Méduse urticante Chrysaora Plocamia
La méduse urticante Chrysaora plocamia est une « ortie de mer » qui se rencontre dans les eaux marines du Pacifique Sud-Est et de l’Atlantique Sud-Ouest.
On la trouve ainsi de l’Équateur au Chili, aux États-Unis et au Pérou et même jusqu’à Sao Paulo au Brésil.
La Méduse urticante Chrysaora plocamia fait partie de la famille des Pelagiidae et du genre Chrysaora.
Elle fait aussi partie des méduses urticantes qui possèdent un venin.
Elles se reconnaissent d’ailleurs à leurs formes de petites cloches roses globuleuses.
Ces méduses urticantes sont couvertes de petits points rouges qui sont en fait des cellules urticantes.
Elle atteint les 30 cm de large et se reconnaît à ses tentacules et ses 16 bandes radiales de couleur marron foncé avec de nombreuses taches claires.
Sinon comme toutes les anémones de mer, les coraux, les gorgones et les hydres, les méduses appartiennent à l’embranchement des cnidaires dont la racine grec est knidè (ortie).
Une méduse se compose d’ailleurs à 95% d’eau.
La méduse urticante Chrysaora plocamia peut être mortelle pour certaines espèces marines.
Cela fut le cas par exemple avec un élevage de saumons en Patagonie.
Elle fréquente à la fois les eaux peu profondes de 8 à 10 m et les eaux plus profondes jusqu’à 100 m.
Il arrive également que des méduses Chrysaora plocamia s’échouent en grand nombre dans sur les côtes.
Ce fut le cas dans les zones côtières du Pérou et de Patagonie.
La prolifération des populations de méduses a des conséquences sur de nombreuses activités humaines.
Dans les eaux côtières c’est le cas avec la baignade bien évidemment mais également avec la pêche.
La méduse la plus dangereuse du monde reste la cuboméduse d’Australie qui possède suffisamment de venin pour tuer plus de cinquante personnes.
En France, la méduse la plus urticante est celle de méditerranée que l’on surnomme méduse violette.
Il s’agit de la méduse Pelagia noctiluca dont les piqûres provoquent une sensation de brûlure.
Ces piqures entraînent aussi des réactions allergiques chez certaines personnes.
Article : P. du Chélas
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