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NATUREOCEANS & MERSRESSOURCES NATURELLES

Récifs artificiels et faune marine

Les récifs artificiels et la faune marine font – ils bon ménage ?

Un récif artificiel est une structure immergée volontairement.

Son but est de créer, protéger ou restaurer un écosystème en reproduisant au mieux le milieu naturel.

Les structures immergées sur des fonds appauvris servent à relancer la fixation de la faune et de la flore.

Cette technique permet aussi de valoriser les ressources halieutiques. Cela donne un sens à l’immersion de récits artificiels.

Cette action crée ainsi un impact dans le milieu marin et contribue à recoloniser les fonds marins.

Une étude d’impact réalisée à propos des navires immergés en mer Méditerranée a permis deux constats importants sur les récifs artificiels et la faune marine :

  • le navire augmente la biodiversité proportionnellement à son volume
  • la dégradation du navire entraîne une pollution du fond marin

Biodiversité et immersion

En terme de biodiversité, un navire est donc un élément positif quand il est immergé. Il développe un écosystème local.

Bien que les mollusques prennent place en premier, ils sont rapidement suivis des petits poissons jusqu’au plus grands. Donc la faune marine devient vite plus abondante.

En tant que récif artificiel, le navire doit se comprendre comme épave au fond de la mer.

Cela ramène à la réalité de la navigation et fait comprendre que l’immersion peut-être accidentelle ou volontaire.

Sur le plan de l’environnement, le risque de pollution est grand.

Surtout si le navire n’est pas débarrassé de son amiante, de ses huiles, de ses hydrocarbures et de ses produits toxiques comme le PCB par exemple.

Sans oublier notamment les câbles et les revêtements polluants.

Par exemple une étude sur l’immersion du vaisseau Spiegel Grove en Floride en 2005 montra que ce projet fut créateur de plus de 26 000 emplois dans la région côtière du sud-est.

Long de 160 mètres de long, le navire intégra le programme des récifs artificiels en 1998.

En outre cette immersion produit plus de 1,7 milliards de dollars par an de chiffre d’affaire dans le secteur de la plongée.

Le rôle du récif artificiel producteur de biodiversité n’est pas systématique.

Il peut aussi aggraver les dégradations commises par les touristes sur l’environnement.

Un récif artificiel peut aussi être une structure immergée volontairement.

Outre le soutien aux métiers de pêche traditionnelle, l’objectif des récifs artificiels est aussi de protéger ou de restaurer un écosystème.

Cette évolution entraîne une modification des structures traditionnelles en béton.

Le Génie écologique trouve des solutions pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux : résistance structurelle, durabilité et fonctionnalité technique.

L’objectif est de les intégrer dans un plan de gestion et de protection globale du milieu marin.

Les scientifiques s’y intéressent et observent les interactions entre le récif et son environnement.

La recherche progresse avec des constituants bio – sourcés afin de développer des bétons propices au développement de la vie marine (Béton Biogène).

Nouveaux matériaux

De même, l’emploi de moule silicone permet de reproduire une rugosité sur le béton imitant les enrochements naturels.

Les nouvelles technologies sont mises à contribution aussi.

Ainsi, la technologie d’impression 3D béton permet de recréer une architecture poreuse inédite.

Elle imite un habitat naturel de Méditerranée difficile à recréer, le Coralligène.

Il s’agit d’un écosystème sous-marin particulier en raison de l’abondance d’algues calcaires.

On passe ainsi de la simple immersion à l’écoconception et au biomimétisme.

Les récifs artificiels deviennent des outils de développement durable.

On est loin des 25 000 pneus qui furent immergés au large de Golfe-Juan dans les années 1980 pour servir de récif artificiel.

Pour soutenir la pêche professionnelle, on avait alors immergé 8000 mètres cubes de pneus dans la zone maritime protégée de Vallauris Golfe-Juan, classée site Natura 2000.

Après les poteaux électriques, les cages d’escalier en béton et les épaves de navire, cette idée fera date et sera un fiasco complet.

Aucun poisson n’aiment les métaux lourds toxiques. On doit maintenant retirer ces 25 000 pneus de l’océan pour plus d’un million d’euros.

Préservation du littoral

Les récifs artificiels aident à lutter contre l’érosion du littoral. Ils permettent la préservation des zones côtières.

En effet, une des capacités les moins connues du récif artificiel est celle de sa capacité à dévier les courants. Il agit ainsi sur les masses d’eau et cela stabilise l’érosion.

Un autre effet de sa présence, est l’impact sur la force des vagues qui s’adoucissent sans éroder la côte.

Réciproquement cet effet stabilise aussi le rivage. Un autre impact simultané est celui sur les fonds marins.

Les écosystèmes présents dans les fonds côtiers sont dégradés et leurs fonctionnalités disparaissent. Or, ces fonds sont importants en tant que nurseries.

Les récifs artificiels produisent de la biodiversité et de la biomasse favorables à la faune marine.

Ils accroissement ainsi les ressources marine.

Leurs actions entraînent une multiplicité d’habitats ce qui diversifient la faune.

Article : P. du Chélas



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