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ZFE : Zone à faibles émissions et pollution

Si vous vous promenez en ville, vos pas peuvent vous amener dans une ZFE. Soit une zone à faibles émissions.

Là où on se bat pour la reconquête de la qualité de l’air.

Et plus précisément dans une zone à faible émissions mobilité (ZFE-m) permettant de lutter contre la pollution de l’air et les GES.

Par contre une zone à faibles émissions n’est pas une zone sans voiture même diesel.

En effet c’est une zone qui doit permettre d’améliorer la qualité de l’air.

Et dans le périmètre de laquelle ne peuvent circuler que les véhicules les moins polluants.

La mise en œuvre de ce dispositif relève des communes.

Elles fixent notamment les limites, les périodes de restriction de circulation et le type de véhicule interdit.

Cela privilégiera les voitures électriques et également les scooters électriques.

Une zone à privilégier

L’accès à la ZFE-m dépend ainsi du niveau Crit’Air minimum pour circuler ; vignettes Crit’Air 5, 4 et 3
).

Aussi tous les véhicules routiers doivent s’y conformer : voitures, poids lourds, bus, autocars, deux-roues, véhicules utilitaires, etc.

Seuls les engins de chantiers sont exemptés.

Tout comme les engins agricoles que l’on voit rarement d’ailleurs sur les Champs Élysée…

En définitive l’intérêt des ZFE et ZFE-m est probant pour les habitants des grandes villes et métropoles où la pollution de l’air est une réalité.

En Europe, 231 villes possèdent déjà des ZFE.

Il existe déjà 11 ZFE-m en France (2021) et 8 sont en phase de validation : voir liste des ZFE.

Nouveau report pour l’interdiction à la circulation des 380 000 véhicules polluants dans la métropole du Grand Paris (MGP).

La MGP est la plus grande zone à faibles émissions (ZFE) de France et elle fait l’objet d’un nouveau report au 1er janvier 2025.

Contrôle stricte des ZFE-m

Un véhicule trop polluant ayant la mauvaise idée de circuler dans une ZFE-m sera immédiatement verbalisé :

Deux-roues et voitures ; 68 €
Autocars, bus et poids-lourds ; 135 €

En effet, le dispositif des ZFE-m a pour objectif d’accélérer le renouvellement du parc de véhicules. Avec des véhicules électriques surtout.

A ce sujet, le contrôle – technique des deux roues servira aussi à déterminer le niveau de pollution de ces engins.

Et aussi à leur interdire l’accès en ZFE-m

En Belgique, la ZFE se nomme LEZ pour Low Emission Zone.

A Anvers, Bruxelles et Gand, des caméras surveillent la LEZ et enregistrent la plaque d’immatriculation.

En cas d’infraction avec un véhicule trop polluant l’amende est de 150 €.

Sauf à Bruxelles où l’amende est de 350 € contre 14 € à Pékin, 29 € à Oslo et 45 € à Madrid.

A noter que la LEZ en Belgique n’est pas toujours clairement indiquée et que l’on peut être en infraction tout en l’ignorant.

Par contre, comme à Gand, il est possible d’acheter un pass d’un jour au prix de 35 €.

Pollution de l’air

Outre la volonté du renouvellement du parc de véhicules, la ZFE se veut aussi un accélérateur de la transition vers des modes de transport plus durables.

Mais l’objectif de la ZFE est surtout la lutte contre la pollution de l’air.

Cette action est d’autant plus importante que le transport routier impacte fortement cette pollution de l’air ; c’est le cas avec l’A86 à Paris.

La pollution du transport routier se rajoute à d’autres comme celle du transport maritime dans les villes portuaires et le transport aérien.

Ainsi l’oxyde d’azote que crache les cheminées des navires représente en moyenne un tiers de la pollution atmosphérique dans les villes portuaires.

Cette problématique représente aujourd’hui un véritable enjeu de santé public majeur pour les populations des grandes agglomérations.

Parmi les polluants du trafic routier, le dioxyde d’azote (NO2) et les particules dépassent les valeurs limites réglementaires à proximité du trafic routier.

Loin devant le benzène et le Co2.

Malgré une baisse constante depuis 2004, le transport routier représentait encore en 2019 plus de la moitié des émissions de NO2 (51,8 %).

Et cela devant l’industrie manufacturière et la construction (13,2 %) et l’agriculture (14,3 %).

Il en va de même pour les particules fines (PM10 et PM2,5) malgré une diminution de la teneur en particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) de 2007 à 201.

Les concentrations de PM10 sont 1,3 fois plus élevée à proximité du trafic routier qu’en fond urbain.

Aussi le nouveau dispositif des ZFE devrait permettre de respirer un air moins nocif pour la santé.

Par contre les Franciliens devront se résoudre à ne plus emprunter bientôt l’A86.

En effet elle sera incluse dans la Zone à faibles émissions du Grand Paris….

Vers l’extension Crit’Air

En toute logique des choses, depuis la mise en œuvre de la ZFE, l’air est plus pure dans la métropole du Grand Paris.

Fort de ce succès, après l’interdiction de circulation des Crit’Air 4 et 5, les interdictions vont s’étendre aux Crit’Air 3 et Crit’Air 2.

Au final, les ZFE concerneront les deux tiers du parc automobile français.

Environ 12 millions de Français vont devoir changer de voiture.

Cela fait le bonheur de la Chine seule capable de fournir les véhicules électriques dans l’immédiat.

Dommage pour la filière automobile française.

En plus les ZFE devraient prendre leur envol avec un objectif de 45 ZFE en France pour 2024.

Verbalisations et radars

L’état annonce l’instauration pour 2025 de ZFE dans les villes de 150 000 habitants.

En plus le gouvernement prévoit des contrôles automatiques pour 2024.

Les verbalisations se feront au moyen de radars à lecture de plaques.

L’amende sera une contravention de 4e classe, soit 750 euros maximum.

La Ville de Paris confirme de son côté l’interdiction dès 2024 de tous les véhicules diesels à l’intérieur de l’A86.

Pour pallier ce problème technique, l’idéal est d’éviter de se rendre à Paris.

Exceptions possibles

Un décret en cette fin d’année 2022 revient sur la généralisation des ZFE en créant des exceptions.

En effet, les agglomérations de plus de 150 000 habitants n’ont plus une obligation formelle de mettre en place des Zones à Faibles Emissions (ZFE ou ZFE-m).

Ainsi, sous certaines conditions et hors nécessités absolues, des mesures alternatives auront un effet équivalent.

Mais il faudra démontrér que les concentrations moyennes locales de dioxyde d’azote (NO2) annuelles correspondent aux seuils de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ces seuils prévoient une concentration inférieure ou égale à 10 μg/m3.

En Île-de-France, les polluants les plus problématiques sont les particules PM10 et PM2.5, le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3).

Zone à faibles émissions et pollution ou ZFE et radar ?

Article : P. du Chélas



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