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ALIMENTATIONINGRÉDIENTSSANTÉ & BIEN ÊTRE

Dates de péremption des aliments

Peux-t-on mourir en ne respectant pas les dates de péremption ?

Pas vraiment, mais on s’expose à des toxi-infections alimentaires.

D’où l’utilité des étiquettes (qui indiquent aussi la nature des ingrédients).

Il existe ainsi deux types de dates de péremption et une troisième qui en remplace une autre.

C’est juste une affaire d’acronymes

Les dates de péremption figurent en effet sur la majorité des aliments vendus en France.

Indications réglementaires

Les DLC ou les DDM sont déterminées par une réglementation.

Par contre c’est le fabricant qui les fixe avec des tests et des analyses microbiologiques.

Cette information se soumet notamment à des obligations légales.

Les étiquettes doivent ainsi mentionner les conditions spécifiques de conservation du produit et la date jusqu’à laquelle il préserve ses propriétés particulières.

Quand l’emballage de protection du produit est ouvert, la DLC ou la DDM perdent alors leur utilité.

Le problème pour le consommateur par contre, c’est que ce sont des grands spécialistes de cette matière qui ont mis en place deux types de mentions sur les étiquettes alimentaires.

Soit disant pour la satisfaction client :

  • Date Limite de Consommation (DLC)
  • Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO)
  • La Date de Durabilitte Minimale (DDM)

Aliments et vigilance

Les aliments demandent une vigilance notamment quand ils sont périmés.

C’est le cas en particulier de la charcuterie (tranches de jambon), les conserves abîmées (bombées), les fromages (non pasteurisés), les œufs, les plats cuisinés (avec sauces et des crèmes), le poisson, la viande rouge (hachée), et les volailles.

Ce sont les plus dangereux de ceux entrant dans nos habitudes alimentaires.

La règle est qu’en cas de dépassement de la date limite de consommation (DLC), le produit est impropre à la consommation.

Les conséquence sont rapides en fonction de la bactérie : diarrhée, fièvre, et vomissements ainsi que listériose et botulisme.

En général dans l’heure qui suit le repas et au maximum dans les 48 heures.

Le botulisme est une infection sérieuse.

Il peut se contracter avec des conserves abimées.

Dans un tel cas, la toxine botulique peut infecter le produit.

Le botulisme alimentaire peut entraîner des troubles graves comme la paralysie et la mort.

Plusieurs bactéries différentes peuvent être responsables de la diarrhée comme les salmonelles et aussi certains staphylocoques dorés.

Dans un tel cas, il s’agit d’une intoxication alimentaire.

Et il faut consulter dans les cas de forte intensité ou de terrains fragiles.

Il faut avoir à l’esprit que les modalités de conservation des aliments influent fortement sur les risques bactériens également.

A ce sujet, pensez aux bonbons de vos enfants.

Eux aussi ne doivent pas être consommés longtemps après l’achat.

Les friandises périmées peuvent aussi développer des microbes.

C’est la cas notamment avec le chocolat avarié qui peut présenter un risque salmonellose.

Décryptage des dates

Si votre produit comporte une DDM avec le mois et l’année limite de consommation dans ce cas le produit peut encore être consommé jusqu’à 18 mois après la date.

Dans ce cas l’indication est : À consommer de préférence avant le : 06/2023 

Vous pouvez malgré tout le goûter pour vérifier sa teneur.

Dans le cas d’une DDM indiquant le jour, le mois et l’année limite de consommation, votre produit peut se consommer sans risque jusqu‘à 3 mois après la date.

L’indication est sous la forme : À consommer de préférence avant le 16/06/2023

Pour les produits dont la DDM ne comporte que l’année de consommation, le produit peut encore se consommer 18 mois après la date indiquée.

L’indication sur le produit est : À consommer de préférence avant le : 2023.

Par contre, pour les DLC, la prescription est impérative puisqu’il s’agit d’une date limite de consommation.

Toutefois si vous commettez une erreur de 24h00, il vous suffit là aussi de goûter préalablement votre produit pour vérifier son goût.

Dans tous les cas, il vous faut bien regardez l’aspect de votre produit, le sentir et le goûte.

Si vous avez un dégoût en vous approchant du produit, faites confiance à vos sens car c’est une protection naturelle qui vous met alerte.

Une attention particulière doit être portée sur le jambon en raison des risques de mauvaise conservation avec les nitrites.

Article : P. du Chélas


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