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COP et CO2 : mission impossible

16/01/202321/02/2023 Sremski

Diminuer le CO2 et le réchauffement climatique sera une mission impossible avec une COP.

La COP 27, outre la léthargie habituelle des COP, sera celle qui posera enfin un constat.

Non pas que l’idée soit vouée à l’échec mais elle est impossible en raison de la manière dont la synergie fut organisée.

Ce n’est pas non plus d’ailleurs en raison de multiples critères, techniques ou non, mais en raison tout simplement d’intérêts contradictoires.

Le brouillard de la responsabilité nord – sud de la COP 27 cache en réalité une politique mondiale impossible à mettre en œuvre.

Mais pouvait-il en être autrement dans un monde suicidaire.

La nature n’aimant pas le vide, le dogmatisme écologique ne pouvait que s’engouffrer dans ce vide.

Responsabilité

La population mondiale n’est absolument pas responsable du réchauffement climatique tout comme de la crise énergétique.

Sinon il faut condamner par contumace le premier conducteur de la première locomotive à vapeur.

D’ailleurs si les 8 milliards d’êtres humains sur Terre l’avaient été, le modéle de notre économie capitaliste actuel n’aurait pas survécu longtemps.

En fait, ce n’est pas tant le capitalisme qui pose problème dans l’environnement mais la succession de mauvais choix politiques récurrents.

L’anathème semble séduisant dit confortablement assis aujourd’hui mais n’était-ce pas là le destin d’une humanité grouillante.

On dit de la guerre que des gens qui ne se connaissent pas s’entretuent pour des gens qui eux se connaissent.

En économie c’est pareil. Des gens qui ne se connaissent pas s’épuisent à enrichir des gens qui eux se connaissent bien.

Ça s’appelle d’ailleurs l’entre-soi.

Mais où se trouvaient alors les élus du peuple ?

Plus ou moins

De la même manière, la France se fait forte de démontrer qu’elle n’emet que 1 % des émissions de CO2 mondial.

On peut se demander alors pourquoi les français doivent être responsable du reste et réduire encore plus.

Et on peut que s’interroger sur la culpabilisation récurrente également qui va bientôt ériger le CO2 en délit pour chaque individus.

Surtout que les plus gros pollueurs eux ne bougent pas d’un iota : respectivement 29 % des émissions mondiales pour la Chine et 14 % pour les États-Unis.

Et d’autre part, comme la Terre tourne, les GES ne s’arrêtent pas aux frontières.

Les français ne sont donc pas plus responsables que leurs voisins ou les autres citoyens du monde.

A ce sujet, les fumeuses COP se suivent et se ressemblent notamment depuis les accords de Paris.

Depuis la COP 1 de Berlin en 1995, il aura fallu attendre 2021 pour qu’une multinationale soit responsable de ses activités à l’origine de changements climatiques dévastateurs.

Il s’agit de la société Shell (entreprise pétrolière Royal Dutch Shell) condamnée pour ses activités destructrices par un juge de première instance du Tribunal néerlandais de La Haye.

Cela nous démontre qu’il n’y pas de juge dans le monde à part à La Haye.

Enfin, et s’agissant de l’illustre Protocole de Kyoto, il faut se souvenir que toutes les nations pouvaient le signer sans être obligées de le ratifier.

L’idée était alors réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre. Sans contraintes.

C’était en 1997 lors de la COP 3.

L’important était alors de poser sur la photo.

COP et CO2 ne pouvait être qu’une mission impossible pour lutter contre le réchauffement climatique.

Article : P. du Chélas