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Réchauffement climatique et activités humaines polluantes

Qu’en est il exactement du réchauffement climatique et des activités humaines ?

Depuis l’émergence du problème que provoque le réchauffement climatique, on évoque la responsabilité de l’activité humaine et du CO2 qui en résulte.

Mais qu’en est-il exactement ?

Pour bien comprendre, le terme activité humaine est à mettre au pluriel car il s’agit de toutes les actions humaines.

Et cela en lien avec le fonctionnement systémique de nos sociétés.

En fait il s’agit donc surtout des activités polluantes et de la course à pied…

Beaucoup peine ainsi à comprendre pourquoi leur quotidien peut impacter le climat de notre planète.

Effectivement beaucoup de nos activités ne sont pas polluantes. Quoi que…

Mais beaucoup le sont à notre insu comme l’informatique par exemple qui provoque une pollution numérique.

Dégradation et déséquilibre programmés

Pour être précis sur la question des activités polluantes, il faut notamment retenir le critère des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Ce sont en effet principalement les GES qui caractérisent les activités humaines polluantes.

Et que ces activités soient industrielles, agricoles ou même particulières.

La raison en est simple.

Les activités humaines polluantes résultent principalement de l’utilisation des énergies fossiles comme le charbon, le gaz naturel, la lignite et le pétrole.

Ces combustibles fossiles comportent en effet une forte concentration de carbone.

A cette activité de combustion pour satisfaire l’industrie et le chauffage, forte émettrice de carbone, s’en ajoute d’autres.

Comme celles de l’exploitation des terres et la dégradation de notre biosphère naturelle.

Par contre le besoin planétaire de terres arables pour notre agriculture entraîne une autre activité humaine qui est celle de la déforestation.

L’exploitation des forêts et des terres s’accompagne aussi de l’élevage du bétail, activité aussi polluante (voir les algues et le phosphate).

Ce sont ces types activités humaines qui libèrent d’énormes quantités de gaz à effet de serre (GES).

Ces activités posent le problème du réchauffement climatique et des activités humaines.

Les GES viennent s’additionner à ceux naturellement présents dans l’atmosphère, renforçant ainsi l’effet de serre et le réchauffement de la planète.

Activités humaines polluantes et impacts

Les principales conséquences pour notre planète sont la dégradation des écosystèmes conjuguée à la montée et l’acidification des océans ainsi que la perte de biodiversité.

Selon Eurostat, l’activité la plus polluante est la production et la distribution d’électricité, de chaleur, de gaz, de vapeur et d’air conditionné.

Ensuite ce sont l’agriculture avec la foresterie et l’utilisation des sols (24%), l’Industrie (21%), les transports (14%) et les bâtiments (6%)

En émissions de Co2

Sous l’angle des émissions de Co2, les impacts sont plus explicites au regard des secteurs responsables (Étude de World Ressource Institute (2005)) :

Industries diverses : total : 24.4% dont :

  • Ciment : 5.0%
  • Industries chimiques : 4.1%
  • Fer et acier : 4.0%
  • Aluminium et autres métaux : 1.2%
  • Papeterie et imprimerie : 1.1%
  • Machinerie : 1.0%
  • Transformation alimentaires et tabac 1.0%
  • Autres industries : 7.0%

Bâtiments : total : 16.5% dont :

  • Bâtiments résidentiels : 10.2%
  • Commerciaux : 6.3%

Agriculture hors déforestation : total : 15.2% dont :

  • Élevage et déchets de l’élevage 5.4%,
  • Sols agricoles 5.2%,
  • Autres productions agricoles 1.7%,
  • Culture du riz 1.5%,
  • Énergie utilisée en agriculture 1.4%,

Transports : total : 14.7% dont :

  • Transport routier 10.5%,
  • Trafic aérien 1.7%,
  • Trafic ferroviaire, maritime et autres 2.5%

Déforestation et gestion forestière : total : 12.2%,

Extraction des énergies fossiles : total : 7.7%,

Déchetteries : total : 1.7%,

Gestion des déchets et des eaux usées : total : 1.5%

Dérèglement de la mécanique planétaire

Les arbres avec leur photosynthèse fixent dans leur biomasse des quantités énormes du CO2 atmosphérique (tout comme les océans).

il s’agit du Co2 biogénique.

Le discours écologique y fait souvent référence avec le terme de  » puits de carbone « .

Par contre avec son activité, l’homme dérègle la mécanique naturelle de la régulation du climat de la planète.

Pour faire simple, d’un côté nos civilisations produisent des énormes quantités de gaz à effet de serre (voir notre article) et de l’autre elles détruisent les pompes naturelles de filtrage (forêts et océans).

Cette activité humaine impactent la température car elle développe d’énormes concentrations de CO2 ( dioxyde de carbone) dans l’atmosphère.

Mais pas seulement. L’impact concerne aussi le méthane, le protoxyde d’azote et les gaz fluorés.

Avant le point de départ de notre époque industrielle (1850-1900), les émissions de GES résultaient principalement de phénomènes naturels qui s’équilibraient entre eux.

Éruptions volcaniques et feux de forêts n’impactaient pas dangereusement la variabilité du climat soumis aussi aux rayonnement solaire (au cours de notre holocène bien évidemment).

En définitive, la serre de gaz entourant notre planète formait une enveloppe protectrice efficace contre les paramètres hexogènes de l’atmosphère (hexogène ; explosif que l’on utilise dans certaines munitions militaires).

Le rôle de l’atmosphère et de l’effet de serre (avec les GES) est de garder la chaleur et de nous protéger des radiations solaires.

Grâce à cela nous ne sommes pas gelés la nuit et nous ne brûlons pas le jour.

Consommation excessives

L’excès tue effectivement.

L’homme consomment de manière excessives les ressources naturelles alors que ce sont des stocks avec des limites.

Elles ne sont pas inépuisables mais si elles le semblent à l’échelle d’une vie humaine.

Depuis 1973, dans le monde, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui résultent de l’énergie sont de l’ordre de 33 622 Mt selon l’Agence internationale de l’énergie (IEA ou AEI, 2019).

Cette consommation excessives des ressources est la cause du problème réchauffement climatique et activités humaines polluantes.

Charbon :

Dans le monde, 38 % de l’électricité est produite avec du charbon.

Le charbon émet deux fois plus de CO₂ que le gaz naturel.

Sa consommation dans le monde est de l’ordre de 150 exajoules (1 exajoule égale 25 Mtep (Million de tonnes équivalent pétrole).

En 2018, la hausse de la production de charbon fût de 3,3 %.

En 2019, la consommation fut de 5437 millions de tonnes équivalent pétrole.

Les réserves dans le monde (réparties dans 70 pays) étaient de l’ordre de 1074 Gt (milliards de tonnes)

Pétrole :

Parmi les ressources fossiles naturelles, le pétrole est un poison pour notre monde futur.

En 2004, il représentait au niveau mondial 34 % de la consommation énergétique contre 24 % pour le charbon et 21 % pour le gaz. Les seules énergies renouvelables atteignaient 20 %.

En 2015, on établissait les réserves mondiales de pétrole à 1 700 milliards de barils. Ces réserves sont celles pouvant être exploitées.

En dehors du fait d’être une source d’énergie, le pétrole est également une matière première pour la chimie.

Notamment pour la fabrication des plastiques bien polluant qui envahissent nos océans (voir notre article).

Gaz naturel

Dans le monde en 2005, 3539 milliards de m³ (Gm³) de gaz naturel furent produits. En 2019, la consommation fut de 3948 milliards de m³ (Gm³) tandis que la production mondiale de gaz commercialisé était de 4001 milliards de m³ (Gm³).

La production mondiale de gaz naturel en 2020, fut 3 890 milliards de m3 (Gm³) soit un déclin de 115 Gm3 de moins qu’en 2019 (- 2,9%).

La combustion du gaz naturel émet des gaz à effet de serre, principalement de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone (CO2). Mais l’activité industrielle nécessaire à son extraction du sol en produit aussi.

Avec le processus d’extraction de gaz de dépôts de schiste, on pompe de l’eau, du sable et des produits chimiques à haute pression dans des formations rocheuses pour les fracturer.

Les produits chimiques de ces pompages s’avèrent toxiques pour les sols et les nappes phréatiques.

Réchauffement climatique et activités humaines sont les deux paramètres déterminants à surveiller pour notre avenir proche…

Quelques repères

Le 5 juin 1972 la concentration de Co2 dans l’atmosphère était de 329,1 ppm alors qu’elle était de 280 ppm avant l’ère industrielle.

Le 5 juin 1992  elle était de 359,4 ppm.

En 2022 nous en sommes à 421,5 ppm.

Mais en fait les émissions humaines significatives débutent dans les années 1960 et non pas en 1880.

La pente de l’augmentation de la température globale est notamment identique de 1880 à 1960 et de 1960 à 2020.

Il n’existe en effet aucune mesure sérieuse capable d’indiquer la concentration de Co2 il y a des millions d’années.

Article : P. du Chélas



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