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ÉNERGIES RENOUVELABLESTECHNOLOGIESTRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Innovations de rupture et transition énergétique

La souveraineté technologique avec les innovations de rupture semble être la clef pour survivre à la transition énergétique et numérique et surtout pour sauvegarder l’économie.

Contrairement à l’innovation incrémentale qui consiste à améliorer l’existant progressivement, l’innovation de rupture permet de remplacer une technologie dominante.

Son enjeu est de créer des produit et des services qui n’existait pas auparavant.

Ce fut le cas du téléphone mobile par rapport à un téléphone fixe qui changea le service en permettant de téléphoner à distance.

En corollaire, une innovation de rupture modifie aussi le modèle d’affaires (business model).

Aussi les énergies renouvelables et leurs technologies ne devraient pas pouvoir échapper aux innovations de rupture.

Tout simplement en raison des enjeux de la transition énergétique.

En effet, dès lors que la disponibilité de l’énergie baissera plus le pouvoir d’achat matériel baissera aussi.

La transition énergétique doit donc se faire avec des énergies de forces équivalentes au risque de voir l’économie d’un pays s’écrouler.

C’est là qu’intervient l’investissement dans la recherche et le développement :

  • acier bas carbone
  • batteries pour véhicules électriques
  • biocarburants
  • hydrogène décarboné
  • recyclage biologique des plastiques

La Fabrique de l’Industrie publie avec le soutien de la fondation Breakthrough Energy un rapport dont les conclusions sur les technologies de rupture ne sont pas optimistes pour l’Union Européenne.

En ce qui concerne 12 innovations de rupture dont 8 directement liées au climat, le leadership quant au nombre de brevets déposés dans toutes les technologies revient aux États-Unis, au Japon, à la Corée du Sud et à la Chine.

Selon l’analyse ce n’est pourtant pas une question de taille de pays mais de détermination.

La Corée du Sud est ainsi leader incontestable dans les 12 technologies.

Et cela alors qu’elle n’est qu’au deuxième rang mondial en matière de PIB.

Et que son économie est 1,6 fois plus petite que celle de la France.

Dans le domaine des agrocarburants pour l’aviation, l’ordinateur quantique et l’ARN messager, les États-Unis détiennent à eux seuls plus de la moitié des brevets mondiaux.

Le Japon, la Chine et la Corée du Sud en font de même dans l’hydrogène pour les transports, les batteries pour véhicules électriques, le photovoltaïque et la spintronique, voire la nanoélectronique « à un point de pourcentage près », précise le rapport.

L’Union Européenne émerge seulement dans 4 domaines :

  • acier bas carbone
  • éoliennes en mer
  • recyclage biologique des plastiques
  • recyclage de métaux stratégiques

Il ne faut pas être euphorique car dans six cas l’UE le doit à la seule Allemagne.

L’éolien en mer et les carburants durables (aérien) représentent peu au regard du nombre total de dépôts de brevets délivrés.

Par contre la France n’apparaît sur aucun podium et évolue entre la 5° et la 9° place de classement.

L’idée utopiste française que les start-up joueraient un rôle décisif dans l’émergence des innovations de rupture est en plus battue en brèche par les données.

Les start-up figurent rarement parmi les principaux déposants de brevets.

Ce n’est jamais le cas en Corée du Sud ou au Japon et ni en Allemagne.

Article : P. du Chélas


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Crédit Photo : innovation24.news

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