La pollution des emballages en plastique

Emballages et déchets s’accumulent

03/04/202307/04/2023 Sremski

Les emballages des produits alimentaires produisent des déchets et le problème c’est qu’emballages et déchets s’accumulent.

Mais les emballages ont des réelles fonctions essentielles : le stockage, la protection et la préservation des aliments.

Ils conditionnent l’aliment depuis sa sortie de l’usine jusqu’à son utilisation par le consommateur et ensuite dans la conservation.

L’ineptie est qu’ils sont souvent en plastique et donc qu’ils polluent.

Concept des emballages

Le concept d’emballage découle d’un besoin ancestral pour l’homme de contenir, de stocker, de protéger et de transporter ses produits notamment alimentaires.

Mais aujourd’hui l’homme a oublié que son premier emballage était une feuille fraîchement cueillie dans la forêt.

Avec le progrès, et notre société de consommation, tous nos produits s’achètent et se vendent ainsi avec des emballages en plastique.

Cela engendre une quantité exponentielle d’emballages divers servant plus à faire la publicité de leur contenu ou de leur marque.

Nous déversons dans nos océans environ 150 millions de tonnes de plastique.

C’est le poids de 1,5 million de baleines bleues.

Elles ne sont d’ailleurs plus que 60 000 au mieux tandis que le 7° continent continue de grossir.

Actuellement, cette pratique du tout plastique dans l’alimentation est ainsi sujette à caution.

D’ailleurs les consommateurs dénoncent cette utilisation abusive d’emballage plastique en tout genre.

Emballages et pollution plastique

Les emballages en plastique représentent donc l’essentiel de la pollution plastique.

Ils sont devenus un problème sérieux car ils mettent très et trop longtemps à se dégrader.

De plus quand ils se dégradent, ils dispersent des dérivés du pétrole toxiques dans nos sols et nos rivières.

Le plastique se dégrade en effet en nanoplastiques et microplastiques.

En 2017, 350 millions de tonnes de plastiques ont été produites soit 46 kg/habitant.

En corollaire, on ne collecte que 15 % des déchets plastiques mondiaux pour les recycler.

Sur les 3,4 millions de tonnes collectés nn France, seuls 22 % des déchets plastiques.

Et seuls 26 % des déchets d’emballages plastiques sont recyclés.

De même, le problème des emballages en plastique résulte des substances toxiques qu’ils contiennent.

Ces substances migrent dans les aliments et donc notre alimentation quotidienne.

Intoxication humaine au plastique

Le problème des emballages en plastique (issu du pétrole), c’est la pollution qui résulte des substances toxiques qu’ils contiennent.

Cette pollution des aliments s’aggrave avec l’effet de la chaleur et la durée de stockage des aliments dans le plastique.

En principe, chaque emballage plastique doit porter un numéro en référence au système de code à 7 chiffres.

Cette règle permet d’identifier sa nature exacte.

Ce code permet également de connaître la nature du plastique et sa toxicité (comme le PVC).

Certains plastiques sont en effet inertes et non toxiques.

Par contre d’autres diffusent des phtalates, du bisphénol A, du styrène et des perturbateurs endocriniens.

Ces produits toxiques se retrouvent dans vos aliments grâce aux emballages que les fabricants utilisent pour vous les vendre.

Nos plastiques potentiellement dangereux pour la santé sont les bouteilles d’eau et les emballages des supermarchés (voir les codes de recyclage).

Ils sont fabriqués avec du polyéthylène téréphtalate (PETE), du polychlorure de vinyle (PVC), du polypropylène (PP), du polystyrène (PS) et du polycarbonate (PC).

A titre d’exemple, le PET des bouteilles d’eau minérale peut générer de l’antimoine qui est un métal potentiellement cancérigène et qui passe du contenant à l’eau ingérée.

Il est ainsi fortement déconseillé de réutiliser une bouteille d’eau à plusieurs reprises.

Le manque de connaissance sur la composition chimique des plastiques, sur leurs processus de fabrication et la nature des additifs rendent difficile la mesure de leurs impacts réels sur l’environnement et sur les dangers pour la santé.

Plastique d’emballages dans la biosphère

Au moment où la concurrence des prix fait rage entre les entreprises, les consommateurs jouent les troubles fêtes.

Les consommateurs ont maintenant des préoccupations environnementales grandissantes à l’égard de certaines pratiques actuelles.

Ils reprochent notamment une durée de vie du plastique allant de 100 à 400 ans.

Le périmètre de la limite du plastique évolue avec la notion de » l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère » qui est redéfinie.

Cette notion s’applique désormais aux nouvelles substances chimiques.

Et aussi aux nouvelles formes de substances existantes et aux formes de vie modifiées susceptibles d’avoir des effets indésirables sur les écosystèmes, les organismes vivants et la santé.

L’introduction anthropique d’entités dans l’environnement est d’autant plus préoccupante à l’échelle mondiale qu’elles deviennent persistantes.

Ces éléments se déplacent et s’étendent sur de grandes échelles géographiques (voir article sur le 7° continent).

À la liste des substances chimiques classiques, s’additionnent maintenant les nanomatériaux et les polymères plastiques (bioplastique ou pas).

Ceux-ci présentent des risques pour la santé humaine et l’environnement.

De plus, les émissions de CFC (chlorofluorocarbones), issues de ces nouvelles entités, ont des effets majeurs sur la couche d’ozone stratosphérique.

Les emballages en plastique sont ainsi devenus un problème mondial sérieux.

En effet ils mettent très et trop longtemps à se dégrader (plus rapidement que les aliments).

Quand ils se dégradent, ils dispersent des dérivés du pétrole toxiques dans les sols et les rivières.

A titre d’exemple, le PET des bouteilles d’eau minérale peut générer de l’antimoine qui est un métal potentiellement cancérigène et qui passe du contenant à l’eau ingéré.

Il vaut mieux ne pas réutiliser une bouteille d’eau plusieurs fois.

Article : P. du Chélas