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Disparition de la flore et climat

La disparition de la flore et le dérèglement du climat sont deux menaces pour notre sécurité alimentaire.

A cause du déclin des insectes, les plantes perdent leurs indispensables pollinisateurs.

Elles perdent aussi leurs capacités d’adaptation aux changements climatiques.

De facto on va assister à une disparition de la flore.

Mais il s’agit surtout d’une menace pour toute les espèces vivantes sur cette planète et notamment les insectes.

Le fameux réchauffement climatique des fameuses et froides COP est déjà à l’œuvre.

En effet, il modifie déjà la dispersion de graines à l’échelle de la planète.

Le risque de disparition est ainsi réel pour beaucoup d’espèces végétales faute de vent par exemple.

Le respectable Royal Botanic Gardens de Kew évalue à 40 % le volume des espèces végétales menacées d’extinction.

Changements de climats et stress

Le réchauffement du climat est en cours et la disparition de la flore aussi.

Et à tout le moins, des changements de climats existent déjà dans certaines zones avec notamment des répercussions visibles.

La moins visible de ces répercussions, c’est le stress que provoque le changement de climat sur la flore et les plantes.

Le mécanisme de ce stress qui nuit au développement des végétaux est bien connu.

On le classe en deux catégories : stress biotique et stress abiotique.

Le stress biotique résulte d’organismes vivants ainsi que de ravageurs comme les insectes par exemple.

Cela se traduit par des maladies avec l’action d’adventices, par des bactéries et par des champignons

Par contre le stress abiotique résulte de phénomènes comme le changement de température avec le gel ou la chaleur.

Mais également en raison du vent, du manque d’eau, de la salinité ou de la carence nutritive des sols.

On l’ignore souvent mais l’intensité lumineuse provoque aussi des dérèglements.

Mécanismes de protection

Comme tout être vivants, les végétaux possèdent également des mécanismes de protection afin d’assurer leur survie.

En effet, une plante ne prend pas la fuite pour échapper à un prédateur ou aux mauvaises conditions environnementales.

Par contre elle possède des mécanismes de défense contre les fortes chaleurs en été et le froid glacial de l’hiver.

Grâce à leur surface foliaire et une cuticule épaisse sur leurs feuilles, les plantes possèdent une protection mécanique.

Les feuilles sont imperméables et la vapeur d’eau circule uniquement par les stomates.

Les stomates régulent la transpiration de la plante qui conserve ainsi un maximum d’eau.

Il en va de même pour les milieux très sec comme les déserts où les plantes développent des poils qui permettent de garder une atmosphère humide.

Astuces de reproduction

Classiquement, il s’agit d’une reproduction asexuée avec la propagation faite par multiplication végétative (de n’importe quelle partie du végétal)..

Mais il existe aussi une reproduction sexuée (semences) avec une dissémination des organes spécifiques comme les fruits, les graines et les spores.

Cette reproduction sexuée est ainsi faite par la fleur qui contient les organes reproducteurs soit le pollen.

Ainsi le pollen de la plante peut être transporté par le vent ou un insecte et même un animal pour rencontrer le stigmate d’une même espèce.

Déjections et tubes digestifs des animaux, plumes d’oiseaux et fourrure de mammifères sont autant de techniques à la disposition des plantes.

La forte hausse des températures fragilise l’écosystème végétal et les plantes réagissent différemment soit en s’adaptant soit en désertant une région.

Ainsi une plante peut s’élever en hauteur vers des montagnes ou parcourir des kilomètres pour coloniser une nouvelle zone.

Mais elles peuvent aussi en disparaître

Point d’étape

Le dernier Congrès Mondial de la Nature fut clair : plus de 70 plantes sauvages sur les 224 espèces végétales sauvages en lien avec des cultures sont sous la menace d’extinctions et la sécurité alimentaire mondiale en jeu.

On doit à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et ses partenaires, une étude précise sur le sujet.

Le nombre d’extinction de plantes est ainsi deux fois plus élevé que celui regroupant les amphibiens, les mammifères et les oiseaux.

En effet sur l’ensemble des espèces de plantes connues, plus de 40% sont menacées d’extinction et 8% sont quant à elles en danger critique (voir critères UICN).

Un problème en amenant un autre, le GIEC de la biodiversité alerte de son coté sur la disparition des pollinisateurs indispensables à la reproduction des plantes.

La disparition de la flore et le climat ne sont pas nos problèmes de demain.

Ce sont déjà nos problèmes…

Article : P. du Chélas

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