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Greenwashing et hypocrisie publicitaire

Le Greenwashing est pour le moins une hypocrisie publicitaire.

Vous avez sûrement remarqué les nombreux panneaux publicitaires qui affichent des slogans verts.

En fait ces panneaux sont sans lien direct avec une quelconque action pour l’environnement.

Depuis 2020 nous découvrons que tous les grandes marques et les groupes financiers se battent pour défendre notre planète.

C’est beau l’engagement…

Cela s’appelle du greenwashing soit de l’éco-blanchiment ou verdissage.

Cela rend bien sur le papier car il y a le mot green dedans.

Tout comme dans Green Hired (greenhired.fr) d’ailleurs.

Le greenwashing est utilisé à la fois par les entreprises privées et aussi par les administrations publiques.

A croire qu’avec le Covid-19, la planète entière est devenue écologique.

Greenwashing : une pratique de marketing

La pratique du Greenwashing, comme hypocrisie publicitaire est trompeuse et reste une pratique de marketing.

Elle peut-être assimilé à de la publicité mensongère.

Ce n’est ni plus ni moins qu’un procédé de marketing ou de relations publiques.

Cela sert à mieux vous séduire pour mieux vous vendre un produit.

On l’habille avec une image de responsabilité écologique souvent trompeuse.

Le Greenwashing peut se trouver à la limite d’une hypocrisie publicitaire voir complètement.

En effet, il procède d’une volonté de détourner l’attention afin de rendre plus verte son image et suivre la tendance RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) et du développement durable.

A ce sujet, voir la mascarade sanctionnée par la condamnation de 7 grandes marques françaises pour publicité mensongère.

On peut dire qu’elles avaient abusé de l’argument écologique.

Le cas emblématique est celui de Monsanto pour son produit Round Up que la société vendait aux particuliers.

La firme fut d’ailleurs condamnée pour publicité mensongère avec cette campagne annonçant que le désherbant est biodégradable.

En France, les garants dans la publicité sont L’ADEME et l’ARPP (Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité, ancien BVP).

Ces deux organismes veillent aux abus comme celui du greenwashing avec la publicité mensongère.

Des projets pétroliers verdoyants

Par contre ce qui ne change pas, c’est que ce sont toujours les contribuables qui payent.

C’est encore le cas par exemple en Norvège avec le projet Northern Lights.

Ce projet en mer du Nord, que l’État norvégien finance, vise à capter et stocker du CO2 émis par les industriels pour l’enfouir en sous-sol.

Les grands pétroliers sont aussi très intéressés par ce type de projet.

Qu’ils utilisent déjà d’ailleurs.

En gros, ils veulent capter une partie du gaz carbonique, le compresser, le transporter par pipeline et le stocker dans des cavités au fond de la mer du Nord.

Et cela uniquement pour réduire les émissions de GES du secteur industriel ; sidérurgie, industrie du ciment ou pétrochimie.

Solution efficace, cela va contribuer à rendre l’air moins pollué. Nous diton.

Aucune étude par contre n’inclut d’analyses sur l’impact général des émissions mondiales de CO2.

Mais il faut savoir que le gaz carbonique est déjà utilisé par les groupes pétroliers.

En effet ils l’injectent dans le sous-sol afin d’améliorer l’extraction de leur pétrole et de leur gaz qu’ils vous revendent.

Plus de 90 % des projets d’injection de CO2 aux États-Unis utilisent la méthode Water-Alternating-Gas (WAG – Injection Alternée d’Eau et de Gaz) entravant la diffusion du CO2.

Des chercheurs œuvrent ainsi sur des modèles d’épaississant CO2 récemment découverts et plus abordables.

Des petites molécules épaississantes peuvent en effet augmenter la viscosité du CO2 pur de 100 fois.

Le dioxyde de carbone (CO2) est d’autre part plus efficace que l’eau dans la fracturation hydraulique pour extraire le pétrole et le gaz de schiste.

La production de pétrole augmente d’environ 4 à 20 fois» avec le CO2.

Du côté du soda

La fondation Ellen MacArthur a fait connaître auparavant les chiffres de la production de plastique de Coca-Cola.

Ainsi en 2017, Coca-Cola produisait trois millions de tonnes de plastique pour ses différentes marques. 

Et donc globalement 200 000 bouteilles chaque minutes.

Break Free From Plastic classe Coca-Cola comme premier pollueur au monde.

Ainsi quand Coca-Cola devient sponsor de la COP 27 beaucoup d’associations crient au scandale et dénoncent un greenwashing.

Pour sa part Coca-Cola met en avant son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Elle annonce son objectif d’éliminer les déchets de l’océan et de collecter et recycler une bouteille ou une canette pour chaque bouteille en vente d’ici 2030.

Promesse à tenir donc par la firme alors que la COP 27 tombe déjà dans l’oubli.

Nouvelles obligations carbone en France

Une nouvelle loi de juillet 2020 change la donne en France.

En effet, la loi de finances rectificative (PLFR3) prévoit environ 45 milliards d’euros supplémentaires (Article 66) pour venir au secours du tourisme, de l’automobile et de l’aéronautique.

Cette subvention étatique va obliger, en contrepartie, les grandes entreprises à tenir de réels engagements écologiques.

Il s’agit d’une éco-condition aux aides publiques.

Techniquement, les entreprises dans lesquelles l’État possède des participations devront établir un rapport sur le respect de leurs engagements climatiques conformément à la politique bas-carbone.

Toutefois seules les entreprises ayant un chiffre d’affaires de plus de 500 millions d’euros seront tenues par cette nouvelle obligation.

Vigilance Européenne

Trois agences européennes vont aussi s’intéresser au greenwashing dans leurs domaines respectifs.

Et plus spécifiquement à la réalité de l’investissement durabldes critères ESG ;  environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Il s’agit des autorités de surveillance des banques (EBA), des assureurs (EIOPA) et des marchés (ESMA) qui sont en effet mandatees es-qualité par la Commission européenne.

L’action procède ainsi d’une plus large consultation à laquelle seront aussi mis à contribution les universitaires, les associations de consommateurs ainsi que les ONG.

La Commission européenne analysera au final ce travail dans le début de l’année 2023.

A vos stylos.

La tendance RSE du moment : entreprise « éco-systémique » make our planet great again…

Article : P. du Chélas


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