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POLLUTION NUMÉRIQUEPOLLUTIONSTENDANCES

Pollution numérique et Empreinte carbone

Parmi les bons conseils, on préconise d’envoyer moins de mails pour réduire la pollution numérique et notre empreinte carbone.

Cela permettrait même de réduire la consommation d’électricité.

Chaque jour, on envoie 300 milliards de mails dans le monde ce qui génère 440 millions de tonnes de CO2 par an à cause de la production d’électricité.

Il existe des pollutions qui viennent immédiatement à l’esprit des lors que l’on évoque les gaz à effet de serre.

Pourtant, il en existe des moins visibles auxquelles on contribue d’ailleurs jour et nuit : la pollution numérique et la pollution lumineuse.

Internet

On peut directement réduire son empreinte carbone en consommant moins de viande ou en évitant de prendre sa voiture.

Mais visionner une vidéo sur son smartphone génère aussi une émission de gaz à effet de serre.

En effet le secteur du numérique consomme environ 10% de l’électricité mondiale.

Il représente aussi environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et en 2025, ce sera 8 %…

Internet est ainsi le 3° pays le plus polluant de la planète devant la Chine et les États-Unis.

Paradoxalement, dans la sphère numérique, plus on dématérialise et plus on utilise d’énergies fossiles, d’equipements et de matières minières.

Fabrication des équipements informatiques

La fabrication d’un équipement informatique débute avec l’extraction des matières premières nécessaires comme les terres rares et les métaux rares.

Cette extraction minière est énormément polluante pour l’environnement comme celle du lithium.

Un téléviseur nécessite d’extraire 2,5 tonnes de matières premières ce qui génère 350 kg de CO₂.

En plus de la pollution des écosystèmes, les exploitations des gisements miniers provoquent des drames humains liés à cette activité (comme les mines de cobalt).

Dès cette étape, la fabrication d’un appareil comme votre smartphone, demande bien plus d’énergie que celle qui sera nécessaire à le faire fonctionner ensuite.

Il faut 80 fois plus d’énergie pour produire un gramme de smartphone qu’un gramme de voiture.

A la suite de l’extraction des matières minières s’ensuit leur transport pour la fabrication des pièces détachées.

Ces pièces seront à leurs tours transporter pour assemblage en usines et constituer votre ordinateur.

Bien évidemment les pièces plastiques sont produites avec du pétrole et toutes ses conséquences pour la nature et les océans (7° continent).

Quand le produit numérique sera fini (ordinateur, écran, disque dur, tablette, smartphone, écouteurs, clé USB,…), il sera ensuite transporter jusqu’à un pays de distribution (avion ou bateau).

C’est là que vous interviendrez à votre tour en prenant votre voiture pour l’acheter en magasin ou pour le commander sur internet.

Ou vous le faire livrer par un service payant de livraison.

Dans le cycle de vie d’un appareil, c’est la fabrication qui demande le plus d’énergie ce qui contribue à la pollution numérique et à augmenter l’empreinte carbone…

Développement et maintenance du réseau

La consommation nécessaire pour faire fonctionner les logiciels est aussi une des causes de cette pollution numérique.

Beaucoup de logiciels ne sont pas utilisés tandis que d’autres fonctionnent sans être apparents.

La recherche s’oriente vers une réduction de la pollution numérique avec le développement d’un internet consommant 1000 fois moins d’énergie.

Utilisation du réseau Internet

Environ 10 milliards de mails sont envoyés, hors spams, toutes les heures.

Envoyer un courrier électronique de 1 Mo équivaut à une consommation électrique de 25 Wh.

Les spam et les newsletters représentent plus de 90 % des flux d’emails.

Pourtant seuls 10% d’entre eux sont ouverts.

Les échanges de photos et de vidéos via les plateformes de messagerie et les réseaux sociaux consomment beaucoup d’énergie.

Un ordinateur fixe de bureau consomme de 120 à 250 kWh par an. Une tablette consomme de 5 à 15 kWh par an.

Le choix de son équipement a donc un impact direct dans cette pollution numérique mondial.

Si l’on passe de 2 à 4 ans l’usage d’une tablette ou d’un ordinateur, on améliore de 50 % le bilan environnemental.

Transport et stockage des données

En une heure, 180 millions de recherches Google sont notamlent effectuées dans le monde.

Les data centers (centres de stockage de données) ne cessent d’ailleurs d’augmenter leurs capacités de stockage des informations (big data).

Cela engendre une donc consommation en énergie exponentielle.

Pour stocker ses données, il est préférable d’utiliser un disque dur plutôt que les services de Cloud.

Le Cloud se matérialise par des locaux, des câbles et des équipements informatiques qui consomment beaucoup d’énergie.

Recyclage des équipements

La fin de vie des équipements devrait être une étape cruciale de la vie des équipements numériques avec le recyclage.

Or il n’en est rien des DEEE (déchets d’équipement électrique et électronique).

L’une des problématiques est l’ergonomie des appareils qui rend difficile la récupération des métaux rares.

Le plastique représente 40 % de la matière première totale des équipements informatiques.

Les métaux par contre sont présents en très petite quantité. Ils sont donc très difficiles à recycler.

A l’heure actuelle, seule l’entreprise belge Umicore est capable de recycler 17 métaux sur 45.

Il faut aussi noter que le numérique n’a pas réduit la consommation de papier.

Il est donc important de rationaliser ses impressions.

Outre l’énergie, les impressions avec son imprimante personnelle consomment beaucoup de matières premières.

Dans le numérique, ce qui pollue, c’est la production d’électricité ce qui augmente la pollution numérique et donc l’empreinte carbone

Article : P. du Chélas



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