Les déchets dangereux des ménages

26/06/202328/06/2023 Philippe du Chélas

Les déchets dangereux des ménages (DDM) ou Déchets Dangereux Spéciaux (DDS) sont en fait les déchets non biodégradables.

Ils sont toxiques ou dangereux en raison de leurs caractéristiques physico-chimiques.

Ces déchets proviennent souvent d’activité comme le jardinage, le bricolage en mécanique ou en bâtiment.

Plus simplement ce sont les déchets des activités de ménage avec notamment des produits d’entretien et sont donc dangereux.

Les DDM (déchets dangereux des ménages) comprennent donc outre les déchets non biodégradables, les déchets toxiques et dangereux en raison de leurs caractéristiques physico-chimiques.

Ces produits subissent un traitement dans des filières adaptées et contrôlées.

Ils sont identifiables grâce un logo spécifique sur leurs emballages.

Selon leurs spécificités, ils faut les régénérer, les neutraliser, les incinérer ou même les enfouir.

Les DDM acceptés dans la filière du tri sont les produits de traitement du bois, phytosanitaires et chlorés ainsi que les acides, insecticides, soudes, colles, peintures, lasures, aérosols, solvants…

Dans les DDM on trouve aussi les déchets diffus spécifiques (DDS) des ménages qui comprennent les solvants, colles, etc,…

Ces DDS des ménages sont des produits chimiques comme les peintures et solvants, les enduits, les mastics et colles, les insecticides, les déboucheurs de canalisations, les huiles de vidange, etc..

Ces déchets représentent une double menace.

Une menace sanitaire, pour les professionnels en charge de leur collecte et une menace environnementale.

Notamment de pollution des eaux.

Par contre sont formellement refusés dans le tri au titre de déchets dangereux des ménages, les fusées de détresses, les explosifs, les munitions, les médicaments et les déchets radioactifs.

Il existe aussi une catégorie particulière tout aussi dangereuse : celle des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE).

On estime par ailleurs que chaque foyer consomme en moyenne 42 piles jetables et 6 piles rechargeables chaque année.

A noter que le traitement des DDM produit des Réfiom avec l’incinération.

Article : P. du Chélas