Axolotl ou Ambystoma mexicanum
Les choix de la nature sont parfois insolites ce qui est le cas avec une salamandre qui reste à l’état larvaire : l’Axolotl ou Ambystoma mexicanum.
La néoténie consiste pour une espèce à conserver ses caractéristiques juvéniles en étant adulte.
Ce petit amphibien originaire du Mexique ne dépasse donc jamais son état larvaire.
La salamandre Axolotl appartient à la famille des Ambystomatidae de l’ordre des urodèles.
Mais si la science s’intéresse aujourd’hui de très près à l’Axolotl (Ambystoma mexicanum), c’est en raison de sa capacité à se régénérer.
Et surtout de s’auto – régénérer.
En effet, cette petite salamandre peut régénérer ses organes détruits, amputés ou simplement abîmés.
Un jeune Axolotl met juste un mois pour qu’une nouvelle patte repousse.
Et cette capacité ne se limite pas à ses seuls membres car elle est capable également de régénérer des parties de son cerveau.
C’est une régénération par épimorphose soit un processus de la zoologie quant à a régénération d’une partie d’un organisme.
Ainsi des milliers de cellules se multiplient à la surface.
L’ADN de l’axolotl comprend d’ailleurs 32 milliards de paires de nucléotides soit dix fois plus que l’ADN humain.
Les scientifiques s’intéressent aussi à ses prédispositions aux greffes.
On reconnaît facilement ce monstre d’eau qui n’en est pas un avec son sourire et sa tête aplatie.
Surtout sur une carte Pokemon.
Sinon son corps de poisson est pourvu d’une crinière de branchies.
A ce sujet, cette salamandre est même capable de diminuer ses branchies pour ensuite respirer par la bouche si elle se retrouve sur terre trop longtemps.
L’axolotl qui peut atteindre de 15 à 30 cm se nourrit d’insectes, de vers et de petits poissons.
Dans son habitat naturel l’axolotl est par contre de couleur sombre presque noire.
C’est en élevage qu’elle prend sa teinte claire d’albinos.
Pour rendre service à l’humanité ne rejoignez pas ses acheteurs ou acheteuses d’axolotl dans le commerce.
A cause de ce commerce imbécile, l’UICN classe l’espèce en danger critique d’extinction.
Article : P. du Chélas
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