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Voitures électriques volantes

Pourquoi ne pas utiliser des voitures électriques volantes pour nous déplacer ?

Écrit comme cela, tout le monde éclate ainsi de rires.

Comme d’ailleurs pour les voitures à pédales électriques.

Mais pour passer du rêve à la réalité c’est très simple : imaginez vous assis dans un drone géant.

Vous entrez ainsi dans le monde des eVTOL (electric vertical take-off and landing).

Les voitures électriques volantes pourraient ainsi devenir un moyen de transport officiel dans plusieurs régions du monde.

En attendant, les constructeurs peaufinent leurs modèles.

Beaucoup testent des prototypes qui pourraient aboutir rapidement à de vraies voitures électriques volantes.

Développements anciens

Présent au Salon de Genève de 2017, Airbus présenta alors son modèle Pop.Up.

Cette voiture électrique d’Airbus en partenariat avec le designer automobile Italdesign fit le buzz à l’époque.

Mais en 2017, les problématiques environnementales et climatiques n’étaient pas à l’ordre du jour.

Tout comme la crise énergétique et la guerre en Ukraine d’ailleurs.

La Pop.Up se composait en fait de trois parties :

  • une capsule pour les deux passagers
  • un châssis 4 roues
  • un drone électrique avec 8 turbines.

La Pop.Up, tout électrique, se déplaçait ainsi dans les deux dimensions terre et air.

Évolution actuelle

Dans ce segment, le spécialiste des voitures électriques volantes semble être le constructeur chinois Xpeng AeroHT.

Mais la société suédoise Jetson n’en pas en reste avec son modèle de véhicule électrique volant One eVTOL (à décollage vertical).

Proche de l’hélicoptère, le One eVTOL embarque une seule personne pour un poids de près de 95 kg.

De même l’australien Alauda Aeronautics est en course pour le marché des quadricoptères.

Il poursuit le développement des ses Alauda Airspeeder Mk1, Mk2, Mk3 et Mk4

De son côté, le chinois Xpeng AeroHT présente encore un nouveau modèle, le X3.

Sa stratégie, plutôt que de modifier la forme de la voiture, est de fixer des rotors sur une voiture standard.

Avec cette idée, ce constructeur s’approche ainsi des eVTOL soit les aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (Adav).

Son précédent modèle d’un poids de 560 kilos, le X2, fut déjà présenté lors d’un vol de démonstration en 2022 à Dubaï lors de la 42° édition du Gitex Global.

Il s’agissait d’un quadricoptère similaire à son prédécesseur le taxi Ehang qui peut voler à une vitesse de 130 km/h en emportant deux personnes.

L’engin est en matériaux en fibre de carbone et dispose d’un parachute.

Par contre le nouveau Xpeng AeroHT X3 se distingue avec ses huit rotors indépendants repliables et inclinables et qui explique son poids de 1 936 kilos.

Dans la perspective des prochains JO de Paris en 2024, Airbus, Boeing, Hyundai, Safran, Thalès et Toyota planchent des prototypes pouvant être mis en œuvre à l’occasion de cet événement.

Décollage des eVTOL

En mars 2023, AutoFlight a réalisé avec son Prosperity I, un vol eVTOL de 250 km (155 miles) à une altitude moyenne de 170 mètres.

L’eVTOL Prosperity I peut aussi se déplacer à une vitesse de plus de 200 km/h.

De son coté, Stellantis s’associe avec Archer pour développer les premiers prototypes volants du Midnight eVTOL.

Article : P. du Chélas



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