Conventions et Traités Sommets et Conférences Siège de l'ONU à New-York intérêt légitime

Sommet du Millénaire aux huit objectifs

05/01/202314/01/2023 Sremski

Le Sommet du Millénaire fit l’objet d’annonces dès 1998, année de la Convention d’Aarhus qui établit le principe de Démocratie environnementale et de l’information.

L’idée de l’ONU était de présenter à l’aube XXI° siècle et du troisième millénaire, une nouvelle stratégie.

L’ONU souhaitait ainsi mettre en phase sa politique avec les réalités et les changements du monde.

Une campagne dura deux ans pendant afin de consolider l’engagement de la communauté internationale et le renforcement des partenariats avec les gouvernements.

Et surtout avec la société civile pour bâtir un monde sans laissés-pour-compte.

Un grand principe tenait lieu de fil conducteur à savoir que l’être humain devait être mis au centre de tous les programmes.

L’objectif était ainsi d’aider tous les humains sans exceptions à vivre mieux.

Ainsi du 6 au 8 septembre 2000, le Sommet du Millénaire s’organisa à New-York au siège de l’ONU avec 189 chefs d’État et de gouvernement.

Tous les États adaptèrent ainsi la déclaration dite du Millénaire et ses huit objectifs.

Et chacun des États réitéra bien évidemment son attachement aux valeurs de liberté et d’égalité.

Mais aussi aux valeurs de solidarité, de tolérance, de respect de l’environnement et de responsabilité pour un développement équitable.

Les objectifs du Millénaire (OMD ou Millennium Development Goals) s’axent le développement :

Améliorer la santé maternelle
Assurer l’éducation primaire universelle
Assurer un environnement durable
Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies
Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
Réduire l’extrême pauvreté et la faim
Réduire la mortalité infantile

A cette époque, le monde a pris conscience de la capacité des citoyens à intervenir là où leur sort se décide.

Surtout depuis la réunion ministérielle de l’OMC à Seattle de 1999.

En plus, l’opinion publique internationale dans sa diversité exprimait une vive inquiétude croissante et de plus en plus insupportable face à la fracture sociale mondiale.

Inquiétude que les gouvernants devaient prendre en compte, étant eux-mêmes inquiets.

Des progrès seront réels notamment avec la généralisation du traitement contre le sida, les gains de productivité agricole et la hausse des taux de scolarisation.

Et aussi sur l’amélioration de l’accès aux services d’approvisionnement en eau et en assainissement.

Article : P. du Chélas