Green Hired

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PLASTIQUEPOLLUTIONS

Bioplastique et pollution

Le Bioplastique serait une alternative au plastique conventionnel pour lutter contre la pollution.

Mais c’est quoi exactement le bioplastique ?

Un polymère végétal créé à partir d’amidon de maïs, de blé ou de fécule de pomme de terre ?

En tout cas il n’est pas vraiment Bio le nouveau plastique….

Ces nouveaux plastiques ne remettent pas du tout en cause le modèle du tout « jetable » de notre société de consommation.

Le polymère végétal utilisé pour les sacs plastiques contient toujours 60% de pétrole et la part autorisée sera encore de 40% en 2025.

Quand bien même on s’oriente vers la fin du jetable, le Bioplastique et la pollution reste une problématique.

Pour Green Hired, le seul objectif viable pour la planète est de réduire l’empreinte plastique de l’humanité.

De plus les emballages sont toujours là et les déchets s’accumulent encore …

Il faut obliger les entreprises à réduire leur sur – emballage et l’utilisation de plastiques à usage unique dans leurs activités.

Un bioplastique reste un plastique

Le bioplastique pollue aussi …

Les termes tels que «bioplastique’’, «biodégradable’’, «compostable’’ et «biosourcé » sont des termes trompeurs.

Ils induisent les consommateurs en erreur sur leurs significations exactes.

De même que sur leurs bénéfices environnementaux réels.

Le plastique « bioplastique » n’a aucun rapport avec l’agriculture bio.

Et cela même si on évoque la bio-source et que l’on emploie le terme « bio ».

En plus le bioplastique n’est d’ailleurs pas obligatoirement biodégradable

En effet un bioplastique synthétisé à partir de la biomasse ou à partir du pétrole, reste une résine plastique à part entière.

Les bioplastiques sont uniquement pensés pour remplacer les plastiques actuels à usage unique à base de pétrole.

Ils ne sont pas pensés pour à chercher à réduire nos déchets plastiques.

Le seul intérêt des industriels est de continuer à emballer.

Selon Green Hired l’objectif que l’on doit viser est de ne pas remplacer un plastique par un autre plastique.

Surtout quand on sait que le modèle du recyclage actuel ne fonctionne pas.

Il y aura toujours autant de déchets dans l’océan et autant de fragments de plastique.

Le bioplastique pollue et n’est pas plus beau que le plastique à base de pétrole…

Polymère faux ami du Bio

Le terme bioplastique englobe deux types de matériaux (polymeres) :

  • des matières plastiques biodégradables
  • des matières plastiques bio-sourcées.

Les matières plastiques biodégradables sont compostables. Mais elles peuvent provenir de ressources fossiles comme le pétrole.

Les bioplastiques bio-sourcés intègrent des plastiques conventionnels (dans les sacs plastiques notamment).

Ils posent des problèmes de toxicité tout comme les plastiques conventionnels du pétrole (voir le dossier BIO PLASTIQUE).

Les bioplastiques posent donc eux aussi le problèmes des déchets à traiter et à recycler.

Pour preuve, le plastique biodégradable est réglementés pour interdire les additifs toxiques ralentissant le processus de dégradation.

Ces additifs sont les phtalates, les colorants, les encres, les agents de protection contre les UV, les antioxydants ou encore les retardateurs de flammes.

Cette réglementation vise à proscrire la diffusion de toutes substances dangereuses dans l’environnement lors du processus de biodégradation.

Le bioplastique, supposé vert, est loin d’être écologique.

Il se retrouve dans les sacs destinés aux fruits et légumes, certaines bouteilles de soda ou pots de yaourts.

Toujours plus de plastique

Au total, en 2018, moins de 1 % des 335 millions de tonnes de plastique produites dans le monde étaient des bioplastiques.

Par contre 57 % des bioplastiques produits n’étaient pas biodégradables.

Les bouteilles de soda composées en partie de canne à sucre, font partie de ces bioplastiques non biodégradables.

Ils doivent être recyclés ou incinérés comme les plastiques traditionnels issus du pétrole qui finissent en mer.

La notion de biodégradabilité est confuse et renvoie au compostage industriel mais nullement pour les particuliers.

C’est le cas de la vaisselle jetable ou des barquettes alimentaires en bioplastique avec la norme européenne.

Même si la vente en est interdite dans l’UE.

A l’inverse, il est impossible de calculer la vitesse de dégradation d’un sac bioplastique jeté dans la nature.

La production de polymères bio-sourcés issus de ressources renouvelables et biodégradables devrait atteindre 17 millions de tonnes en 2020 contre 5.1 millions en 2013.

Bioplastique et pollution ; le problème persiste…

Article : P. du Chélas

Bioplastique et prospectives

Microplastiques et nanoplastiques

Bouteilles d’eau avec des Microplastiques

Le plastique, un fossile pollueur

Plastique et la fin du jetable

Les emballages et les déchets s’accumulent

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Convention d’Aarhus / UICN / AI Act


Se débarrasser des bioplastiques biodégradable, compostable ou biosourcés dans la nature, pollue tout comme avec les plastiques du pétrole notre environnement car ils s’ajouteront aux stocks mondiaux de déchets déjà existants.


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