Fin des illusions Écolos
L’agitation écologique, idéologique et dogmatique mène les pays de la vieille Europe à leurs pertes depuis 20 ans et aussi à la fin des illusions Écolos.
Les idées oscillent entre sentiments affectifs, craintes, réalités, besoin de reconnaissance et incompétences.
La soif du grand soir fait oublier à beaucoup les vrais enjeux pouvant sur le dernier fil du rasoir sauver note vieille planète.
En cela, la critique du concept d’urgence écologique doit absolument se baser sur les scientifiques.
D’autre part, le monopole de l’écologie est incompatible avec une radicalité politique.
Idées, actions et conséquences
En Allemand, le terme Realpolitik signifie » politique réaliste « .
En effet, elle ne se fonde pas sur des préjugés idéologiques mais sur la réalité géopolitique.
Ce fut pourtant en Allemagne qu’une décision électoraliste amena la fermeture de toutes les centrales nucléaires du pays.
C’est ainsi que les jeunes allemands au nom d’un habillage écolo entrèrent en politique ce qui s’avère dramatique aujourd’hui.
En effet, cette décision politique de fermeture aboutira à la dépendance de l’Allemagne au gaz russe.
Et ensuite au scandale de Nord Stream 2.
En retour, l’invasion russe en Ukraine avec la crise énergétique sonna la fin des illusions Écolos allemandes.
Le remplacement du charbon par le gaz russe dans les centrales allemandes tombe aussi à l’eau.
Il n’est pas facile en effet de refaire le monde sans réelle vision géopolitique et sans vision tout court.
Dans le même registre, la France a dépensé 150 milliards d’euros en 15 ans dans des panneaux solaires et des éoliennes.
Mais, par contre, il y reste encore un peu d’électricité nucléaire contrairement en Allemagne où les trois dernières centrales nucléaires viennent de fermer.
L’investissement français dans l’éolien n’a toutefois pas entamé un quelconque processus de dé – carbonation d’ampleur.
Logique, il ne s’agissait en fait que de subventions de l’État.
Même en rachetant aux investisseurs l’électricité que ces énergies renouvelables produisent, la filière peine à se consolider.
Bien qu’elle soient non pilotables, instables et compliquées à exploiter dans un réseau national, elles pourraient pourtant rendre autonome les particuliers.
En effet, chaque habitation pourrait subvenir à ses propres besoins avec ce type de technologies .
Par contre, ces deux technologies enrichissent la Chine qui se spécialise dans leurs fabrications à bas coûts.
Et pendant ce temps là, en Europe, un pays songe sérieusement à taxer les pets de vaches.
La terre est ronde
Baisser les émissions de gaz à effet de serre dans un pays ne préserve en rien le climat de ce pays.
De même, l’inverse produit les mêmes effets quand un pays augmente ses émissions et que les catastrophes naturelles s’annoncent.
Il faut donc arrêter de réduire le problème climatique au seul postulat du carbone et de ses émissions.
La vrai question de société est de savoir ce qu’il va se produire quand notre monde sera en défaut de fourniture d’électricité alors que tout les pays en dépendent.
Et cela à un moment où les stocks des énergies fossiles sont presque épuisés.
Et que les économies mondiales se fondent sur ces fossiles.
Tous les pays soit disant développés dépendent aujourd’hui économiquement de ressources fossiles naturelles épuisables et pillées gratuitement dans la nature.
Les jeunes étudiant(e)s économistes doivent en effet s’intéresser de plus près aux chiffres d’un PIB qui se fonde sur une matière gratuite.
Et ils doivent donc s’interroger sur la réalité économique du pays au regard de l’exploitation de la nature.
Cela s’appelait le progrès il y a un siècle.
Par contre, notre intelligence relative nous fait comprendre que la fin des ressources fossiles est proche.
Donc, comme pour tout verre à moitié plein, quand il sera vide nous devrons nous en passer.
Le déclin économique d’un pays se conjuguera donc avec sa distance où se trouve les fonds de réserves de ces ressources fossiles.
Article : P. du Chélas
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