Tempêtes et ouragans avec typhons
La différence entre les tempêtes, les ouragans et les typhons est simple à faire
En effet, une turbulence tropicale devient tempête à partir de vents à 63 km/h.
Et elle devient un ouragan à partir de vents à 118 km/h.
Mais en fait, les cyclones, les ouragans et les typhons sont tous des tempêtes.
Et plus exactement toutes les tempêtes sont des phénomènes tourbillonnaires des régions tropicales.
Cela nous renvoie à la météo du jour et au climat qui se réchauffe.
Coups de vent en force
En règle générale les cyclones tropicaux frappent les côtes d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique et d’Asie.
Et cela avec des vents pouvant atteindre 380 kilomètres.
Ainsi dans l’Atlantique et le Pacifique Nord, les tempêtes s’appellent ouragans (hurricanes) et elles se nomment typhons dans la région nord-ouest du Pacifique.
D’ailleurs ces mêmes tempêtes deviennent des cyclones tropicaux dans le sud-ouest de l’océan Indien.
Mais pour faire simple ces cyclones tropicaux deviennent aussi des graves tempêtes cycloniques dans le nord de l’océan Indien et des graves cyclones tropicaux dans le sud-est du même océan Indien.
Ce n’est donc pas la turbulence qui change mais le nom en fonction de l’endroit où elle arrive.
Par contre, la vitesse intensifie le danger et à 179 km/h un ouragan se classe en ouragan intense tandis qu’à 241 km/h un typhon devient un super typhon.
En ce qui concerne l’effet des tempêtes d’origine tropicale sur la côte nord de l’atlantique, les ouragans s’y transforment en cyclones post-tropicaux.
Avec ce modèle ce n’est plus la chaleur de l’océan qui alimente les cyclones en énergie mais le gradient nord-sud de température de l’air.
De surcroît, en fonction du lieu les cyclones et les typhons connaissent des cycles différents.
Ainsi dans l’Atlantique la saison des ouragans s’étale du 1° juin au 30 novembre.
Dans la zone nord-est du Pacifique, la saison des typhons s’étend de la fin juin au mois de décembre alors que dans le nord de l’océan Indien les cyclones frappent d’avril à décembre.
Forces dévastatrices
Dans les prochaines années, les tempêtes seront de plus en plus dévastatrices en raison de la montée des eaux des océans.
La mécanique est simple : avec le réchauffement climatique, le niveau de la mer augmente.
Par contre la force dévastatrice d’une tempête ne résulte pas de seulement de ses effets les plus visibles.
En effet, l’arrivée d’une tempête ne se limite pas à ses pluies diluviennes, ses fortes vagues ou encore ses vents destructeurs.
Une autre force intervient que l’on nomme « ondes de tempête ».
Il s’agit en fait d’un phénomène d’inondation de la côte.
Ce phénomène résulte des vents de la tempête qui poussent l’eau vers la côte et de la basse pression atmosphérique qui aspire la mer vers le ciel.
Avec cet effet combiné on peut ainsi avoir une augmentation de niveau de 2,70 m.
Cette augmentation s’ajoute à celle de la montée mondiale des niveaux de la mer de 20 cm.
Le danger d’inondations plus destructrices des côtes va imposer des mesures de protection plus adaptées.
Le littoral devra se renforcer avec des brises vagues et des enrochements.
Mais il faudra aussi penser à restaurer son écosystème avec des plantes et à déplacer les infrastructures humaines.
Surtout dans les zones à risques.
Article : P. du Chélas
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Photo : NASA
