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CNIDAIRESESPÈCESOCEANS & MERS

Anémones de mer

Les Anémones de mer (Actiniaria) ou orties de mer sont une espèce d’animaux marins formée d’un polype solitaire à symétrie radiaire.

Elles ne possèdent pas de squelette calcaire et se composent donc d’un corps mou mais très musclé.

On les nomme aussi « Tomates de mer » quand on les consomme sous forme de beignets notamment.

Par contre elles sont urticantes et entraîne une brûlure au contact (sans gravité).

Certaines anémones de mer comme l’anémone magnifique et l’anémone carpette vivent également en symbioses avec d’autres organismes.

Plusieurs espèces comme les poissons-clowns, le crabe porcelaine, le crabe boxeur et les crevettes Thor ambionesis et Periclimenes pedersoni développent ainsi des interactions avec les anémones.

Ils s’en protègent grâce au mucus dont ils s’enduisent ou grâce à une carapace.

Organismes complexes

Les Actiniaria (actiniaires) sont des cnidaires anthozoaires possédant donc des tentacules comprenant des nématocystes avec un poison urticant.

Ces tentacules urticantes permettent de capturer des proies en leur injectant une dose de venin et de les avaler.

Ces être vivants s’accrochent avec leurs pieds uniques dans le sable ou sur des substrats durs par adhésion.

Elles résistent à la pression des profondeurs grâce à leurs pharynx qui assure la circulation de courants d’eau vers leurs cavités digestives.

Ce pharynx assure aussi la respiration et l’ingestion de leurs aliments.

Par contre elles tirent une partie de leurs énergies du soleil.

Et cela grâce à des algues unicellulaires se trouvant dans leurs tentacules (zooxanthelles endosymbiotiques).

Comme le Corail, les Anémones de mer métabolisent l’énergie lumineuse en énergie ainsi exploitable par leurs organismes.

Métabolisme unique

Les cnidaires ont pour ancêtres des animaux « bilatéraux » vivant il y a plus de 600 millions d’années.

Ces animaux « bilatéraux » possèdent des gènes comprenant des enhancers (amplificateurs).

Ces enhancers sont des séquences associant les facteurs de transcription de manière spécifique pour les activer ou les inhiber.

Des chercheurs de l’université de Vienne (Autriche) ont identifié ces amplificateurs chez les cnidaires pour comparaison avec ceux des autres animaux.

Leur étude identifie ainsi plus de 5000 amplificateurs dans le génome de l’anémone étoilée (Nematostella vectensis).

Par contre leurs études du séquençage de l’anémone étoilée révèlent des aspects génétiques proches des génomes des vertébrés (organisation génomique, structure intron-exon,…).

Les microARN des animaux bilatéraux reconnaissent leurs cibles grâce à des courtes séquences.

Ces microARN qui existent aussi chez les plantes se lient aux ARNm (ARN messagers) et inhibent leur traduction en protéine ou les déstabilisent.

Végétal et animal

Les chercheurs ont isolé 87 microARN de l’anémone étoilée et constaté une similitude avec ceux des plantes.

De surcroit ils ont découvert le gène Hyl1 essentiel à la synthèse des microARN chez les plantes.

En plus le microARN miR100 semble être conservé chez les bilatéraux et les cnidaires.

Ce travail retrace l’ancêtre commun des plantes et des animaux car le contrôle génétique au niveau de l’ADN du génome de l’anémone est similaire à celui des vertébrés.

Par contre les contrôles post-transcriptionnels sont similaires à ceux des plantes.

Autrement dît les anémones de mer sont à la fois des végétaux et des animaux.

Article : P. du Chélas


Anémone magnifique ou Heteractis magnifica

Plancton et Phytoplancton

Méduse urticante Chrysaora Plocamia

Crabe porcelaine

Crabe boxeur ou Lybia tessellata

Crevette mante religieuse ou Squille

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