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Métaux stratégiques et Terres rares

Ces derniers temps la notion de métaux et de Terres rares stratégiques devient une réalité.

La France se fixe pour objectifs de sécuriser son approvisionnement en matières premières minérales et aussi en métaux stratégiques.

L’enjeu est ainsi de soutenir sa transition énergétique et de croire que cela diminuera le Co2 dans l’air.

Par contre le terme « métaux rares » est une appellation fourre-tout trompeuse.

Elle recouvre en effet l’essentiel des atomes situés au milieu du tableau périodique des éléments.

Intérêts de la nation

On désigne ainsi aujourd’hui par métaux stratégiques, des minerais notamment indispensables pour la haute technologie.

Et aussi pour les industries de pointe.

Mais aussi et surtout pour les secteurs de la transition énergétique.

Dans cette dynamique, une veille stratégique (Intelligence minérale) sera d’ailleurs disponible pour les industriels et les pouvoirs publics français.

L’idée est notamment d’anticiper (enfin) les besoins et les approvisionnements.

A ce titre le lithium figure sur la liste des métaux stratégiques depuis 2020.

Il était déjà indispensable pour les smartphones et le devient encore plus avec l’essor des batteries électriques.

Une grande variété

On recense ainsi le cobalt (bleu), le tungstène, le gallium, le tantale, le niobium, l’indium, le hafnium.

Et également le palladium.

Par contre il n’y a pas définition des métaux stratégiques et des Terres rares stratégiques.

De même, il n’en existe pas de liste contrairement aux Terres rares bien identifiées.

La notion de rareté est d’ailleurs trompeuse.

En effet les ETR (éléments de Terres rares) sont les éléments les plus répandus sur notre planète.

Les plus connus des métaux stratégiques et Terres rares sont en fait ceux du groupes des « terres rares » : scandium, yttrium et la famille des « lanthanides ».

En soient, les terres rares, des éléments de terres rares (ETR) ne sont pas des terres mais bien des métaux.

A l’échelle mondiale, leurs concentrations dans la croûte terrestre sont d’ailleurs énormes.

C’est le cas de celles du cérium et de l’yttrium qui  sont supérieures à celles d’autres métaux comme le cuivre ou le cobalt.

On distingue d’ailleurs deux catégories de terres rares : les légères et les lourdes (facile à retenir).

Par contre la famille des lanthanides est quant à elle un peu à part.

Elle comprend notamment ; le cérium, le dysprosium, l’erbium, l’europium, le gadolinium, le holmium, le lanthane, le lutécium, le néodyme, le praséodyme, le prométhium (ou prométhéum), le samarium, le terbium, le thulium et l’ytterbium.

Une répartition inégale

La rareté des terres et des métaux rares tient en effet surtout à leurs dispersions sur la planète.

Elle tient aussi à la difficulté de trouver des gisements assez concentrés en ETR.

En plus, les métaux stratégiques ne se trouvent pas dans des gisements miniers.

Ces métaux sont en fait des sous-produits de production d’autres métaux.

A cette difficulté s’ajoute aussi celles de la présence dans une majorité des cas d’éléments radioactifs (comme le thorium) dans le gisement.

Il faut donc pouvoir séparer les différentes terres rares présentes à l’intérieur de la roche.

La pierre d’Ytterby est aussi l’une des rares au monde à nous avoir révélé une terre ayant fourni l’yttrium (oxyde blanc), et neuf autres éléments.

Ce sont notamment les Etr terbium (oxyde jaune), erbium (oxyde rose), ytterbium, holmium, le scandium, thulium, gadolinium, dysprosium et lutécium.

Une autre pierre, la cérite, également découverte en Suède, a livré sept autres terres rares.

La famille des 15 lanthanides dépend en effet des éléments chimiques dont le nombre atomique est compris entre 57 et 71.

C’est la production et la disponibilité qui rendent aussi ces métaux stratégiques.

Article : P. du Chélas


Tableau des Métaux et Terres rares

Vous ne les connaissez pas mais ils se trouvent dans vos écrans plats, les cellules photovoltaïques, la fibre optique et surtout les semi-conducteurs…

Les terres rares possedent en effet des propriétés catalytiques, électroniques, magnétiques et optiques indispensables pour les technologies nécessaires à la transition énergétique.

Métaux RaresTerres Rares (& Lanthanides)AutresStratégiques
AntimoinelégèresArgentAntimoine
BaryteCérium (Lanth.)CuivreBéryllium
BérylliumLanthane (Lanth.)MercureCobalt
BismuthNéodyme (Lanth.)NickelGallium
BoratePraséodyme (Lanth.)OrGermanium
Charbon à cokeProméthium (Lanth.)PlombGraphite
CobaltSamarium (Lanth.)ZincLithium
GalliumScandiumMolybdène
GermaniumNiobium
Graphite naturellourdesRhénium
IndiumDysprosium (Lanth.)BastnäsiteSélénium
MagnésiumErbium (Lanth.)CarmeltaziteTantale
NiobiumEuropium (Lanth.)MonaziteTungstène
PalladiumGadolinium (Lanth.)Xénotime
PlatineHolmium (Lanth.)Platinoïdes ou MGP
RhodiumLutécium (Lanth.)Iridium
Silicium métalTerbium (Lanth.)Palladium
Spath fluorThulium (Lanth.)Rhodium
TantaleYtterbium (Lanth.)Platine
TungstèneYttriumRuthénium
VanadiumOsmium

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Les 17 terres rares dessinent une sorte d’équerre dans la classification périodique : le scandium, l’yttrium et le lanthane en colonne, et les 14 lanthanides en ligne, du cérium au lutécium.


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