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Les récifs artificiels à la rescousse de l’océan

Les récifs artificiels sont des structures immergées volontairement. Leur objectif est de créer, protéger ou restaurer un écosystème marin.

Les premiers (modernes) datent des années 1960 (en Méditerranée).

De nos jours, des études sont faites pour adapter chaque récifs.

L’idée est en effet de reproduire au mieux le milieu naturel dans lequel on les pose.

De préférence, on immerge aussi les structures sur des fonds appauvris de l’océan.

Il s’agit en définitive avec cette opération de relancer la fixation de la faune et de la flore et de développer un écosystème.

Cette action provoque notamment un impact positif dans le milieu marin.

De plus elle contribue à recoloniser les fonds marins de plus en plus appauvri avec la pêche.

L’impact des récifs ne se limite d’ailleurs plus aux seuls fonds marins.

Ainsi, dans les aires marines en déficit les récifs permettent de revaloriser les ressources halieutiques.

Encadrés dans un projet d’implantation, l’immersion de récifs artificiels trouve sa cohérence pour le développement d’aires marines.

En effet les récifs peuvent servir de véritables barrages quand ils sont mis en lignes ou en points isolés.

Grâce à cette idée, il devient plus difficile d’utiliser des engins traînant pour la pêche.

Objectifs des récifs

L’objectif principal de l’aménagement des récifs artificiels est de reconstituer au bénéfice des biocénoses marines les conditions d’habitats nécessaires à leur développement.

On peut décliner cet objectif avec les points suivants :

  • activités ludiques ou pédagogiques,
  • création de nouvelles zones de pêche,
  • délestage de zones très fréquentées,
  • organisation des usages dans la bande côtière,
  • production halieutique,
  • protection de la bande côtière contre la pêche illégale,
  • protection des biocénoses marines et des habitats,
  • recherche et développement,
  • reconstitution de biocénoses marines,
  • restauration d’habitats dégradés,
  • soutien de la biodiversité,
  • zones de plongée sous-marine,

Différentes structures

Les formes et les matériaux des récifs sont variables suivant les pays et en constante évolution.

On distingue ainsi aujourd’hui trois types de récifs artificiels :

  • les récifs de protection
  • les récifs de production
  • les récifs paysagers

Les principaux matériaux pour la fabrication de ces récifs artificiels sont notamment le béton et l’acier.

Mais les matériaux pour ces récifs vont de la structure spécialement créée aux épaves de voitures, de bateaux ou encore d’amas de pneus, etc.

D’ailleurs en France, on se sert même d’objets recyclés ; épaves, portes d’écluses ou même de constructions diverses du B.T.P.

L’utilisation de pneus pourrait surprendre.

Pourtant l’idée date de 1980 à 1989.

En effet au cours d’une opération en Méditerranée, des ingénieux écologistes ont immergé 8141 mètres cubes de pneus.

Cela représentait un total de 25000 pneus : tout le monde sait que le pneu est écologique…

Cette immersion s’est faite dans la zone maritime protégée de Vallauris Golfe-Juan (Alpes-Maritimes), classée site Natura 2000.

En définitive cette brillante idée fut un fiasco complet.

De toute évidence, les sensibilités de nos sociétés évoluent et l’intelligence aussi…

Il faut quand même souligner qu’aujourd’hui le béton prédomine dans le choix des matériaux.

Mais des progrès émergent avec ce matériau et aujourd’hui l’impression 3D y contribue.

La technologie permet en effet de faire varier les formes.

Les récifs deviennent ainsi une réponse aux dégradations constantes de l’environnement marin.

Pour rappel, le chalutage est interdit dans la bande côtière des 3 milles nautiques (environ 5,5 kilomètres).

Le rôle structurant et fédérateur des aires marines protégés contribue à mieux encadrer les projets d’aménagements en récifs artificiels.

Cela permet ainsi une gestion et un suivi plus efficaces.

L’analyse des projets d’implantation des récifs se fait aussi sur une échelle plus globale.

On s’appuie ainsi sur un réseau cohérent d’aires marines protégées

Récifs et faune marine

Une étude d’impact à propos des navires immergés en mer Méditerranée a permis deux constats importants sur les récifs artificiels et la faune marine :

  • le navire augmente la biodiversité proportionnellement à son volume
  • la dégradation du navire entraîne une pollution du fond marin

Par contre leur fonction d’agrégateur de vie marine ne fonctionne pas quand les conditions environnementales ne s’y prêtent pas.

Article : P. du Chélas

Les récifs artificiels réduisent les pressions sur les sites naturels et sensibilisent le grand public à l’environnement marin.

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