Écosystèmes marins menacés
Curieux, à Marseille, on (re) découvre des Écosystèmes marins menacés.
Il était temps. Des défenseurs de la nature le crient haut et fort depuis des années…
De longue date, la surpêche inquiète tous les acteurs quant à la pérennité de la flore et de la faune marine soit le sort de 250 000 espèces connues.
Mais il existe une menace plus séditieuse et dramatique qui tisse sa toile.
Les premières étapes
Cette menace est en effet pluri – forme et pèse sur tous les écosystèmes marins.
Après le péril des espèces décimées par les pêches intensives, une seconde étape débute au XX° siècle.
Elles résulte de l’accroissement de notre consommation gourmande.
Cette étape, c’est celle de la pollution de nos océans avec le plastique et autre hydrocarbures divers.
Insidieuse, cette pollution au plastique sera découverte en même temps que le 7° continent.
Mais trop tard.
Inconscience collective
Les nanoparticules sont maintenant partout dans nos mers et océans, cours d’eau, lacs et sûrement nos robinets.
Par contre les déchets pourtant visibles ne semblent pas attirer l’œil des vacanciers sur les plages.
La troisième étape est maintenant franchie avec le dérèglement climatique et le Co2.
Ce phénomène s’agrège à la première étape de l’épuisement des espèces déjà bien avancé.
Et en plus elle s’accélère avec les menaces invisibles comme l’acidification des océans par exemple.
Les pollutions conjuguées aux hausses de températures des mers, modifient durablement les habitats traditionnels des espèces marines.
Ces espèces doivent migrer pour survivre. Et elles n’ont pas d’autre choix en raison de leurs cosystèmes marins menacés.
Et elles n’ont pas d’autre choix en raison de leurs écosystèmes marins menacés.
On constate ainsi dans certains milieux océaniques l’apparition d’espèces envahissantes.
Ces espèces bouleversent les biotopes et les équilibres des espèces locales pour lesquelles elles sont invasives.
Cela, c’était la vision étriquée de l’environnement.
Maintenant, et plutôt qu’en terme d’habitat, il est grand temps de regarder les milieux marins autrement.
Il faut en effet les regarder comme des écosystèmes dont la multiplicité constitue un grand ensemble hydrographique de notre planète.
Cet ensemble avec ses lacs, rivières et zones humides est le plus gros moteur de fonctionnement de notre planète.
Si ce moteur se casse, tout notre équilibre planétaire sera en péril définitif.
Écosystèmes marins malades
Les océans sont un énorme réservoir de la biodiversité de la planète.
Ils représentent 90 % de l’espace habitable sur la planète pour au moins 250 000 espèces.
Ils fournissent la moitié de l’oxygène que nous respirons.
Il n’existe d’ailleurs pas un seul écosystème marin mais une multitude d’écosystèmes de tailles variables qui sont en interactions les uns les autres.
Chaque écosystème marin est en effet un système aquatique dans lequel une multitude d’organismes vivants interagissent entre eux.
C’est un biocénose avec des êtres vivants qui coexistent de manière organisée.
Et aussi par interactions dans un biotope avec des caractéristiques chimiques, géographiques et physiques déterminées.
C’est au sein de l’écosystème que l’on retrouvent les habitats des espèces.
Ces habitats varient et les espèces peuvent être associées ou dépendantes entres elles.
Cette biodiversité marine rend de multiples services que ce soit à la nature ou à l’homme.
Ainsi par exemple, les écosystèmes de mangroves sont des sources importantes de nourriture.
Elles nourrissent plus de 210 millions de personnes dans le monde.
Climat ou biodiversité
Depuis plus de 2 ans l’alerte climatique est devenue prioritaire.
Nos écosystèmes marins menacés sont des régulateurs biologiques et des régulateurs climatiques.
Les changements climatiques menacent les écosystèmes et leurs biodiversité ; que doit on faire ?
Selon le Commissariat général au développement durable (CGDD), en France, la protection de la biodiversité ne représente que 5 % des dépenses de protection de l’environnement (2018).
Sur les 51 milliards d’euros consacrés, 38 % servent pour la gestion des déchets et 26 % pour les eaux usées.
La gestion des espaces protégés, quant à elle, bénéficie de 623 millions d’euros.
Les pertes sèches des écosystèmes et des espèces vivantes sont déjà colossales.
Le choix est cornélien quand on connaît les effets dévastateurs des hausses de température du milieu marin notamment pour le corail.
L’alarme doit sonner pour l’état des systèmes naturels car le stade de la préservation sera bientôt dépassé.
L’ère critique de la sauvegarde en urgence approche.
Il nous faudra ainsi relire l’épisode de l’arche de Noé.
Notre logiciel doit aussi changer.
Choix cornélien
Pour résumer simplement la COP 15, une vingtaine d’objectifs doivent sauver les écosystèmes.
Les actions restent à l’identique comme la protecion des terres et des mers (30 %), la restauration des terres dégradées (30 %), la réduction de moitié les pesticides, etc …
Par contre, derrière ces grands principes environnementaux se déroule un spectacle financier qui frise la caricature.
En effet, tous les travaux et discussions s’axent sur une donation de 1000 milliards de dollars des États du nord au profit des États du sud.
La présidence chinoise de la COP 15 propose un compromis aux négociateurs : atteindre au moins 20 milliards de dollars d’aide annuelle des pays riches pour appliquer l’accord biodiversité.
Malheureusement il va nous falloir commencer à faire le bilan chiffré de ce qui peut encore être sauvé.
Article : P. du Chélas
Pollution biologique des Navires
La pollution sonore des mers et des océans
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Corail et massifs coralliens
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Alerte des scientifiques et vaccin contre le climat
Pollutions de la biosphère
Déforestation et impacts sur la biodiversité
Les efforts financiers réalisés pour lutter contre les effets du réchauffement climatique sont réels et concrets mais peu en faveur de la biodiversité.
Convention d’Aarhus / UICN / AI Act
Photo : Plan Bleu
