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POLLUTION SONOREPOLLUTIONS

Pollution sonore des mers et des océans

La pollution sonore des mers et des océans menace de plus en plus la faune et la flore marine.

Le monde bleu du silence devient de plus en plus bruyant grâce à l’homme.

Les activités anthropiques humaines altère l’équilibre de la vie sous-marine

En effet, les bruits sous-marins de source humaine deviennent de plus en plus durables.

Tout comme la forêt avec son ambiance sonore, la mer et les fonds marins possèdent une symphonie faite de sons naturels.

La pollution marine ne se limite plus au continent de plastique (7° continent) dérivant au gré des vents et au mazout.

En effet, si la pollution plastique est visible du grand public (sur les plages pendant les vacances), la pollution sonore des mers et des océans l’est beaucoup moins.

Sauf pour les scaphandriers.

Alors que le bruit d’un iceberg est un son naturel pour un cétacé, le bruit d’un navire l’est beaucoup moins.

Cette pollution sonore des océans est autrement aussi invasive pour la faune marine que les déchets.

Le bruit perturbe fortement l’ambiance sonore naturelle des océans.

Pour comprendre, il faut savoir que les poissons et les mammifères marins utilisent les ondes sonores pour se mouvoir dans les océans.

Tout comme le bruit est dangereux pour la santé humaine, il l’est aussi pour la faune marine.

Son naturel et bénéfique

Quoi de plus naturel que le son d’un iceberg dans la mer qui se propage à des centaines de kilomètres.

Et cela en comparaison du son d’une plateforme offshore ou du bruit d’un moteur de navire.

Des études ont permis d’appréhender l’importance du son pour les espèces marines.

Naturellement les sons en mer proviennent de la houle, la dérive et la fonte des icebergs, du ressac ainsi que les poissons et autres espèces.

On imaginait la mer comme un monde du silence.

Par contre les progrès techniques nous font découvrir l’importance des sons pour la faune marine.

C’est le cas avec les dauphins qui s’orientent en produisant des sons particuliers.

A ce titre, les dauphins et les baleines consacrent trois fois plus de neurones à l’audition que tout autre animal.

Les sons permettent ainsi aux espèces marines de communiquer, de se déplacer, de sonder, de chasser et même de se reproduire.

Détecter les sons leurs permet aussi d’échapper aux prédateurs.

Et en cela la pollution sonore marine met également en péril la survie des espèces marines.

Aujourd’hui les sons marins naturels sont couverts par les bruits résultant du transport maritime.

Mais il existe aussi d’autres bruits : forages et de la prospection sismique pétrolière ou gazière, exercices navals avec l’utilisation de sonars à haute intensité, construction offshore, navigation de plaisance, etc …

Stress sonore dangereux

On a mis longtemps à comprendre que le bruit de l’activité humaine dans les océans stressait les animaux marins.

La pollution sonore des mers, invisible, perturbe leurs habitats naturels et s’avère dévastatrice.

Le bruit sous-marin auquel ces animaux sont désormais soumis, réduit leur capacité à utiliser leurs fonctions vitales essentielles.

Cela entraîne une désorientation provoquant leur échouage en masse.

Des scientifiques ont détecté moins d’hormone de stress dans les fèces de la baleine franche de l’Atlantique nord (Eubalaena glacialis) pendant les périodes de baisses du trafic maritime.

Leur étude a mis en évidence que le bruit du trafic maritime augmente le stress des baleines.

L’étude réalisée dans la baie de Fundy (aire de nourrissage de la baleine franche) démontrait l’impact du bruit sur la santé des baleines.

En étudiant plus spécialement les hormones de stress, les scientifiques ont découvert une baisse de 26 ng/g à 19 ng/g durant la période de baisse du trafic maritime post 11 septembre.

Pour la première fois, le lien entre le bruit chronique (effet de la pollution sonore sur le bruit de fond) et la santé des baleines devient une évidence.

Des multiples conséquences

La mortalité en raison des collisions avec les navires contrebalance le taux de reproduction des baleines franches

En 2004, les scientifiques établissent, pour la première fois, le lien de causalité avec l’utilisation des sonars militaires à haute intensité dans l’environnement des baleines à bec de Cuvier et leurs échouages en masse.

Ces échouages datent des années 2000 et 2004 aux Bahamas, aux Canaries, en Grèce, en Italie ou encore en Espagne.

Le bruit tue aussi au fond des océans.

La pollution sonore est avérée quand les nuisances sonores provoquées par les activités humaines (transports routier ou aérien, bruits de voisinages, activité de chantiers ou de carrière, etc.) dépassent les seuils d’innocuité vis-à-vis de l’acuité auditive, de la santé et des écosystèmes.

Article : P. du Chélas



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