Green Hired

Made in Teahupo'o – Tahiti

ÉCOSYSTÈMESENVIRONNEMENTINVERTÉBRÉSNATUREOCEANS & MERSTOURISME

Grande barrière de corail Made in Australia

La Grande barrière de corail se trouve au large de la côte du Queensland au nord-est de l’Australie.

Elle constitue le plus grand écosystème sur Terre visible même depuis l’espace

Cette grande barrière constitue elle-même le plus grand récif corallien du monde et compte pas moins de 2500 récifs et 980 îles.

La barrière est perpendiculaire au plateau continental.

Elle s’étend dans une zone allant de la laisse de basse mer le long du littoral de l’Australie jusqu’à 250 kilomètres au large en mer.

Elle se trouve donc au milieu d’eaux océaniques profondes et de plaines abyssales.

La faune et la flore y sont denses.

On y trouve plus de 1500 espèces de poissons, 400 espèces de coraux et 4000 espèces de mollusques.

Et cela sans compter les anémones, les crustacés, les éponges, les tortues marines, les vers marins et les 240 espèces d’oiseaux.

Un écosystème à découvrir

Les coraux, minuscules animaux en forme de tube, forment un mur avec leurs squelettes durs en se regroupant par milliers.

C’est cela la Grande Barrière de corail.

Un nouveau récif vient d’être découvert en 2020.

Immense, il atteint plus de 500 mètres de haut.

Ce récif de corail a fait l’objet d’une exploration avec une plongée du robot sous-marin SuBastian.

Conclusion, la structure du récif mesure 1,5 kilomètre de large à sa base et s’étend jusqu’à une profondeur de 40 mètres sous la surface.

Le récif se situe à 130 kilomètres au large de cap York et de la ville de Rockhampton (Australie) dans la Grande barrière de corail (Great Barrier Reef) classée au Patrimoine mondial de l’Unesco,

On ne peut que saluer les scientifiques australiens de la fondation Schmidt Ocean Institute qui durant l’exploration de ce nouveau récif ont également découvert une multitude de nouvelles espèces.

Son analyse met aussi en relief sa séparation de la Grande Barrière et son développement autonome.

Les scientifiques date sa naissance à environ 20 millions d’années.

Outre ses coraux et ses six espèces de tortues marines, la Grande Barrière de corail abrite aussi 500 espèces d’algues.

Zone de reproduction pour les baleines à bosse, le site est fréquenté également par 200 espèces d’oiseaux.

Great Barrier Reef en danger

L’exploration du nouveau récif avec le robot sous-marin SuBastian s’inscrit aussi dans la surveillance de la Great Barrier Reef.

Celle-ci se trouve fortement impactée par les effets du réchauffement climatique.

D’autant plus que depuis 2016, la Grande barrière de corail connaît un phénomène de blanchiment.

Ce phénomène correspond en effet à un stress.

C’est la réaction du corail à la dégradation de son environnement.

L’écosystème du corail est ainsi soumis à des hausses et des baisses de températures de l’eau.

Cela expulse notamment les zooxanthelles.

Ce sont justement ces algues symbiotiques qui donnent au corailsles nutriments nécessaires.

Mais aussi sa couleur.

Le gouvernement australien est en alerte et a mis en place le Reef 2050 (depuis 2015).

Il s’agissait ainsi de prendre des mesures concrétes pour protéger l’ensemble des récifs coralliens.

Les axes de la mobilisation étaient la qualité des eaux du parc marin et aussi la gestion des activités humaines autour.

Situation délicate sur le Reef

Selon l’Institut australien pour la science marine (AIMS) dans une déclaration de juillet 2021, les coraux seraient dans une phase de rétablissement.

Ce discours positif doit se comprendre dans un contexte tendu alors que l’Unesco n’a pas inscrit in extremis la Grande Barrière de Corail sur sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril.

Surtout quand on sait que le site de la Great Barrier Reef rapporte 4,8 milliards de dollars de revenus chaque année au secteur touristique australien.

Outre les menaces résultant des activités agricoles et industrielles australiennes, la Grande barrière de corail fait face à une espèce invasive.

Résultat du réchauffement des eaux.

En effet il s’agit d’une étoile de mer qui se nomme acanthaster pourpre (acanthaster planci).

Outre le fait qu’elle possède des piquants toxiques pour les baigneurs, cette étoile d’un mètre de diamètre se nourrit notamment des coraux.

Prévenez votre belle – mère qu’elle prenne un coussin … (c’est le surnom de l’étoile de mer).

Article : P. du Chélas

Étoile de mer Acanthaster pourpre

Corail et massifs coralliens

Les coraux de Maya Bay

Poisson mandarin cachemire

Ambleteuse et son Fort Vauban

Xylothèque de Tervuren et Xylarium du Bois

La Rochelle et ses tours

Forêt tordue ou Krzywy Las



Newsletter Green Hired

Convention d’Aarhus / UICN / AI Act

[metaslider id= »24839″]

Photo : European Space Agency de 2008

error: Content is protected !!