La mer manque d’oxygène et le monde étouffe
La mer manque d’oxygène et le monde s’étouffe ; cette perte d’oxygène dans l’eau de mer se produit souvent sur les côtes et les mers semi – fermées.
Une étude de 2019 réalisée par 67 experts et publiée par l‘Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), alerte sur la perte d’oxygène dans les eaux de mers.
Au total dans le monde, le nombre de sites touchés par le phénomène (côtes ou mers semi – fermées) était de 45 en 1960.
En 2018 il y avait 700 sites où la mer manquait d’oxygène.
L’étude de 2019 alertait aussi sur la menace que cela représente pour certaines espèces comme les espadons et les thons.
Ces espèces menacées font également parties de la liste rouge publiée par l’UICN.
Durant cette même période, le taux d’oxygène dans les océans a diminué d’environ 2 %.
- La haute mer s’asphyxie
- Le Danemark privé d’oxygène
- Eutrophisation en Bretagne avec les algues
- Mousse d’eau de mer et écume
- Pollution des océans et activités humaines
- Sable et poldérisation en mer à Dubaï
- L’arme chimique refait surface en mer
La quantité moyenne normale d’oxygène dissous dans les eaux océaniques est comprise entre sept et huit milligrammes par millilitre.
L’acidification et le déversement de nutriments participe à cette désoxygénation des mers.
La haute mer s’asphyxie
Alors que le phénomène de désoxygénation touchent le plus souvent les mers semi – fermées et les côtes, on constate que la haute mer est également impactée.
L’océan perd des atomes d’oxygène alors qu’il fournit la moitié de l’oxygène de notre planète.
Des zones mortes apparaissent de plus en plus dans les eaux océaniques jusque dans ses profondeurs.
La proportion des zones de haute mer complètement dépourvues d’oxygène a plus que quadruplé en cinquante ans.
Les sites à faible teneur en oxygène près des côtes se multiplient.
Dans ces zones mortes, aussi nommées zones de minimum d’oxygène (ZMO & OMZ), la vie et la survie des espèces devient impossible.
Seules quelques espèces comme les méduses et les micro-organismes parviennent à s’y maintenir.
Les poissons doivent fuir ces zones ce qui réduit leurs habitats.
Le Danemark privé d’oxygène
Au Danemark aussi la mer manque d’oxygène.
Ce sont 3300 km2 d’eau de mer proche des côtes (dans la bande des 200 milles marins) qui sont anoxiques.
Le pays compte 5000 km de littoral au total avec ses 400 îles.
Le phénomène qui réduit la solubilité de l’oxygène, s’accélére avec les hausses de températures.
Ces hausses se sont conjuguées à des vents plus faibles constatés sur les zones.
Ces deux paramètres provoquent alors la désoxygénation en affaiblissant la circulation de l’oxygène de la surface vers les profondeurs.
A cela s’ajoute aussi une prolifération d’algues enrichies par les nutriments (et autres matières organiques qui stagnent) apportés avec les eaux de ruissellements..
Article : P. du Chélas
Eutrophisation en Bretagne avec les algues
Mousse d’eau de mer et écume
Pollution des océans et activités humaines
Sable et poldérisation en mer à Dubaï
L’arme chimique refait surface en mer
Convention de Londres et Protocole de 1996 sur l’interdiction des immersions de déchets
Voilà le prix de la bêtise humaine et de son avidité à exploiter la nature avec un modele agricole aberrant et des lobbies – agricoles destructeurs de l’environnement
Photo : pixabay.com