Ainsi, et dès 2003, le Conseil Européen établit des priorités pour les axes de son action.

Son schéma se dessine autour de la promotion du commerce durable. Mais aussi avec la poursuite des initiatives déjà lancées par l’Union.

La volonté de l’Union portent alors sur l’énergie ainsi que sur la gestion durable des ressources naturelles et des modes de consommation et de production.

Article : P. du Chélas

Conférence de Stockholm 1972

Démocratie environnementale et information

Conférence de Rio 2012, Le Monde que nous voulons

Droit à l’environnement

Conférence d’Aalborg sur les Villes Durables Européennes

Convention sur la diversité biologique (CDB) 1992

Newsletter Green Hired

Convention d’Aarhus / UICN / AI Act


La Conférence de Johannesburg de 2002 constitue une réelle étape significative de la construction de la gouvernance internationale du développement durable.



Photo : pixabay.com

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