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Pollution lumineuse et Co2

Sur notre planète de nombreuses espèces dépendent du cycle naturel de l’alternance jour/nuit que l’activité humaine dérégle avec la pollution lumineuse.

Certes la pollution lumineuse ne vous fera pas tousser mais elle vous impacte aussi.

Par contre, vous ne verrez plus correctement les étoiles. Quoi que.

Mais en plus, il existe bien un rapport entre la pollution lumineuse et le Co2.

L’Observatoire national de la biodiversité (ONB) est formel ; la nuit noire est en voie de disparition.

Tout comme certaines espèces sur lesquelles le phénomène a un impact.

De surcroît il existe aussi une relation entre la pollution lumineuse et le Co2.

La luminance zénithale

En France, 85 % du territoire connaît un niveau élevé de pollution lumineuse résultant d’un éclairage artificiel nocturne.

Il ne reste ainsi que peu d’endroit pour observer la Voie lactée et où profiter d’une véritable nuit noir.

Ainsi rien qu’en France, on comptabilise 11 millions de points lumineux pour l’éclairage public et 3,5 millions d’enseignes publicitaires.

Dans tous les phénomènes lumineux, l’éclairement dû à une source ponctuelle sur une surface perpendiculaire au rayon lumineux est proportionnel à l’intensité de la source dans la direction considérée et qu’il décroît avec le carré de la distance à la source.

En analysant des images satellite, les experts de Dark Sky Lab diagnostiquent ainsi les sources de lumière visibles depuis l’espace.

Avec leur analyse, ces spécialistes modélisent l’effet de la diffusion de la lumière dans l’atmosphère, source de la photo – pollution.

Pour comprendre le principe, la pollution lumineuse résulte de la diffusion de la lumière artificielle par les gouttes d’eau, les particules de poussières et les aérosols en suspension dans notre atmosphère.

De plus la pollution atmosphérique aggrave également le phénomène.

On suspecte d’ailleurs la pollution lumineuse d’altérer le système hormonal et de dérégler notre horloge biologique.

Impact sur la biodiversité

L’obscurité est vitale pour prés de la moitie du vivant et donc des espèces.

Elle sert à se protéger, chasser, s’orienter et s’accoupler.

Vous avez sûrement constaté le phénomène des papillons de nuit volant autour d’un lampadaire.

Et aussi celui de la disparition des chauve-souris lors de vos vacances d’été.

Par contre vous n’avez peut être pas remarqué qu’il y a moitié moins de lépidoptères sous les lampadaires.

En effet, l’éclairage nocturne impacte la dynamique des populations et réduit la quantité d’insectes à un endroit donné.

La raison en est justement la pollution lumineuse.

Toutes les espèces de la flore et de la faune ont besoin de la nuit et l’espèce humaine aussi.

La raison majeure est que nos yeux permettent de se situer dans le temps sur une journée de 24 heures.

En plus cela vaut pour toutes les espèces.

La vue est déterminante pour toutes les espèces car elle permet d’appréhender l’environnement, les couleurs et les formes.

Vous pensez qu’il est donc utile de voir la nuit ?

Et nien justement non.

De nombreuses espèces développent des qualités de vision nocturne spécifiques.

Et la phase de sommeil liée à la nuit influe directement sur le métabolisme.

Et cela depuis 4 milliard d’années avec uniquement une alternance jour-nuit.

Déreglement biologique

L’évolution a engendré une horloge moléculaire.

Cette horloge permet aux espèces de connaître le moment de la journée et notamment la phase de sommeil (diurne ou nocturne).

Cette phase est d’ailleurs différente selon les espèces : bactéries, calamars, champignons, chauve – souris, insectes, oiseaux, poissons, vers, etc..

Pour l’homme, il s’agit probablement d’une horloge circadienne centrale se trouvant dans le cerveau.

Sans vous en rendre compte, les éclairages urbains, les ordinateurs, les phares automobiles, les télévisions, les tablettes et vos téléphones portables polluent vos soirées et vos nuits.

Selon l’ingénieur Séraphin Grossel, expert en Ingénierie des systèmes complexes, c’est pour cela que les rouges-gorges chantent en pleine nuit.

Lumière et Co2

Selon le CNRS, la lumière artificielle nocturne représente 20 % de la consommation mondiale d’électricité.

Et aussi 6 % des émissions de CO2 et 3% de la demande mondiale en pétrole.

En France, les 11 millions de points lumineux de l’éclairage public représente 41% de la consommation d’électricité des communes françaises.

Cet éclairage émet ainsi 670 000 tonnes de CO2 par an.

Au États-Unis, cela représente un gaspillage de 30 % de l’éclairage extérieur avec un coût de 3,3 milliards de dollars par an.

L’éclairage de nuit y provoque une émission de 21 millions de tonnes de CO2 annuellement.

On estime à 150 le nombre d’insectes qui meurent par lampadaire, en une nuit. 

Article : P. du Chélas

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