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Insectes : alimentation et santé

Aujourd’hui, insectes, alimentation et santé font bon ménage.

Il faut le savoir, les insectes sont notamment source de protéines, de fibres, de matières grasses, de minéraux et de vitamines.

Ainsi les mouches ne font pas que déranger les vacanciers l’été sur la plage.

Elles jouent aussi un rôle dans l’écosystème de notre biosphère.

Leur mission de nettoyage des déchets naturels dans la nature les amènent à produire des protéines.

Beaucoup de protéines. Surtout quand elles se comptent par milliers.

Les mouches produisent du substrat. Surtout leurs larves en fait.

Aussi surprenant que cela soit, avec ce substrat, on fait de la farine d’insecte pour l’agroalimentaire.

Les mouches deviennent une solution à nos déchets organiques.

De même vous ne regarderez plus de la même manière le ténébrion meunier dans votre farine.

Entomoculture et farine d’insectes

Pour se nourrir, l’Homme développe l’élevage depuis des milliers d’années.

Et on pratique depuis longtemps l’élevage d’insectes. Pour se nourrir et par passion.

On utilise aussi depuis longtemps la farine d’insecte pour les élevages bovins et piscicole entre autres.

Depuis l’ère industrielle, les élevages (vaches, poissons, poulets, etc,..) nécessitent des tonnes de protéines animales pour nourrir les animaux destinés à l’abattoir et ceux dédiés à la production de nos laitages.

L’ensemble de ces cheptels nous fournissent aussi d’ailleurs nos sous-produits de la viande.

On utilise ainsi des insectes pour obtenir des protéines.

C’est le cas par exemple avec la farine d’insecte produite avec les larves Hermetia illucens.

Autrement dit les larves de la Mouche soldat noire originaire du continent américain.

Cousine des moustiques du même ordre. Cette mouche soldat noire ne paye pas mine.

Elle est toute frêle avec deux ailes.

La deuxième paire de ce diptère ne sert d’ailleurs qu’à trouver l’équilibre.

Par contre leurs larves est une mine d’or pour l’industrie de l’alimentation en quête de protéines : insectes, alimentation et santé.

Enjeux pour l’alimentation

En 2050, l’espèce humaine comptera 9 milliards d’individus (FAO).

Le problème de notre système agroalimentaire sera en effet la limite des ressources naturelles de notre planète.

De toutes les ressources mêmes.

Les ressources développées par l’Homme grâce à l’agriculture et l’aquaculture trouveront aussi leurs limites.

La densité de population va entraîner un manque d’eau et de terres agricoles pour produire les protéines animales nécessaires à l’élevage et la nutrition humaine.

Cette densité va aussi surtout détruire la biodiversité déjà confronté au changement climatique et à la déforestation intense pour trouver des terres cultivables.

Une autre limite sera aussi celle de l’exploitation d’animaux pour produire de la farine animale nécessaire pour l’alimentation des élevages des animaux.

On tuent des animaux pour nourrir d’autres animaux avec de la farine animale.

La ressource halieutique paye ainsi un lourd tribu avec la farine de poissons pour nourrir des poissons d’élevage.

Il est donc urgent de trouver des solutions alternatives plus respectueuses de notre environnement, des espèces et donc de notre planète.

La mouche peut ainsi apporter sa contribution et des intrants à notre agro-industrie.

Le triptyque insectes, alimentation et santé peut devenir vertueux pour notre avenir.

Recyclage et ressource circulaire

On n’y pensait plus par intérêt et profits mais les insectes s’intègrent dans le régime alimentaire des animaux sauvages et des hommes.

Les volailles et les truites s’en nourrissent pour 50 % dans leurs vies.

Même votre chien et votre petit chat en absorbent 3 % dans leurs vies.

De nos jours, 2.5 milliards de personnes en consomment aussi déjà régulièrement.

Les mouches présentent donc un intérêt grandissant pour le développement durable.

La part des déchets organiques serait d’au moins 500 kg par individu chaque année.

Pour comprendre, il faut compter les déchets des ménages ainsi que les déchets d’activités économiques et les déchets des collectivités.

Notre petite mouche soldat noir quand elle est encore larve peut a la fois réduire nos déchets organiques et donc limiter le gaspillage alimentaire.

En recyclant la partie gaspillée de notre nourriture, cette larve peut révolutionner le marché de l’alimentation animale.

Cela peut aussi mettre fin à la gestion séparée des déchets organiques et donc à l’incinération et l’enfouissement.

Avec les larves de notre petite mouche on peut aussi produire du compost et de l’énergie renouvelable avec le procédé de méthanisation.

Mais aussi et surtout des protéines et des acides gras.

Comme tous les insectes, elles sont riches en acides aminés, en acides gras et en protéines de haute qualité.

Les larves de mouches ont besoin de 30 % de nourriture en moins que les vers de farine pour faire des protéines.

Imaginez une cuve gigantesque rempli de déchets alimentaires dans lequel vous jetez un sceau de larves affamez de ce type de nutriments

Résultat, une production de protéines animales et d’acides gras avec à la clef un substrat de Fertilisants et des huiles d’insectes.

Les protéines alternatives de la mouche peuvent ainsi remplacer les farines animales traditionnelles actuelles.

Fini l’équarrissage des ovins et bovins ainsi que poulets et canards place aux insectes.

Efficacité et ratios

Actuellement, 20 % de la pêche mondiale détruit la ressource halieutique pour fournir à l’aquaculture la farine de poisson.

Cette farine sert pour élever des poissons destinés à la consommation humaine.

La farine d’insecte pour la « pet food » peut s’avérer conforme au concept mondial de transition en cours.

Elle combine un fonctionnement normale de la nature avec un besoin d’une espèce.

En l’occurrence l’espèce humaine.

Ce concept peut s’avérer durable en termes de ressources. Mais pas trop près des plages l’été bien sur.

La ressource est impressionnante : 1 kg d’œufs de mouche soldat noir génère en moyenne 10 tonnes de larves vivantes et permet d’éliminer de 40 à 50 tonnes de déchets alimentaires.

Avec notre technique actuelle de compostage, le même résultat n’est atteint qu’en 3 à 4 mois. Il ne faut que 10 jours aux larves..

Effets pour la santé

Le sujet des effets de la nourriture à base d’insectes est en débat.

Pour argumenter on peut citer une société nordiste spécialisée dans la bio-ressource ; Nutriearth.

Celle-ci, installée à Lomme près de Lille, socle son activité sur des brevets pour produire des ingrédients.

Cette production se réalise sous forme de farine et d’huiles produites à partir d’insectes comestibles.

Pour ce faire Nutriearth élève des ténébrions meunier avec des nutriments sélectionnés : fer, polyphénol A, vitamine D3 et zinc.

Fondée par trois associés spécialisés (docteur en biologie des insectes, éleveur d’insectes à échelle industrielle et commercial de l’agro-alimentaire), Nutriearth se positionne avec une farine fabriquée avec les insectes qu’ils élèvent.

L’idée des trois fondateurs de la société est de développer un produit alimentaire pour combler les carences et prévenir des pathologies récurrentes.

Leur challenge était de trouver le moyen de rendre accessible un produit à base d’insectes et de faire accepter l’idée de l’ingérer.

Dans la suite de leur idée, ils conçoivent de rendre les offres de compléments alimentaires pour les personnes âgées plus attractives que des gélules à ingurgiter

Leurs critères seront clairs : fabriquer un produit sain pouvant être intégrer dans la nourriture tout en respectant l’environnement.

La réponse sera trouvée avec leur farine et l’élevage de vers de farine (ténébrions meunier ou tenebrio molitor).

Cette farine sert pour réaliser du pain, des financiers et des potages.

Leur savoir faire sera de les nourrir avec des nutriments riches comme le zinc et la vitamine D3 par exemple.

De plus, les déchets de leur élevage, soit les excréments des ténébrions, servent d’engrais naturel.

Nutriearth a démontré les effets positifs pour la santé animale et également humaine de leur production.

Les ingrédients de Nutriearth possèdent ainsi des effets positifs pour l’immunité, l’ostéoporose et le tonus musculaire.

La société Nutriearth produit actuellement 4 tonnes par mois d’ingrédients fonctionnels pour la santé humaine et animale.

Elle a pour objectif une production de 140 tonnes mensuelle.

Dans le nord, il n’y a pas que des frites avec le menu vegan.

Des talents existent aussi : Insectes, alimentation et santé…

Article : P. du Chélas

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