Pollution marine et activités humaines
La pollution marine est le résultat des activités humaines et de tous ses déchets ou produits jetés dans les rivières, les mers et les océans.
La taille complète de toutes les zones océaniques détectées qui forment le 7° continent représente ainsi 3,5 millions de km2 (1/3 de l’Europe soit 6 fois la France).
La densité moyenne de ce 7° continent.est de 750 000 débris de plastique par km² composés de nano et micro-plastique.
L’Union européenne fixe d’ailleurs un seuil pour les déchets plastiques sur les plages (2020).
Elle fixe ainsi comme norme, 20 déchets tous le 100 mètres pour l’échouage sur les côtes de déchets marins sur les côtes.
Difficile de contester que les activités humaines sont les sources de la pollution de l’environnement.
D’Ambleteuse à Copacabana, les plages comme les mers sont notamment polluées par des tonnes de déchets de toutes natures.
En plus, le 7° continent grossit de 80 000 km² chaque année.
Cette pollution marine, poussée par les vents, transite par les voies fluviales ou est directement rejetée à la mer.
Une poubelle océanique en forme de continent
On estime que 8 millions de tonnes de déchets se retrouvent dans nos océans chaque année.
En plus, 80% de ces déchets sont de matière plastique, matériaux non biodégradable : 7 déchets sur 10 finissent par couler.
Cela a engendré une hydre à plusieurs têtes ; le 7° continent.
Le plastique finit le plus souvent dans l’estomac des baleines, des dauphins, des mouettes, des tortues de mer et autres espèces de la mer.
En effet, il se dégrade en micro – plastique de 2 mm.
Ces morceaux se bloquent dans leurs gorges ou dans leurs systèmes digestifs.
A ce titre les filets de pêche à la dérive sont une calamité pour nos océans.
Solides, les déchets peuvent aussi êtres liquides.
C’est d’ailleurs le cas avec les boues rouges de la méditerranée ou les rejets de nos centrales nucléaires.
C’est aussi le cas avec les rejets des pesticides et autres produits chimiques qui se mélangent à l’eau.
En ce qui concerne les produits liquides, le pétrole déversé en mer reste la pollution la préoccupante à l’échelle mondiale avec les marées noires que cela engendre.
Cette pollution marine coûte la vie à 100 000 mammifères marins chaque année et plus de 1400 autres espèces marines.
L’homme coupable de la destruction
Les déchets aquatiques sont donc à 100% d’origine humaine et résulte des activités humaines qui provoque cette pollution marine.
Ils sont constitués de matière plastique fabriqués par l’homme pour satisfaire sa société de consommation.
Grâce à l’espèce humaine qui prétend maîtriser l’intelligence artificielle, en 2050 il y aura plus de matière plastique que de poissons dans les mers et les océans.
De la même manière que l’homme va remplacer son intelligence par l’intelligence artificielle, il va aussi remplacer les autres espèces vivantes par du plastique.
Et cela sans se rendre compte que ses déchets en plastique ont de multiples impacts sur sa vie.
L’ignorance de la vérité sur les dangers du plastique ne peut plus avoir cours grâce à l’information.
Elle est aujourd’hui disponible sur des millions de smartphones et de tablettes.
La non – gestion des déchets et de la fabrication du plastique va devenir un enjeu d’intérêt mondial avec une population approchant bientôt les 10 milliards d’individus.
Les déchets qui ne coulent pas partent au large, dérivent et finissent par s’échouer sur nos plages (comme les filets de pêche par exemple).
On retrouve ainsi pêle-mêle avec les coquillages et les crustacés : baby-foot, bâtons de sucette, boîtes de snacks, bouchons de bouteille, bouteilles plastiques, caddies, canettes métalliques, clé USB, cordages, cotons-tiges, couches, emballages alimentaires, extincteurs, filets de légumes, filets de pêche, frigos, gobelets, morceaux de verre, pailles, paquets de chips, paquets de cigarettes, protections féminines, sacs, tampons, téléviseurs, toboggan en plastique, tondeuse à gazon, vélos, vélos, vêtements, vieilles chaussures, …
Article : P. du Chélas
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