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Microplastiques et nanoplastiques

Selon l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), les microplastiques et les nanoplastiques finissent dans toutes les eaux du globe et leurs sédiments.

Et donc dans de nombreux organismes marins et autres.

Et ces microplastiques et nanoplastique finissent aussi dans nos intestins ce qui en modifie la flore.

On connaît mal les impacts des microplastiques et nanoplastiques sur l’environnement marin et les écosystèmes marins.

Et encore moins leurs effets sur les organismes des espèces vivantes et donc aussi sur les organismes humains.

Par contre il existe près de 4000 formulations différentes de plastiques en raison des additifs qu’ils comportent.

En 2020, on a ainsi produit 367 millions de tonnes de plastique de tout type et 460 millions de tonnes en 2022.

L’océan en sait quelque chose avec le 7° continent grossissant de jours en jours.

Nature du Plastique pollueur

Common Seas, une ONG environnementale anglaise, participa à une étude sur les microplastiques et les nanoplastiques.

Et cela en association avec l’Organisation néerlandaise pour la recherche et le développement en santé (ZonMw) afin de détecter la présence de microplastiques dans le corps humain.

Ainsi, et après la détection des microplastiques dans l’eau des rivières et des océans puis dans l’air, on en arrive à la détection du plastique dans le sang humain.

Un microplastique est une particule de plastique solide d’une taille inférieure à 5 millimètres.

Mais en deçà, il existe aussi les nanoplastiques tout aussi dangereux.

Les nanoplastiques sont plus petites que cent nanomètres ou un micromètre.

Ce sont des nanoparticules de plastique 70 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu.

Les microplastique sont solides, non solubles dans l’eau et non biodégradables.

En raison de leurs tailles, ils se mélangent aux grains de sable et volent avec le vent.

Les microplastiques et nanoplastiques sont des minuscules bouts de plastiques qui proviennent de la dégradation de nos objets en plastique.

Mais aussi des fibres synthétiques de nos vêtements et des produits cosmétiques comme les microbilles de polyéthylène.

Les microplastiques prennent plusieurs formes : billes, fibres,films, fragments ou encore pellets.

Menaces scientifiques sérieuses

En 2019, une étude sur le sujet établissait déjà la présence de microplastiques dans les selles.

En 2020, une autre étude détectait aussi la présence de microplastiques dans le placenta de femmes enceintes.

Dans le cadre de l’étude conjointe de Common Seas et ZonMw, les scientifiques néerlandais de l’Université libre d’Amsterdam se sont appuyés sur des échantillons sanguins de 22 donneurs anonymes.

Sur ces 22 prélèvements,17 révélaient ainsi la présence de microplastiques soit donc 77 %.

A l’œil nu, ces microplastiques sont invisibles car ils approchent les 0,0007 millimètre.

Et donc de l’ordre nanométrique.

Les données les plus intéressantes de l’étude furent celles relatives à la nature de ces microplastiques.

Il s’agit de polyéthylène et de PET (polytéréphtalate d’éthylène).

Le polyéthylène rentre par exemple dans la composition des sacs fins en plastique pour les emballages.

Le PET quant à lui se retrouve dans la fabrication des bouteilles d’eau et des vêtements.

Le PET est également présent dans les prothèses médicales.

Santé et plastique

A ce sujet les volontaires de l’étude étaient en bonne santé et ne possédaient pas de prothèses.

Par contre, parmi les échantillons, certains contenaient les deux types de plastiques.

Les scientifiques ignorent notamment la quantité de microplastiques que le corps humain peut tolérer.

De même ils n’en connaissent pas précisément les effets sur notre organisme.

Par contre la toxicité des microplastiques est variable.

Certains peuvent comporter du chlore, du plomb ou des produits chimiques toxiques servant d’additifs.

Aujourd’hui on ingère des microplastiques en respirant l’air et en mangeant des produits de la mer.

En effet, les fibres des vêtements synthétiques restent dans l’eau de lavage qui finit dans les rivières et les mers.

Ils sont ingérés par la faune Marine et même les oiseaux de mer.

Cela se nomme bien une pollution marine.

De même les microplastiques (billes) présents dans les dentifrices, les gels douche et les produits de maquillage finissent aussi dans les eaux usées.

Pensez au 7° continent au milieu de l’océan quand vous êtes en vacances…

En résumé microplastiques et nanoplastiques nuisent à notre santé et participent au cancer du plastique.

Article : P. du Chélas


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