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Gaz de Karish et Cana

Israël et le Liban viennent de signer le 11 octobre 2022 un accord historique relatif à leur frontière maritime. Cet accord clarifie ainsi la zone des champs de gaz de Karish et de Cana en méditerranée orientale.

En effet l’enjeu de cet accord concerne surtout l’exploitation des gisements gaziers.

Et surtout le partage des revenus gaziers pour les années à venir.

Mais il donne aussi la possibilité pour Israël et le Liban de prospecter et d’extraire leurs ressources naturelles en ayant recours à des sociétés étrangères.

Réserves off-shore

Tout commence toujours par des études. Ce fut effectivement le cas pour les champs de Karish et Cana.

Et c’est donc le cas avec celles du Lebanese Petroleum Administration (LPA), l’Autorité de l’énergie Libanaise et des sociétés privées.

Et plus particulièrement celles du consortium Total-Eni-Novatek soit trois compagnies française, italienne et russe.

Les études portaient sur les réserves d’hydrocarbures dans la la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban.

Cette prospective portait notamment sur le champ de Cana.

Et donc plus précisément sur les champs conjoints de Karish et Cana proches l’un de l’autre.

L’accord entre Israël et le Liban est historique pour la frontière maritime.

Et en plus, il est économique quant la délimitation de leur zone économique exclusive (ZEE) respective.

Karish represente ainsi une capacité annuelle de 8 milliards de m3 par an.

Découvert en 2012, le gisement est exploité par la société Energean qui commence des tests pour raccorder une plateforme gazière offshore au territoire israélien.

D’ailleurs le consortium regroupant TotalEnergies (40 %), Eni (40 %) et Novatek (20 %) s’est retiré en août de Karish au profit de l’État libanais pour Cana.

Malheureusement, pour eux, le nouvel accord interdit au consortium d’intégrer une société libanaise.

Partage des ressources

L’accord d’Israël quant à la revendication libanaise sur la totalité du champ d’hydrocarbures tient avec deux conditions ;

  • Percevoir une contrepartie financière sur l’exploitation du pétrole et du gaz par le Liban
  • Obtenir une superficie supplémentaire en contrepartie de la superficie perdue sur Cana

Par contre l’accord pour le gaz de Karish et de Cana est favorable au Liban.

En effet l’État Libanais traverse une grave crise politico – économico – socio – financière.

Le pays a absolument besoin des possibles ressources des hydrocarbures offshore.

Les documents finaux sont d’ailleurs validés aux Nations unies.

Le Liban a tous les droits d’exploration et d’exploitation du champ de Cana dont une partie se trouve dans les eaux territoriales d’Israël.

Israël percevra ainsi une rémunération d’environ 17 % pour sa partie.

Consortium

Avec le retrait du russe Novatek, une place était à prendre aux côtés de TotalEnergies et de l’italien Eni.

C’est chose faite avec Qatar Energy qui remplace Novatek sans procédure d’appel d’offres en début d’année 2023.

Qatar Energy prend ainsi une participation de 30 % dans les blocs d’exploration gazière 4 et 9 au large des côtes libanaises.

L’annonce émane de Mr Saad Sherida, PDG de Qatar Energy et également ministre d’État qatari aux Affaires énergétiques.

Un forage exploratoire dans le bloc 9 interviendra en septembre 2023.

TotalEnergies et Eni ont chacun cédé 5 % à Qatar Energy tout en conservant 35 % chacun.

Article : P. du Chélas

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