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Holocène : deuxième mise en garde

Holocène : deuxième mise en garde des mêmes scientifiques. Ce n’est donc pas la première.

En effet, en 1992, l’Union of Concerned Scientists rédigeaient le premier avertissement des scientifiques du monde à l’humanité.

Cet avertissement recevait la signature de plus de 1500 scientifiques indépendants et prix Nobel dans les sciences.

Ces mêmes scientifiques, spécialistes de l’Holocène lançaient aussi une deuxième mise en garde (voir notre article sur toutes les extinctions).

Leur avertissement doit sensibiliser l’humanité sur la destruction de l’environnement.

C’est une alerte sur la nécessité d’un changement radical quant à l’exploitation de la Terre et de sa vie.

Et cela afin d’éviter la misère humaine à grande échelle.

Bouleversements écologiques

Les scientifiques mettaient déjà le doigt en 1992 sur le problème de l’ozone.

Mais surtout ils sensibilisaient aussi l’opinion au changement climatique.

Apparemment ce fut dans le désert puisqu’on ne le découvre que depuis 2020 ; hormis les scientifiques et les spécialistes.

En effet les scientifiques alertaient sur la destruction de la biodiversité ; comme la disparition des insectes par exemple.

Mais ils nous alertaient aussi sur la croissance continue de la population humaine et sur la disponibilité en eau douce.

Ces mêmes scientifiques s’alarmaient aussi les ravages de la pêche marine, la perte des forêts et les zones mortes de l’océan.

Depuis les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère explosent.

Cela bouleverse la zone climatique de référence et dans laquelle notre civilisation se développe.

Nouvel appel pour la planète

En 2017 un nouvel appel fait écho à l’absence de réponse humaine en 25 ans ; le constat est catastrophique en dehors de la stabilisation de la couche d’ozone.

De plus les choses s’aggravent encore ; logique car aucun progrès ne se réalise.

Ainsi le fonctionnement du monde reste le même ; combustion des énergies fossiles, consommation de viande, déforestation et la production agricole.

Un deuxième avis est émis sous la signature de huit auteurs et 15 364 scientifiques de 184 pays.

Ce deuxième appel souhaitait que les gouvernements prennent des mesures immédiates.

Et cela comme un impératif moral pour les générations actuelles et futures de la vie humaine et des autres espèces.

Comportements

Nos comportements individuels doivent impérativement changer.

Il faut modifier notre rapport à la planète et à ses ressources naturelles.

Il semble aussi nécessaire de limiter notre propre reproduction. Sujet sensible mais dont le débat doit être ouvert.

De même notre consommation par habitant de combustibles fossiles, de viande et d’autres ressources de la nature doivent diminuer drastiquement.

Il faut que l’humanité adopte des pratiques alternatives plus durables sur le plan environnemental.

Les modalités actuelles qui dirigent notre monde doivent changer.

C’est la seule façon d’éviter la généralisation de la misère et la perte de biodiversité.

6° extinction et mesures urgentes

L’humanité atteint les limites de sa planète originelle. En effet notre planète a des limites et seul l’Homme ne le savait pas.

Et ces limites sont pour certaines irréversibles :

  • acidification des océans
  • appauvrissement de l’ozone stratosphérique
  • changement climatique
  • flux biogéochimiques (azote et phosphore)
  • intégrité de la biosphère
  • pollution atmosphérique
  • rejet de produits chimiques
  • utilisation de l’eau douce
  • utilisation des sols

L’alerte des scientifiques s’accompagne de prescriptions. Et cela pour passer au vrai développement durable.

Ces prescriptions deviennent des mesures à mettre en œuvre urgemment sous peine de destruction de la nature :

adopter de manière massive des sources dénergie renouvelablesconsolider les services écosystémiques de la nature
concevoir et promouvoir de nouvelles technologies vertesmettre fin à l’exploitation et au trafic d’espèces menacées
diminuer la consommationprioriser la mise en place de réserves
promouvoir des changements alimentairesrenforcer l’engagement dans l’appréciation de la nature
faire prendre en compte les coûts réelsrestaurer les communautés de plantes à grande échelle
modifier les prix, la fiscalité et les systèmes incitatifsstopper la destruction des forêts, des prairies et des autres habitats naturels
réorienter les investissements financiersprotéger les forêts
réviser notre économie pour réduire les inégalitésré – ensauvagement des régions avec des espèces natives

Article : P. du Chélas

Disparition des insectes

Disparition de la flore et climat

Extinction des Espèces du Pléistocène

Disparition de la flore et climat

COP26 et réchauffement climatique

Pollution numérique et Empreinte carbone

Biosphère, écosystèmes et oxygène

Gaz à effet de serre : GES


Selon les scientifiques ayant lancé ce deuxième avis :
« nous avons déclenché un événement d’extinction massive, le sixième en 540 millions d’années environ, au cours desquelles de nombreuses formes de vie actuelles pourraient être annihilées ou tout au moins menacées d’extinction d’ici la fin du siècle. ”




Photo : pixabay.com

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