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Méthane et effet de serre

Le méthane et les gaz à effet de serre font bon ménage autour de notre planète depuis des milliers d’années.

Les nouvelles données du réseau Climate TRACE avec ses 300 satellites montrent une augmentation des émissions mondiales de méthane

Les rejets de méthane culminent à 58,5 milliards de tonnes d’équivalent CO2  en 2022.

Soit une augmentation de 1,5% par rapport à 2021.

Une bonne et une mauvaise nouvelle toutefois à la fois :

La durée de vie du méthane dans les gaz à effet de serre est plus courte que celle du CO2.

Par contre son potentiel de réchauffement global (PRG) est plus fort.

En effet, son PRG est 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2) sur une durée de 100 ans.

Grâce aux scientifiques du GIEC et à leurs études, on connaît bien maintenant les gaz responsables de l’augmentation de l’effet de serre depuis notre période industrielle. 

Et plus exactement les concentrations de certains gaz à effet de serre (GES) dont le méthane.

Méthane et compagnie

Parmi les gaz à effet de serre, on distingue les gaz additionnels qui résultent des activités humaines et les gaz naturels.

Dans le mélange gazeux actuel, on identifie ainsi le méthane (CH4), les gaz fluorés (chlorofluorocarbures ou CFC), le protoxyde d’azote (N2O) et bien sûr le dioxyde de carbone (CO2).

Le méthane est quant à lui responsable de près de 30 % du réchauffement mondial.

Le méthane est un gaz naturel présent sur terre qui n’est donc pas un gaz additionnel provenant de la chimie.

Il résulte de la fermentation et de la digestion par des organismes vivants.

Ainsi, un climat humide et chaud, des tourbières ou encore des marécages permettent aux micro-organismes de produire naturellement du méthane.

C’est aussi le seul hydrocarbure que l’on peut produire de manière naturelle.

En effet, on peut en produire avec une fermentation artificielle ce qui donne du biométhane qui est donc aussi une énergie renouvelable.

Le méthane comprend un atome de carbone et quatre atomes d’hydrogène (CH4).

A ce titre, le méthane constitue 90 % du gaz naturel.

Le gaz est le secteur de l’énergie qui produit à lui seul près de 40 % des émissions totales de méthane.

Méthane industriel

Selon l’AIE, en 2022 et dont le monde, les activités humaines dans le domaine de l’énergie ont produit 135 millions de tonnes de méthane.

On doit cette estimation à une étude de l’AIE (Global Methane Tracker 2023) sur les émissions du méthane résultant de la bioénergie, du charbon, du gaz et du pétrole.

Dans son étude l’AIE note deux point importants :

  • une baisse des fuites sur les installations grâce aux efforts des exploitants
  • les dépenses pour réduire ces fuites sont moindre que la valeur du gaz récupéré
En effet, le volume de gaz sauvegardé pourrait être de l’ordre de 260 milliards de mètres cubes en colmatant les fuites et en réduisant le torchage.

Sinon le méthane est un gaz hautement inflammable.

Il est d’ailleurs à l’origine des coups de grisou dans les mines.

On ne peut d’ailleurs le transporter qu’à des températures très basses (négatives).

Méthane de Yamal en Sibérie

Depuis 2016, dans la péninsule de Yamal en Sibérie, 8 cratères sont ainsi apparus sur fond de méthane.

A Utqiagvik en Alaska, les habitants ne peuvent ainsi plus se servir de leurs selliers dans le pergisol pour conserver leurs baleines.

Le point commun entre ces deux informations, les scientifiques le connaissent : le réchauffement climatique.

Le dégel du pergisol s’accompagne en effet d’une importante production de méthane que les scientifiques étudient.

Cette production de méthane serait à l’origine d’immenses cratères bien visibles depuis le ciel.

Les explosions de bulles de méthane créent ainsi des gouffres de grande profondeur.

Sur place, les scientifiques comptabilisent près de 7000 zones plus ou moins circulaires où le sol mou révèle la fonte de la glace dans le sol.

Ce sont autant de bulles prêtes à exploser.

Article : P. du Chélas



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