Convention Mondiale de la Nature de 1982
Le 28 octobre 1982, l’Assemblée générale des Nations Unies tient sa Convention Mondiale de la Nature à New York.
L’Assemblée adopta à la suite de la Convention, la Charte Mondiale de la Nature.
Elle se compose ainsi de 24 articles (Résolution 37/7).
Cette Charte mondiale est notamment une déclaration de principes écologiques et éthiques.
Elle consacre particulièrement l’importance de la protection de la nature et des écosystèmes pour la survie de l’humanité.
L’ONU la proclama d’ailleurs 10 ans après la conférence de Stockholm.
Et également 10 ans avant la conférence de Rio.
Émergence de futurs principes
Ainsi la charte, sans portée juridique, est donc une déclaration de principes éthiques et écologiques.
Par contre son texte est novateur et fondamental.
Elle a en effet pour objectif de faire reconnaître l’interdépendance entre développement et environnement.
Et aussi d’inciter les pays à préserver leur biodiversité et les écosystèmes :
- principes pour le respect de la nature et des écosystèmes (art. 1 à 5)
- principes visant à assurer l’intégration de la conservation de la nature dans le développement socio-économique (art. 6 à 13)
La Charte énonce clairement que la civilisation a ses racines dans la nature et elle introduit aussi la notion d’urgence.
Le texte de la charte introduit aussi les enjeux de la préservation de la nature à l’échelle internationale.
Il pose également la notion de la conservation des habitats naturels.
Au final la Convention Mondiale de la Nature de 1982 prône un développement durable conjointement à une responsabilité partagée des États.
Elle intervient 10 ans après la conférence de Stockholm et 10 ans avant la conférence de Rio.
L’esprit de cette charte de 1982, est que tout acte de l’homme qui affecte la nature doit être guidé et jugé.
Volonté historique
Historiquement, il existe une première convention internationale de protection des espèces sauvages datant du 19 mars 1902.
Elle regroupa au total 9 pays qui la signèrent à Paris.
Il s’agit de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, l’Espagne, la Grèce, la Suisse, le Luxembourg, le Portugal, la Suède et la Principauté de Monaco.
Cette convention portait sur la protection des oiseaux utiles pour l’agriculture.
Il s’agissait surtout des oiseaux insectivores, des rapaces nocturnes et des passereaux.
La Charte de 1982 quant à elle aura une forte influence sur les Conventions suivantes de 1992 et 2002.
Article : P. du Chélas
Le préjudice écologique
Droit à l’environnement
Pollution de l’environnement
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Protocole de Kyoto et COP 3
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