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Voiture électrique à hydrogène et à pile

Une voiture à hydrogène est un véhicule à propulsion électrique muni d’une pile à combustible qui s’alimente avec de l’hydrogène.

L’électricité résulte d’une réaction chimique en combinant l’hydrogène (du réservoir) et l’oxygène de l’air. Voiture électrique à hydrogène et à piles.

Technologie d’avenir, la voiture à pile et à hydrogène ne va pas sauver l’environnement.

D’abord parce que l’hydrogène est peu concentré dans notre atmosphère.

Soit on le fabrique à partir du gaz naturel en produisant beaucoup de gaz à effet de serre, soit on le produit avec l’électrolyse de l’eau.

Une production à partir de l’eau nécessite beaucoup d’électricité qui devra provenir d’énergies renouvelables pour respecter le cadre de la transition énergétique.

En ce qui concerne la voiture proprement dite, le carton indestructible comme l’acier n’existe pas encore.

Donc sa fabrication nécessite toujours des matériaux et donc du plastique et des minéraux. Surtout des terres rares et du nickel pour sa batterie.

Voiture à hydrogène vert jardin

La voiture à hydrogène n’est pas aussi verte qu’on le prétend. Tout comme la voiture électrique d’ailleurs.

La voiture électrique à hydrogène et à piles fonctionne avec un moteur électrique. Mais c’est une pile à combustible remplie d’hydrogène qui produit de l’électricité (et de la vapeur d’eau).

L’électricité produite par la pile sert à l’alimentation moteur électrique et il suffit de recharger la pile avec des réservoirs pressurisés pour poursuivre sa route.

A titre de comparaison (avec la voiture thermique), il faut environ un réservoir de 11 m³ de volume (volume d’un coffre de voiture utilitaire) pour stocker 1 kg d’hydrogène.

Juste de quoi parcourir 100 km.

En terme d’autonomie, un SUV fonctionnant à l’hydrogène et chaussé de pneus cloutés à l’avant et thermogomme à l’arrière a parcouru une distance de 152 km.

Cet essai du 17 janvier 2022 a eu lieu sur le circuit de glace de Val Thorens avec au volant, le pilote d’endurance Adrien Tambay.

Ce dernier a effectué 190 tours du circuit en six heures.

Le véhicule doté d’un réservoir de 6,3 kg, consomma 3,1 kg d’hydrogène aux 100 km.

Sur le plan commercial, la voiture électrique à hydrogène et à pile n’est pas l’avenir des particuliers.

Cette technologie s’adresse davantage aux professionnels qui peuvent se doter de leur propre station hydrogène.

En 2022, il n’existe que 30 stations publiques en France.

Un kilogramme d’hydrogène coûte 10 euros, hors taxes pour l’instant.

Voiture électrique écolo

En ce qui concerne la voiture électrique, le carburant (gasoil ou essence) doit être de l’électricité.

Pour cela on remplit la voiture de batteries au lithium-ion qui fournissent l’électricité au moteur électrique.

Du coup on roule.

Quand les batteries se déchargent, on refait le plein comme avant.

Mais à une borne électrique cette fois ci.

Le point noir, c’est la fabrication des batteries pour les véhicules électriques.

En effet, cette fabrication nécessite un processus polluant.

Certes, le cobalt, le nickel et le lithium d’une batterie de voiture électrique sont des métaux recyclables.

Par contre leurs extractions est un danger environnemental au regard de la pollution induite.

Les voitures électriques ou à piles possèdent des points communs : matières premières, moteurs électriques, électricité et fabrication avec des ressources naturelles.

Dans le monde, 60% de l’électricité est produite avec du charbon et du gaz et donc avec beaucoup de gaz à effet de serre.

Faux verdissement de la voiture

Affirmer que la voiture électrique (à hydrogène) et à pile est écologique est un euphémisme commercial.

Le premier problème, c’est la production de l’hydrogène avec des processus utilisant les énergies fossiles : reformage de gaz méthane et gazéification de matériaux organiques.

Les enjeux à courts terme sont donc ceux d’une fabrication totalement « verte » avec le développement d’un hydrogène renouvelable (à l’échelle industrielle) utilisant des énergies renouvelables.

La production devra aussi être locale pour éviter un transport (et donc du GES).

D’autre part, eu égard à l’euphémisme, et pour en débattre posément, il suffit d’analyser les phases d’élaboration de ces véhicules auxquelles on ne pourra échapper :

  • Conception et développement
  • Fabrication et production
  • Batteries
  • Production du carburant
  • Consommation en utilisation
  • Recyclage

On considère un déchet comme biodégradable dès lors que qu’une action bactérienne, naturelle ou induite, le décompose assez rapidement et le fait disparaître de l’environnement en le convertissant en molécules simples et utilisables par les plantes.

En corollaire, un produit est écologique dès lors que sa conception est faite avec un maximum de respect de l’environnement.

Cela inclut le respect lié à l’utilisation des matières premières et des machines lors de la fabrication. Mais cela s’entend sur tout le cycle de vie du produit et recyclage compris.

Il est clair qu’avec nos nouvelles voitures, à hydrogène ou électriques, nous sommes encore loin de ces principes.

Je vous invite à ausculter les voitures du futur déjà en circulation.

Article : P. du Chélas

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