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Prix de la transition écologique

On en parle peu mais il y aura un prix à payer par les contribuables avec la transition écologique.

En effet, la liste rassurante des mesures sympathiques va engendrer une note salée.

Sans parler du greenwashing avec les fausses promesses et les belles paroles de la finance.

A ce sujet le dispositif des crédits carbone a rapporté près de 99 milliards d’euros aux industriels de l’acier, de l’aluminium, du ciment et pétrole.

Et cela alors que la dette publique de la France atteint 3000 milliards d’euros.

Auxquels s’ajoutent des intérêts annuels de près de 50 milliards en 2023.

Évaluation du coût

L’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) estime que la France devra investir chaque année 22 Md€ de plus que les 15,4 Md€ de 2021.

De même le responsable du pôle énergie-climat du Centre de recherches pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises (Rexecode) évalue une forte augmentation.

Celle-ci sera comprise entre 58 et 80 Md€ par an jusqu’en 2030.

C’est le prix des dépenses des entreprises et des ménages pour s’inscrire dans la transition écologique.

Selon la mission Pisani-Ferry qui évalue à 65 Md€ par an l’investissement nécessaire, la transition écologique évoluera avec le niveau de soutien de l’État aux entreprises et aux ménages.

Par contre, les émissions de CO2 dépasseront les objectifs de la loi de 2020 et de la stratégie nationale bas carbone (SNBC).

Objectif 2030

Pour 2023, le budget du ministère de la Transition énergétique avec pour objectif d’accélérer la décarbonation des modes de vie, se monte à 19 Md€.

Mais dans l’immédiat, il doit surtout compenser la hausse des prix de l’énergie pour les Français.

L’objectif de neutralité carbone et zéro tonne par personne sera difficile à atteindre.

D’ailleurs le nouveau plan de la première ministre ne vise que la réduction de 55% des émissions de C02 pour 2030 soit les objectifs de l »UE.

Le combat des zones à faibles émissions (ZFE) en France est perdant d’avance en terme de pollution de l’air.

L’objectif de décarbonation des entreprises et de l’industrie ne suffira pas à elle seule pour inverser le cours des émissions de CO2.

A ce sujet I4CE évalue le montants des investissements dans l’industrie lourde entre 3 et 14 Md€.

Il s’agit des investissements ciblant les sites de production de l’acier et du ciment mais également de la chimie avec les alcènes, les aromatiques, et l’ammoniac.

Ces matières formes près de la moitié des émissions industrielles de CO2.

En effet, l’avenir passera nécessairement par une nouvelle forme d’économie moins gourmande en énergie et moins dépendante des énergies fossiles.

Par ailleurs et selon Jean Pisani-Ferry, la transition écologique va ralentir la croissance.

Et elle va aussi engendrer une dette de l’ordre de 250 et 300 Md€ en tout d »ici 2030.

Du coup on évoque encore l’idée de taxer les plus riches avec un ISF  » vert « .

Heureusement que la France dispose encore d’un peu de riches pour sa transition.

Par contre tous les français vont probablement payer une taxe pour des émissions de CO2 dont ils ne sont pas responsables.

D’autant que la tendance mondiale des émissions est à la hausse.

Mais la France ne représente que 1 % des émissions mondiales.

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