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Déchets électroniques, e-déchets et D.E.E.E

Une nouvelle pollution s’installe notamment avec nos déchets électroniques soit les e-déchets et les D.E.E.E.

En 2019, les volumes des D.E.E.E (DEEE) ou déchets électroniques (e-déchets) furent de 53,6 millions de tonnes dans le monde.

Le chiffre était en effet de 44,7 millions de tonnes en 2016.

Faute de circuits de recyclage satisfaisants, ces déchets s’entassent dans les décharges.

Nature des déchets

Les déchets d’équipements électriques et électroniques se nomment aussi Déchets D3e, pour faire simple.

Sinon on les nomme aussi PEEFV pour Produits Électriques et Électroniques en Fin de Vie.

Ces D.E.E.E sont une catégorie de déchets comprenant ainsi les équipements en fin de vie fonctionnant à l’électricité.

Cela comprend plus particulièrement, les imprimantes, les ordinateurs, les puces électroniques, les cartes informatiques, les résistances électriques, les lampes, les écrans plats, les smartphones, les tablettes, les consoles,…

Bref tous des équipements souvent gourmands en plastique.

En anglais c’est le terme WEEE (Waste Electronic and Electrical Equipment ).

Problématique de la fin de vie des D.E.E.E

Seuls 78 pays ont mis en œuvre des politiques de récupération et de recyclage.

Ainsi, on ne collecte et on ne recycle que 17,4 % des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).

L’Asie a généré en 2019 près de la moitié (24,9 millions de tonnes) de ces déchets électroniques (e-déchets).

Par contre la part des États-Unis est de 13,1millions de tonnes.

Celle de l’Europe est de 12 millions de tonnes, celle de l’Afrique de 2,9 millions de tonnes.

Malgré tout, celle de l’Océanie est de 700.000 tonnes.

Les 17 millions de tonnes recyclés proviennent de petits équipements : smartphones, ventilateurs, micro-ondes, appareils radios et autres caméras vidéo.

En 2019, la population mondiale a produit 53,6 millions de tonnes déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).

C’est l’équivalent de 350 bateaux de croisière (rapport de l’ONU « Recyclage – de déchet électronique à ressource »).

Recyclage des déchets électroniques

En 2019, le recyclage des déchets électroniques ne fût donc que de 17%.

Pourtant ils présentent un très gros potentiel de recyclage des matériaux qui les composent (métaux ferreux et non ferreux, métaux rares, verre, plastiques, or, argent, platine, etc.).

Dans un smartphone, seuls 9 des 40 métaux sont recyclable à plus de 50%.

La filière de collecte et de recyclage des D.E.E.,E est opérationnelle en France depuis le 22 juillet 2005 pour les DEEE professionnels. Et depuis le 15 novembre 2006 pour les DEEE ménagers.

La Commission européenne a ainsi révisé ses directives avec la directive 2011/65/UE du 8 juin 2011 (dite directive RoHS II) et la directive 2012/19/UE du 4 juillet 2012 (dite directive DEEE II).

En France, la filière des DEEE est réglementée avec les article L.541-10-2 et R.543-172 à R.543-206 du Code de l’environnement.

Ces article résultent du décret n° 2014-928 du 19 août 2014 relatif aux DEEE et aux équipements électriques et électroniques usagés.

Chaque année, la filière française de collecte et de traitement des déchets électriques et électroniques traite efficacement plus de 600 000 tonnes.

En effet, les français jettent entre 17 et 23 kilogrammes de D.E.E.E.

En Europe, la moyenne de production annuelle de DEEE s’élevait à 16,6 kilos par habitant en 2016 ; soit 12,3 mégatonnes de déchets électriques et électroniques.

Impact Environnemental

Les équipements électriques et électroniques (EEE) contiennent souvent des substances ou composants dangereux pour l’environnement.

C’est le cas des éoliennes qui sont des gros appareils électriques et dont le recyclage pose question.

Ils contiennent également des substances extrêmement nocives pour la santé humaine comme le mercure, le plomb, l’amiante ou l’arsenic.

Ces déchets comportent aussi des gaz à effet de serre, des condensateurs avec des PCB, etc..

On traite les déchets de manière artisanale pour en extraire les métaux précieux.

Le recyclage a pour objectif de fabriquer de nouveaux équipements électroniques,

Ces déchets électroniques sont souvent brulés à l’air libre tandis que les cartes-mères sont jetées dans de l’acide chlorydrique pour récupérer l’or.

De même, quand on récupère les métaux précieux, le reste des déchets est enterré ou incinéré.

Par contre, une grande partie rejoint les cycles des trafics notamment en Afrique.

Les 17 millions de tonnes recyclés proviennent de petits équipements : smartphones, ventilateurs, micro-ondes, appareils radios et autres caméras vidéo.

L’Asie a généré en 2019 près de la moitié (24,9 millions de tonnes) de ces déchets électroniques (e-déchets).

La part des États-Unis est de 13,1 millions de tonnes, celle de l’Europe de 12 millions de tonnes, celle de l’Afrique de 2,9 millions de tonnes et celle de l’Océanie de 700.000 tonnes.

Article : P. du Chélas



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