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Pollution sous surveillance avec TEMPO

L’Amérique du Nord met sa pollution atmosphérique sous surveillance avec son nouveau Tropospheric Emissions Monitoring of Pollution : TEMPO.

On doit ce nouvel instrument TEMPO au Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian et à la NASA, l’agence spatiale américaine.

TEMPO, gros comme un lave-vaisselle, a été lancé le 7 avril 2023 grâce à une fusée Falcon 9 Block 5 de SpaceX avec le satellite Intelsat 40e.

C’est aussi grâce à une fusée Falcon 9 de SpaceX, que le satellite SWOT surveille le niveau de l’eau sur terre pour le climat.

Intelsat 40e est un satellite de télécommunications à haut débit géostationnaire.

Il prend place en orbite (91° Ouest) à 35 750 kilomètres de la Terre.

Intelsat 40e va servir pour des liaisons cellulaires terrestres et va fournir des services en cas de catastrophe naturelle.

C’est aussi le 54° satellite construit par Maxar pour Intelsat.

De son côté, TEMPO rejoint ainsi dans l’espace l’instrument GEMS pour Geostationary Environment Monitoring Spectrometer.

GEMS est l’outil de de l’agence spatiale sud-coréenne (KARI).

C’est également un spectromètre de surveillance environnementale géostationnaire.

Il est en orbite depuis 2020 avec le satellite GEO KOMPSAT-2B.

Comme TEMPO, GEMS met sous surveillance les niveaux de pollution de l’air de 20 pays d’Asie.

Avec son orbite, TEMPO couvre une zone englobant l’ensemble de la partie continentale des États-Unis entre l’Alaska, le Sud du Groenland, le Mexique et Cuba.

TEMPO collectera ainsi toutes les heures des données sur les composés chimiques et organiques avec une résolution allant jusqu’à 2 km.

Il existe déjà des instruments pour cela dans l’espace mais il se trouve en orbite basse et ils ne sont pas géostationnaires.

Ils ne collectent donc les données qu’une fois par jour et sur des positions différentes.

En orbite haute, TEMPO pourra ainsi surveiller le dioxyde d’azote, l’éthanedial, le formaldéhyde et l’ozone non stratosphérique.

L’opération est possible en se servant de l’ultraviolet et de la réfraction de la lumière à la surface des nuages.

En effet, le spectre de lumière change selon le type de gaz.

Grâce à ses capacités, il pourra localiser les sources d’émission, repérer les zones polluées et identifier les populations les plus exposées.

Ces outils sont précieux pour les épidémiologistes étudiant les impacts de la pollution atmosphérique sur la santé et aussi pour le grand public.

En effet, ils permettent de connaître plus finement la qualité de l’air.

Sentinel-4, l’instrument de l’Agence Spatiale Européenne devraient rejoindre GEMS et TEMPO en 2024 avec le satellite Meteosat 3 génération (MTG).

Grâce à ce nouveau réseau de surveillance, il sera également possible d’avoir une meilleure compréhension des interactions du changement climatique.

Article : P. du Chélas

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