Huile de Palme et santé
L’huile de palme est indispensable pour l’agroalimentaire, la beauté et même la santé.
Céréales, chips, pâtes à tartiner, shampooings et biocarburants intègrent en effet ce produit naturel.
L’huile de palme sert notamment aussi pour le chauffage et la production d’électricité.
Cette huile sert même pour la fabrication de produits cosmétiques en lieu et place de la graisse de baleine.
Sinon l’huile de palme est extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (originaire d’Afrique tropicale).
Et cette huile est donc aussi un ingrédient alimentaire.
De surcroît l’huile de palme est massivement produite pour l’industrie agroalimentaire.
Elle incorpore 50 % des produits de grande consommation et souvent sous sa forme Huile de Palme Hydrogénée.
Bien que ce soit aussi une huile de table, on la retrouve dans le beurre et même dans les peintures pour la maison.
D’une culture facile, c’est l’huile la plus consommée dans le monde avec 70 millions de tonnes (2019) dont 7,6 millions de tonnes en Europe.
Cette culture possède de surcroît un rendement six fois supérieur à celle de l’huile de colza et sept fois supérieur à celle l’huile de tournesol.
Au total 30 millions d’hectares de terres servent à la production d’huile de palme dans le monde.
Cette culture se situe plus particulièrement à 85 % en Indonésie et également en Malaisie.
Mais la culture cette huile entraîne la destruction de la majeure partie des forêts tropicales et de leurs écosystèmes.
Les déforestations au profit des cultures de palmiers relâchent dans l’atmosphère d’énormes quantités de gaz à effet de serre.
En France, 75 % de l’huile de palme importée servait comme biocarburant.
Courageusement, la France retirait en 2018 l’huile de palme de la liste ses biocarburants afin de préserver l’environnement.
Pour des raisons inconnues, en 2019, l’Assemblée nationale décidait le report en 2026 de la sortie de l’huile de palme des biocarburants.
Pour d’autres raisons toutes aussi inconnues, le lendemain de ce vote, les députés français en maintenait l’exclusion de la liste des biocarburants.
Ce double vote entraîna de facto la surpression de l’avantage fiscal en matière d’agrocarburants et biocarburant.
Plus exactement une réduction de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).
Ce fut surtout le groupe Total qui pâtit de la suppression de cet avantage.
Et cela alors qu’il venait d’inaugurer sa nouvelle bioraffinerie de Mède.
Article : P. du Chélas
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