Oxyde de graphène et Batteries électriques
Le graphène et l’oxyde de graphène sont des excellents conducteurs de l’électricité pour les batteries électriques car ce sont des composés de carbone.
En effet, ce nanomatériau re – découvert en 2004 comporte exclusivement des atomes de carbone.
Il s’agit en fait d’une nanofeuille de carbone d’un seul atome d’épaisseur.
Le graphène est à la fois robuste et flexible tout en étant transparent.
De surcroît, l’oxyde de graphène possède notamment une structure hexagonale unique en nid d’abeille.
Non ferreux, sa particularité physique est de pouvoir stocker facilement l’énergie.
Il possède ainsi des propriétés électriques et de conductivité thermique plus importants que les autres matériaux.
D’ailleurs la médecine s’y intéresse également pour la médecine moléculaire et les vaccins.
Le graphène et l’oxyde de graphène font actuellement l’objet de recherches qui tournent donc autour du biomédical.
Mais la recherche s’oriente aussi vers la fabrication de dispositifs électroniques pour les avions, les satellites et les véhicules automobiles (batteries électriques).
En effet, les feuillets d’oxyde de graphène ne sont pas des matériaux inertes et ils offrent des membranes parfaites pour la filtration de l’eau.
On peut les utiliser avec une épaisseur allant du micromètre au nanomètre.
On se demande donc à quoi ce nanomatériau pourrait servir et notamment en quoi l’oxyde de graphène pourrait améliorer les batteries électriques.
En effet, le futur problème des véhicules électriques sera la charge et la décharge de leurs batteries.
Améliorer les condensateurs ou les remplacer par des super-condensateurs serait donc un avantage technologique indéniable.
Mettre au point un super-condensateur permettrait de charger et décharger rapidement une forte puissance électrique.
Surtout avec une vitesse 1000 fois plus rapide que pour les batteries Li-ions.
Dans l’immédiat, la dangerosité de l’oxyde de graphène n’est pas actée par les scientifiques.
Mais, selon les études scientifiques en cours, le graphène possède une toxicité proportionnelle à sa prise et son dosage.
La structure fine de l’oxyde de graphène, très légère, est d’ailleurs comparable à la poussière de l’amiante.
Au niveau des organes humains et aussi des autres espèces, l’oxyde de graphène se fixe dans les poumons, foie, rate, reins.
Le graphène cumule ainsi l’adjectif ultra pour conducteur, résistant et stable.
Étudié en 2004 par Andre Geim et Konstantin Novoselov, le graphène et l’Oxyde de graphène devraient révolutionner l’industrie aérospatiale, énergétique et médicale.
Article : P. du Chélas
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