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Économie bleue et Blue Economy

Économie bleue et Blue Economy : la gestion durable des ressources, notamment marines, doit s’imposer aux États au risque de ne plus pouvoir nourrir l’humanité faute de céréales

Le confinement avec le coronavirus Covid 19 mit en évidence un principe cher à de multiples associations de protection de l’environnement.

Et cela depuis longtemps : moins de consommation, c’est en effet moins de pollution.

Cet épisode inédit de notre société avec le Covid bouleversa profondément notre vie sociétale.

Ainsi, le Covid 19 mis en évidence le principe de la Blue Economy (Economie Bleue) au premier temps de son concept.

Il vaut mieux éviter de créer des déchets et ne pas polluer.

Par contre l’Économie Bleue va plus loin aujourd’hui dans son concept.

Et cela avec comme postulat que chaque déchet produit doit être une richesse à exploiter.

La nature possède une consommation circulaire avec laquelle chaque déchet sert pour un autre être vivant.

Notre économie fondée sur le profit doit devenir circulaire et ne plus être linéaire.

Notre nature ; une génitrice oubliée

L’économie bleue et Blue Economy adoptent et développent le biomimétisme (imitation du vivant).

C’est l’art d’extraire la connaissance de la nature pour l’appliquer directement. Et cela dans les domaines de l’habitat, de la médecine et de la santé et même dans l’industrie.

L’Économie Bleue s’inscrit ainsi dans un axe de développement durable.

Soit une économie bleue comme la mer avec la Blue Economy.

Dans le schéma de la nature originelle, les écosystèmes sont imbriqués tout comme ce qui est vivant.

Les uns enrichissent les autres respectivement avec leurs déchets.

Ainsi depuis son époustouflant Big Bang, la nature s’enrichit des déchets de tous ses êtres vivants pour se développer.

Elle développe une colossale ingénierie de consommation circulaire exponentielle.

Rien se crée, tout se transforme.

En cela le déchet est une matière première nécessaire à la progression de la biosphère dans son ensemble.

Dans ce système le déchet ne se réduit pas à celui de notre société de consommation : à savoir un résidu inutile dont plus personne ne veut.

Dans la nature, le déchet est une ressource naturelle.

Il possède d’ailleurs un statut de matière première qui sert de manière indéfinie (ça dure depuis des millions d’années).

La philosophie biomimétique se grave ainsi dans le marbre avec une stratégie globale de développement responsable.

Système inter-connecté

Dans la nature chaque être vivant est connecté à un autre être vivant.

La nature pense. Tout ce que la nature produit à une finalité conceptuelle.

La nature ne pollue pas et ne s’autodétruit pas non plus contrairement à l’espèce humaine.

Elle se régénère et crée pour satisfaire ses besoins de développement.

Son credo est un principe d’économie et d’efficacité optimale.

Pour chaque situation, la nature possède sa fiche technique de process : tout a ainsi une place et aucun gâchis n’est fait.

Toutes les espèces vivantes sur terre bénéficient de cette gigantesque ingénierie qui permet à la nature de maîtriser sa durabilité.

Cette ingénierie va des strates de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

Il semble clair aujourd’hui que l’espèce humaine que la nature a pourtant elle-même créé, ne maîtrise plus rien : que ce soit sa matrice originelle, son propre développement et même sa raison d’être.

Économie bleue et Blue Economy comme la mer, on en rêve.

Avancées biomimétiques

Avec le biomimétisme, il ne suffit pas de copier des technologies de la nature.

Il faut au contraire réfléchir et s’inspirer des solutions qu’elle a inventé pour remodeler nos propres méthodes.

Il s’agit de s’inspirer aussi d’une philosophie de production n’ayant pas utilisée d’énergies fossiles.

Et n’ayant pas produits de déchets incompressibles.

Le concept du biomimétisme a fait ainsi l’objet d’études par l’Organisation internationale de normalisation (ISO).

Et aussi par l’Association française de normalisation (AFNOR) ce qui a permis d’en dégager des normes :

  • Norme ISO 18458 (relative à la terminologie et aux concepts et à la méthodologie)
  • La Norme ISO 18459 (optimisation biomimétique)
  • Norme XP X42-502 (biomimétique et éco-conception)

A titre d’exemple concret du concept, on peut notamment citer le geckskin.

C’est une surface adhésive inspirée par les pattes du gecko.

Ce sont des chercheurs de l’Université UMass Amherst (University of Massachusetts at Amherst) qui ont réfléchi à ce principe : comment le gecko (un squamates) adhère-t-il au plafond tête en bas ?

On le sait maintenant, c’est grâce à la force adhésive du physicien Van der Waals.

Soit une interaction électrique d’intensité faible ayant lieu à courtes distances entre des atomes ou des molécules et faisant aussi appel à la physique quantique.

De surcrot, Cette recherche a permis d’élaborer une nouvelle surface adhésive naturelle pour remplacer le simple ruban adhésif.

Après 20 ans de recherches, une bande d’adhésif GeckSkin de 40 cm2 collée sur une surface lisse verticale est capable de supporter 317 Kg.

Selon la définition de la Banque mondiale, l’économie bleue est « l’utilisation durable des ressources océaniques en faveur de la croissance économique, l’amélioration des revenus et des emplois, et la santé des écosystèmes océaniques »

Alors que l’économie Verte oblige à consommer des produits bios et sains et donc amplifie les inégalités, l’économie Bleue est un mélange d’économie circulaire et de biomimétisme.

Article : P. du Chélas

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