Green Hired

Made in Teahupo'o – Tahiti

CARBONE & GESCLIMATENVIRONNEMENTGAZ A EFFET DE SERREINTELLIGENCE ENVIRONNEMENTALENATUREPLANÈTEPOLLUTIONSRÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Réchauffement climatique et responsabilités

La problématique des responsabilités en matière de réchauffement climatique avec la COP 27 et autres relève presque de la philosophie.

Cela nous renvoie quasiment à la théorie du climat d’Hippocrate (Des airs, des eaux, des lieux) repris par Montesquieu.

Par contre l’art de la diplomatie est de donner l’illusion de régler un conflit qui ne le sera jamais. Et qui donc ressurgira inévitablement.

C’est bien le cas avec les responsabilités en matière du réchauffement climatique lors des COP.

Question technocratique

Tout commença dans les années 1990 avec l’idée d’un mécanisme international de compensation financière des dommages causés le changement climatique.

La question émergera alors plus tard en 2005 (COP 15) : quel est le responsable devant payer pour le réchauffement climatique.

Depuis, ce serpent de mer traverse les couloirs des COP successives.

On doit au président Barak Obama, en décembre 2009, le chiffre de 100 milliards de dollars par an.

Mais pour une enveloppe seulement disponible à compter de 2020.

Entre temps on passera d’un mécanisme international pour pertes et préjudices (COP19 de 2013) à un outil de coopération.

Et non plus un mécanisme de réparation mais sans être question de responsabilité et d’indemnisation.

Continuant son chemin, la question aboutit ainsi à l’idée de compensations financières pour les dommages subis par les pays en développement.

Le point est crucial certes mais pas tant que de savoir à quel date commence cette responsabilité pour le climat.

Apports scientifiques

En 1896 un scientifique suédois, Svante Arrhenius, appréhende pour la première fois l’ampleur du réchauffement résultant de la combustion généralisée du charbon.

Ironie de l’histoire, il considéra ce problème comme un bienfait offrant des climats plus équitables.

Mais en 1956, le New York Times crée l’électrochoc.

Le journal met alors en garde sur des changements environnementaux durables en conséquences des émissions de gaz à effet de serre.

Visionnaire, le New York Times pressent aussi la problématique de lutter contre les combustibles fossiles.

Mais ce ne sera qu’après le Protocole de Montréal et les mesures d’élimination des composés synthétiques attaquant la couche d’ozone que la conscience collective prend forme.

Un Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est alors mis sur pied fin 1988.

Ce groupe doit approfondir l’effet de serre et trouver des réponses.

Ce sera un scientifique, Glen Peters, du Centre pour la recherche internationale sur le climat d’Oslo qui établira la hausse du niveau de dioxyde de carbone dans notre atmosphère depuis 1870.

Et il fera surtout la corrélation avec les activités humaines.

Aujourd’hui l’actualité prend le pas sur la réflexion surtout avec les conséquences visibles et extrêmes du climat.

Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont autant de curseurs inquiétants vers l’échec d’une quelconque lutte.

Débats et interrogations

En septembre 2007, un débat général aux Nations Unies et une Réunion de haut niveau sur les changements climatiques, actent la détermination des États Membres de faire face aux changements climatiques de façon efficace.

C’est dans un autre temps que se débattent les questions financières aujourd’hui dans un contexte de solidarité :

  • qui doit payer pour le réchauffement climatique dont les origines sont humaines pour une part ?
  • pourquoi doit-on payer pour cette responsabilité ?
  • combien faut-il payer pour cette responsabilité ?

On retrouve d’ailleurs l’axe Nord – Sud de la théorie d’Hippocrate pour délimiter les responsables.

La partition s’établit ainsi entre pays riches et pays en voie de développement.

Mais indemniser le climat reste un exercice complexe.

En effet le système climatique comporte plusieurs entités :  l’atmosphère, la biosphère, la cryosphère, la lithosphère et les océans.

Toutes ces entités sont en interactions avec le carbone, l’eau et l’énergie. Sans oublier l’activité volcanique.

Malgré le travail du programme Global Climate Observing System de 1982 des Nations unies, l’Homme est encore loin de comprendre les interactions complexes du climat.

D’ailleurs le repère statistique d’une température moyenne de toutes les températures locales partout sur terre ne correspond en rien en physique.

La mesure des activités humaines et ses conséquences sur le système climatique avec le CO2 ne permet que de démontrer que le climat change.

Ce baromètre ne donne aucune indication sur le mécanisme exact des changements observés.

D’ailleurs la dernière COP 27 s’est déroulée alors qu’une activité volcanique était constatée en plusieurs points du globe.

Quid de la responsabilité

Au final, c’est le choix de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC) qui a ouvert plusieurs axes de responsabilités Étatiques.

Et cela avec son idée de stabiliser l’augmentation de la température globale à 2° C par rapport à l’ère préindustrielle (avant 1880).

Le principe de responsabilité n’implique d’ailleurs pas obligatoirement une responsabilité partagée ni une responsabilité collective.

De même le principe de précaution s’attache davantage aux décisions normatives au regard d’une connaissance (scientifique).

Il porte sur le niveau de protection souhaitable par rapport aux risques.

Ce niveau de protection s’apprécie d’ailleurs différemment.

C’est donc dans la réflexion politique que se fonde les responsabilités actuelles sur le réchauffement climatique.

Et plus précisément entre les différents États parties prenantes des conférences.

L’arbitrage est celui du Common But Differentiated Responsibilities (CBDR) soit le principe de Responsabilités communes mais différenciées.

Le principe étant acquis, il ne reste qu’à évaluer le montant financier de chaque victimes.

Cette démarche porte une reconnaissance pour les États victimes d’un mal résultant de l’inconstance de l’humanité et surtout de l’activité sur terre de tous les Hommes.

Article : P. du Chélas

CO2 et gaz additionnels des GES

COP 27 : Climat et Biodiversité

Réchauffement climatique et activités humaines polluantes

Co2 Biogénique et Carbone végétal

CO2 : carbone et planète

Climat, transition énergétique et réalités

COP 26 et réchauffement climatique

Disparition de la flore et climat

Écosystèmes marins menacés

Pollution numérique et Empreinte carbone

6° extinction massive et holocène

Éocène et réchauffement climatique



Newsletter Green Hired

Convention d’Aarhus / UICN / AI Act

Crédits Photos : Pixabay.com
Site web de partage d’images diffusées en licence libre

error: Content is protected !!