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Espèces Exotiques Envahissantes ou EEE

Les EEE sont sans rapport avec les DEEE car ce sigle désigne des espèces vivantes et signifie : Espèces Exotiques Envahissantes.

Le phénomène n’est pas nouveau. Il s’agit d’espèces introduites volontairement ou non par l’homme.

Ces espèces impactent les habitats, les écosystèmes et les espèces indigènes et natives.

C’est le cas depuis 40 ans du Tamia de Sibérie par exemple.

Ce petit écureuil regroupe tous les critères d’une espèce envahissante exogène.

Il fait l’objet d’une dispersion géographique et d’une introduction volontaire.

Et donc consécutivement à des activités humaines.

L’espèce est d’une origine très lointaine et il démontre une facile capacité à se reproduire en milieu naturel.

Et surtout il impacte son nouvel environnement.

Multiples origines des EEE

Actuellement on recense en Europe (UE) 12 000 espèces exotiques.

Parmi elles, 66 espèces exotiques sont des espèces exotiques invasives. A ce titre ces Espèces Exotiques Envahissantes sont interdites dans l’UE.

Ces espèces s’adaptent dans des zones terrestres, marines et dulcicoles.

En effet lorsque l’on évoque les espèces invasives il ne faut pas uniquement se focaliser sur la faune.

La flore est pleinement impactée également.

C’est le cas par exemple avec le Renouée du Japon (Fallopia japonica) originaire entre autre de Chine, du Japon et de la Corée.

En Belgique, sur 87 espèces invasives 43 figurent sur la liste de l’UE.

La Belgique est ainsi touchée par la Berce du Caucase (famille des ombellifères) dont chaque tige florifère produit plus de 20 000 graines.

Au raz du sol de la Wallonie, le rat musqué (ondatra zibethicus) et le ragondin (myocastor coypus) deviennent très inquiétants.

En lien avec la flore il ne faut pas non plus oublier le frelon asiatique et la coccinelle asiatique également invasifs.

Modalités d’introduction des EEE

Depuis des siècles, l’homme introduit des espèces animales et végétales en dehors de leur aire naturelle de distribution.

Mais une introduction volontaire par l’homme n’est pas la seule cause du phénomène.

L’introduction d’espèces peut être également involontaire.

A ce titre le commerce et le transport de marchandise est un cas d’école. En effet Le commerce maritime et fluvial est exponentiel.

Donc le volume de marchandises aussi ; le bois est un des vecteurs d’introduction de champignons exotiques impactant nos forêts européennes.

Le commerce de semences apporte également son lot de flore exotique.

Impacts des EEE sur les écosystèmes

Une espèce vivante exotique devient un agent de perturbation nuisible. Elle altère fortement le fonctionnement des écosystèmes natifs.

L’espèce exotique provoque aussi la disparition des espèces natives par hybridation, modification de la chaîne alimentaire, prédation, transmission de maladies, …

De même c’est le cas des tortues de Floride également à la mode dans les animaleries et rejetées en rivière par des acheteurs désabusés. Elles dévastent nos tortues européennes.

Dans la rubrique accident, on peut citer l’écrevisse de Louisiane.

Introduite pour l’élevage en Espagne, en France et en Italie, elle s’est évadée de ses bassins d’aquaculture pour rejoindre le milieu naturel.

Résultat, le Marais Poitevin voit disparaître son écrevisse à pattes blanches, native.

Article : P. du Chélas

La coccinelle Asiatique

Frelon asiatique contre frelon européen…

Punaise diabolique asiatique et invasive

Crabe asiatique en France

Disparition de la flore et climat

Pollution de l’environnement

Le papillon citron

Wombat et crottes carrées

Liste rouge de l’UICN

UICN : catégories et critères pour la Liste rouge

Liste rouge des espèces en France



A chaque fois qu’une espèce disparaît, c’est notre planète qui commence à disparaître…

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