Pétoncle noir en rade de Brest

Le pétoncle noir est un bivalve qui ressemble à la coquille Saint-Jacques.

Mais en plus petit soit jusqu’à 6 cm.

Par contre, il n’existe pas de saint-pétoncle protecteur d’une quelconque calamité.

Dommage car ce bivalve aux deux valves bombées en a bien besoin car sa durée de vie dure de 4 à 6 ans.

Les gisements sauvages n’existent quasiment plus.

Logique en raison de sa surpêche car on en récoltait jusqu’à 700 tonnes en rade de Brest dans les années 1970.

Mais aussi à cause de la dégradation de son habitat.

Le dragage des fonds marins détruit les lieux d’implantation des pétoncles noirs.

On le pêchait auparavant à la fois sur la côte atlantique, dans les Pertuis charentais et dans le bassin d’Arcachon.

Les pétoncles se nourrissent d’algues et d’animaux microscopiques et donc ils fréquentent les zones de brassage des eaux.

En effet, ce sont des microphages filtreurs.

Ils se nourrissent notamment de microphytobenthos soit des micro organismes photosynthétiques (micro algues unicellulaires) et de phytoplancton.

Mais aussi des détritus de macro-algues et de toutes les particules organiques en suspension.

Par contre, leurs habitats nécessitent des socles pour qu’ils puissent se fixer.

En effet, pour se développer, le pétoncle noir s’arrime sur des roches ou des blocs et même sur d’autres bivalves.

C’est un impératif car il doit se protéger de ses principaux prédateurs comme l’étoile de mer.

Mais cela assure aussi sa reproduction.

En effet, ses larves doivent trouver rapidement un support sous peine de disparaître dans le tourbillon du courant.

Le pétoncle noir peut d’ailleurs aussi prendre une couleur violacée.

Une synergie se développe pour mieux connaître l’espèce entre l’université de Brest et l’IFREMER à laquelle les comités des pêches s’associent.

L’objectif est réussir une réintroduction du pétoncle noir (projet Mascoë) dans ses lieux d’habitats anciens.

Pour cela des récifs en béton coquillier se répartissent dans la rade de Brest sur le site du Roz en baie de Daoulas.

D’ailleurs des nouveaux types de blocs bio-inspirés sont à l’étude (écoblocs).

Il faut noter que depuis 1992, la pectiniculture produit plus que la pêche.

Article : P. du Chélas

Le krill